.ois fi JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. 4'8, le ij), il y eut Constantinople une éclipse de soleil si considérablequ'on vit les étoiles en plein midi. Elle sert constater l'é poque du règne de Pharamondpremier roi des Français. N° i9^i L'abonnement ce Jourkal estpour les villes et arrondissent, de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, Jranc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES Cl LA VILtl. Du i'au 3i juillet, 3 ip. heur. FERMETURE DES PORTES DR LA VILLE. Du iT au 3i juilletg tp hette emettàeA L'an 855, le 17 juilletmort du pape Léon IV, célèbre par le courage avec lequel il défendit la ville de Rome contre les Sarrasins; il fit réparer les murailles, élever des tours, tendre des chaînes sur le libre il arma les milices ses dépens il employa les trésors de l'église la défense de la capitale du monde chrétien; il visita lui-mê me tous les postes et se présenta ferement aux Sarrasins leur descente. Il était né Romain, dit un auteur moderne le courage des pre- e miers âges de la république revivait en lui, a dans ces lems de lâcheté et de corruption semblable un de ces beaux monumens de l'ancienne Rome, que Ton trouve quelquefois dans les ruines de la nouvelle. Les Sarra sins furent repoussés jusque dans leurs vais seaux, et la tempête ayant dissipé la moitié de leur (lotte, une partie de ces barbares Jurent mis ta chaîne. Le pape rendit sa victoire utile, en faisant travailler aux Jortications de Rome et ses embellissemens, les mêmes mains qui de vaient le détruire. Il donna son nom un quar tier de Romequi fut appelé la Cité Léonine. 1100, le 18mort de Godefroy de Bouillon. C'est ce fameux général de la première croisa dequi pritle 14 juin 1097, la ville de Nicée, qui réduisit ensuite Antioche et plusieurs autres placesqui assiégea Jérusalem le g juin iogg, et l'emporta d'assaut le i5 juillet suivant Godefroy de Bouillon fut élu roi de Jérusalem par l'assemblée des seigneurs croisés, huit jours après la conquête de cette place. Il fut conduit en cérémonie l'eg/ise du Saint-Sépulcre mais il refusa d'être sacré solennellement, et de por ter une couronne d'or dans le heu même ou le Sauveur du monde en avait porté une d'épines, Godefroy eût vraisemblablement étendu sa do mination sur toute la Palestines'il eût vécu plus long-temsmais peine régna-t-il un an. Il mourut le iQ juillet 1 100, l'âge de quarante ans. a io3i, le 20, mort du roi de France Robert. Robert était monté sur le trône après la mort de Hugues Capet, son pèreil avait épousé Berthe, sa cousine au quatrième degré. Comme ces mariages étaient alors prohibés dans l'église le pape Grégoire V déclara nul ce mariageex communia le monarque, et mit son royaume en interdit. On n'avait encore rien vu de semblable en France l'excommunication fil un tel effet que Robert se vit abandonné de tout le monde. Deux seuls domestiquessuivant Pierre d'A miens lui restèrent mais ils avaient soin de purifier par le feu tout ce qu'il avait touché. Robert, effrayé de cette désertion prit enfin le parti de renvoyer Berthe. li E Si (i 1 Q U E. Y près 20 juillet. - Une lettre non signée vient de nous être remise, accompagnée d'une réclamation contre notre art. de samedi sur les élections municipales. Cette réclamation est signée: des électeurs. Celte pièce paraissant écrite dans un sens plus ou moins hostile envers quelques membres de la nouvelle régence et rien ne prouvant qu'elle émane tllec- tivement de plusieurs électeurs, ou même d'un seul électeur, nous nous dispensons de la publier aujourd'hui: libre celui qui nous l'a envoyée d'en garantir l'authenticité en se fesant reconnaître et en signant. Du reste, nous déclarons d'avance celui ou ceux que la chose concerneque nous ne sommes aucunement d'intention de donner passage aux attaques que la malveillance pourrait provoquer contre les nouveaux élus. Nous les con sidérons tous comme dignes de l'honneur auquel ils sont appelés, et comme devant continuer la ville d'ïpres une administration sage et éclairée. Ce qui a été vicié, ce sont 'es principes qui or.t semblé servir de bannière aux électeurs; mais en fait de personnes, les choix ont été générale ment bons. L'occasion se présentera de dévéiopper nos idées sur ce sujet. M. filulle a désisté de sa réclamation men tionnée dans notre dernier n° ainsi les élections laites ne seront plus modifiées, si ce n'est pour motif d'incompatibilité. Bruxelles18 juillet. L. M. se rendront au camp de Beverloo le ao. - Dix douze fourgons, des équipages de S. M., chargés du mobilier nécessaire pour l'ameublement royal, sont partis le 14 pour Beverloo. - On lit dans le Ptècurseur d'Anvers: Les gens qui élèvent des perioquets ont souvent la manie de leur apprendre pronon cer des injures ou des sottises, ce quicomme cela est arrivé ce matin, peut donner lien des quiproquo, souvent fort désagréables. Un monsieur ayant l'air fort tranquille, en passant sur le quai d'un de nos bassins, s'en tend appeler plusieurs reprises, par un mot français qu'en bonne compagnie on ue pro nonce pas, mais qui est le synonime de pol tron. 11 se retourneue voit ptès de lui qu'un autre individu; il hésite, mais le mot malen contreux est prononcé de nouveaualors ne doutant plus que ce soit par la personne qui seule est ptès de lui, il lui demande raisou de cette insulte et veut absolument que son cartel soit accepté: discussion vive, les passans se forment en cercle et la chose allait devenir sérieuse, si une jolie petite perruche, n'avait recommencé ses innocentes invectives. Les éclats de rire remplacent alors la colèrele courroux de monsieur se dulcifieet lut même prend part l'hiralilé commune, eu saluant liès-poliment son adversaire, qu'il laisse trauquillemenl suivre son chemin. - On écrit de Liège, le 14 juillet: Dans le courant de l'année 1827, un en fant du sexe masculin, de l'âge de deux ans et demi, (ut enlevé aux époux Mossay, do micilies Outre-Meuse, Liège, par la nommée Marie-Jeanne Duchêne, leur servante. La justice, informée du fait, fit toutes les per quisitions possibles pour découvrir le lieu de la retraite de celle-ci et parvenir son arres tation: mais ces recherches furent infructueu ses. De son côtél'épouse Mossay fit de nom breuses démarches aux mêmes fins; ella parcourut même pour ainsi dire toute la Bel gique sans obtenir le moindtesuccès, elle était livrée au chagrin le plus profond, lorsque un jour elle apprit que la fille Duchêne devait se trouver dans les environs de Maeseyck; elle s'y rendit immédiatement et parvint la découvrir et la faire arrêter. Ramenée dati3 hs prisons de celte ville, la fille Duchêne fut traduite devant la cour d'assises de Liège, qui, par arrêt du 24 septembre 1S32la Condamna comme coupable de l'enlèvement de l'enfant dont il s'agit, la peine de cinq années de réclusion et l'exposition, peine qu'elle subit actuellement dans une des mai sons de force du royaume. La fille Duchêne a soutenu, devant lacour d'assises avoir déposé le jeune Mossay dans l'hospice des enfans trouvés, rue S'e-Margueritea l'aris; mais les recherches faites dans cet établissement sont demeurées sans résultat. La dame Mos say, après être parvenue faire arrêter la fille Duchêne, espérait retrouver l'enfant qui lui avait été enlevé, mais elle fut trompée dans son attente, cette fille était seule et n'avait plus l'enfant en sa possession il paraît certain qu'elle avait parcouru uue parlie de la France avec l'enfant et l'avait vendu pour une somme de cinquante francs des faiseurs de tours, qui, de leur côté, semblaient l'avoir aban donné vers la frontière de France. L'enfant

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1