JOURNAL l)li 1.4 FLANDRE OCCIDENTALE. 4^ 4^ MERCREDI, i3 JUILLET *836, (XIX™ Année.) N° 959' V A'.- i A v 7 i V/X 'I L'abonnement ire Journal est, pour les villes et arrondissent. deCourtrai et d'Y près, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES dl 11 villr. Du i* au 3i juillet, 3 1/2 heur. FERMETURE DES PORTES cl la villt. Du 1* au 3i juilletg s pi. heur SjJ f?é Vllftt l L'an i 5R4 le 10 juillet, assassinat du prince d'Orangepar Gérai d. -- Lorsque les Provinces- Unit's eurent secouéen iSjyte joug de TEs pagne, Guillaume I" prince d'Orangequi les avait secourues de son argènt et de son courage, fut déclaré chef de la nouvelle république sous le nom de Capitained'Amiral-général et de Stathouder. Philippe II, roi d'Espagne, voulant se débat tasser de ce dangereux ennemi, le proscrivit, et nul sa tête vingt-cinq mille écus. +•- la réponse de Guillaume est un des plus beaux tnonumens de l'histoire de sujet qu'il avait été de Philippe il devient son égal, des qu'il est proscrit. On voit dans son apologie un prince d'une maison inipéitaie, non moins an- eirnnenon moins illustre autrefois que ta maison d'Autricheun Stathouder qui se porte pour a, curateur du plus puissant roi de l'Europe, au tribunal de toutes les cours et de tous les hommes. Il est enfn supérieur <1 Philippeen Ce que, pouvant le proscrire son tour, il Abhorre Celte vengeanceet n'attend sa sûreté que de son épve. Plusieurs assassins atten tèrent la vie du prince d'O/ange; enfin, Bulth azur Gérard, Franc-Comtoisle tua dans Delftaux yeux de son épousequi vit ainsi dssasfiher son mariaprès aïoir vu assassiner snti pète Pamiral de CohgniJ la journée de la Saint- Bw thélenn - L'assassin subit la peine qu'il méritait le ,5 juillet suivant. Il déclara que c'était pour expier sis péché* et pour mériter la gloire éternelle qu'il avait formé ce grand protêt d'assastiner le chef des protestons rebelles. Philippe 11plus odieux encore que ce fanatique, récompensa sa famille, et lut accorda des lettres de noblesse pareilles celles que Char/es PII donna la famille de la Puce/le d'Orléans, lettres par lesquelles le ventre ennoblissait. Les descendons d'une sœur de l'assassin Gérard jouirent tous de ce singulier privilège jusqu'au temps où Louis XIF s'empara de la Franche- Comté alors on remit la taille la famille Gérard; elle osa présenter ses lettres de noblesse él. de I a no lie s inlendxt nt de la province il les foula aux pieds, et le crime cessa d'être honoré. 7«.-8 j combat d'Oudenarde entre les Français, commandés par le duc de Bourgogne, et l'armée confédérée des Anglais des Hollan dais et des Autrichienscommandée par le prince Eugène et le duc de Marlborough.Les Français se retirèrent en désordre sous Gand sous Y près, et laissèrent tranquillement le prince Eugène faire le siège de Lille, dont il s'empara au bout de trois mois. 1173, le ia, Henri II, toi d'Angleterreen expiation du meurtre de Becket St-Thomasede antùrberijse rend an tombeau de cet arche- vaqueHenri II partit de Sctithaniptbfi oit il avait débarqué, son retour de France et prit le chemin de Cantoi béri, pour aller faire sur le tombeau de Becketles pénitences aux quelles il s'était engagé pour obtenir son abso lution. Aussitôt qu'il ap- 'Citl la ville, il descendit de cheval, quoiqu'il en fui encore éloigné d'une lieue, et ayant quitté ses bottes, il marcha, pieds nusavec une peine extrêuie. jusqu'à ce qii'il fût arrivé au sacré tombeau. Ce fut là, qu'après s'être un peu reposé il se soumit la pénitence- qu'on lui avait imposée. Il y reçut quelques coups de verge par les mains du pneur et des moines de S t.-Augustin, et passa ta nuit en prières dans l'église, couché sur le pavé. 1762, le i3mort de Bradleyle plus grand astronome de l'Angleterredepuis Hal/ey, cé lèbre par la découverte de L'aberration et de la nuta'ion des étoilesla plus importante décou verte de l'astronomie. ii E la G1QI) E. yfres i3 juillet. RÉCLAMATION. A MONSIEUR L'ÉDITEUR DU PROPAGATEUR. Ce II juillet. Monsieur Votulriez-vous bien m'accordcr une toute petite- place dans votre journal le seul qui se publie ici, pour les quelques lignes suivantes? Des écrits, des imprimés flamands, français- flamands ou français, ont circulé, circulent ou circuleront en ville, a l'occasion des prochaines élections communales. A la deihande de plusieurs électeurs notables, j'ai cru devoir assumer la rédaction et la publi cation de quelques-unes des pièces dont il s'agit. Les miennes sont signées conformément l'article 203 du code pénal. Je suis informé que l'on persiste m'attribuer des écrits, des imprimés, anonymes et clandestins, répondus dans le public. Je liens protesterpubliquementcontre ces imputations et, par conséquentje désavoue ici, de la manière la plus formelle toutes pièces ma nuscrites ou imprimées quelconques, autres que celles où il est satisfaitpar moila loi. fc,n ayant la complaisance d'inserer ma récla mation dans votre plus prochain numéro, vous donnerez, Monsieur, une nouvelle preuve de votre impartialité, et de l'intérêt que, comme éditeur de journal vous portez la manifestation de la vérité, si intimement liée, d'ailleurs, la chose publique. Veuillez agréer, etc. Léofold di VVolf», homme de lettresrue au beurre, 5-j. Bruxelles ,11 juillet. Le 6, veis les trois heures, M. le comia François de Robiano, sénateur, qui avait l'habitude de se baigner fiéqueniraent dans la Senne, s'amusait avant de se mettre au baiu jeter des gateaux quelques eufants qui se les disputaient en nageant, bur le point d'y en trer ces eufaus lui dirent Savez-vous nager, Monsieur? - Non. - Eu ce cas u'enlrez pas ici1 - Se rendant cet avis, il quitta cette place, et alla se baigner un peu plus haut. Quelques iuslaus se passèrentet les enfans ne l'apeicevant plus, appelèrent du secours. Un ouvrier, Jeati-baptiste 'lhalami, se jeta l'eau et le retira au bout de cinq minutes, mais il était déjà sans vie. M. le comte François de Robiano était âgé de 53 ans. Le pays peid en lui un citoyen illustre, et le Sénat un de ses membres les plus distingués. FRANCE. Parisg juillet. j COUR DES PAIRS. Attentat do 25 juin. Affaire Alibaur. Audience du 8 juillet. A l'extérieur du palais du Luxembourg aucune force militaire n'a été déployée, et tout dans les rues voisines respire la tran quillité. Les tribunes, dans l'intérieur de la salle, ne sont pas beaucoup plus remplies qu'aux jours ordinaires. Le parquet est occupé par MM. Martin (du Nord), Franck-Carré et Plougoulm. A onze heures moins 5 minutes, Alibaud est amené devant la cour. Sa tenue est fort décente; il est vêtu d'uue redingote noire, d'un pantalon blanc et d'une cravate noire; ses cheveux sont longs et bouclées élégam ment sui le front; il porte d'épais favoris. Tandis que A3. Caucby, secrétaire de la cour, fait l'appel nominal, Alibaud feuillette, avec beaucoup de traoquilllilé et de sang- froid, quelques pièces de son dossier. Les témoins sont au nombre de 36, dont a5 charge et 11 cités la requête de l'ac cusé. Aux questions d'usage que lui adresse îe président, M le baron Pasquier, Alibaud lëpond - Alibaud Louis }âgé de 26 ans, né Nîmes, ancien militaire, demeurant Paris. M. Caucby donne ensuite lecture de l'acte d'accusaiiou. Pendant cette lecture u huissier

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1