a JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Annëe.f N° 196!$. MERCREDI, 27 JUILLET 183 L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissent, de Courtrai et d'Y près, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient franc. OUVERTURE DES PORTES di la vills. Du ir au 3i juillet, 5 1/2 heur. FERMETURE DES PORTES di la villt. Du iT au 3i juilletg 172 heur 61» 6c nittibeA L'an 1711, le ai juillet, le czar, Pierre I jse sauve avec son armée des mains des Turcs. De toutes les expéditions militaires du czar Pierre-le-Grand. Taffaire du Pruth est celle où il courut le plus grand danger. Il se trouvait sans provisions, ayant la rivière le Pruth derrière lui, cent cinquante mille Turcs devant lui, et quarante mille Tartares qui le harcelaient con tinuellement droite et gauche. Dans cette extrémité, il dit publiquement Me voilà du moins aussi mal que mon frère Charles l'était b Pultava. I7g8, le 32, le général Bonaparte entre dans la ville du Caire en Egypte. Dès que Bona parte se fut emparé de la ville d'Alexandrie, il ne perdit pas un instant pour marcher vers le Caire, faire remonter le Niloccuper tous les postes de la côte, profiler de la première im pression, et attendre les Mamelucksavant que les beys eussent pu concerter un plan général de défense il ne commit point la faute qui coûta si cher saint Louis, lorsquepour avoir at tendu trop longtemps Damiette l'arrivée du comte de Poitiers, il laissa écouler la saison favorable aux opérations. 1705, le 23, mort d'Oatès. Titus Oatès Anglais né vers Tan iCig, fut d'abord ministre de l'Eglise anglicane, puis jésuite, ensuite apos tatet enfin Athée. Après avoir demeuré quel que temps en France, il retourna en Angleterre, et s'y signala par des calomnies atroces- Il accusa juridiquement, en 1678, les catholiques anglais d'avoir conspiré contre la vie du roi Charles II et des protestons Anglais, de concert avec le pape, les jésuites, les Français et les Espagnols, pour établir, par cet horrible attentatla seule réhgion catholique en Angleterre. 1719, le 24, Louis XV assiste une séance de l'académie des belles-lettres. a Lorsque le roi Louis XV, alors âgé de neuf ans, voulut bien u se rendre, le 24 juillet 171g, une assemblée de l'académie des belles-lettres, M. Fréret qui n était en tour de lire, dit l'historien de l'acadé- mie, traita un sujet aussi heureusement adap. té l'occasion présente, que s'il eût été choisi expiés pour le rapport qu'il avait au goût et n aux arnusemens de sa majesté. C'est une dissertation très curieuse et même très morale sur le jeu des échecs. 1713, le 25 on découvre l'antienne ville d'herculanum, située entre le mont-Vesuve et la ville de N aptes. i58i, le 26, fondation de la république des Provmces-Unies. 1778, le 27, écroulement désastreux d'une carrière de Mesml-Montant.Le 27, onze heures du matin, une carrière près du chemin de Mesml-Montant, s'étant écroulée tout coup, sept personnes qui se promenaient sur le bord de cette carrière furent ergloutis sous les terres qui s'éboulèrent dans un espace assez considérable. 8 B L G I Q C ypres 27 juillet. S. M. la Reine des Belges, toujours empressée a s'associer a tous les efforts faits pour le soula gement de la classe indigente, a fait remettre a la commission de l'exposition au profit des pauvres, différents objets d'une exécution par- laite. Ces témoignages d'affection de notre auguste souveraine, a l'égard de nos concitoyens malheureuxont éveilléde plus en plus la charité de la classe moyennée. Le nombre d'ouvrages de mains et d'autres objets, destinés pour le tombolas'augmente rapidement et tout fait présager, qu'a l'ouverture des salles, fixée au 8 du mois d'août prochain le public ne sera pas moins empressé a les visiter qu'a contribuer a l'heureuse issue de cette entreprise philanthropique, en prennant des nombreux bil lets, dont le prix sera fixé la portée des moyens de chacun. Bruxelles25 juillet. A l'occasion de l'anniversaire de l'inaugu ration du RoiM. le procureur du roi a donné l'ordre de mettre en liberté plusieurs habitans de la campagne détenus pour frais de justice. - Un arrêté royal détermine le nombre des intendanset tégle leur avancement. Selon l'ts* pril des dernières lois militaires, le cadre de l'intendance se composera de 3o fonctionnai res, savoir: 1 intendant en chef, 1 de ire classe, 4 de 2e, 10 sous-intendans de 1" classe, 5 de 2e, 5 adjoints et 3 aspirans. - Un événement déplorable a mis le 33 au soir en émoi tout un quartier de Bruxelles. Vers six heures une détonnalion de deux coups de pistolets se fil entendre dans une chambre au second étage de l'estaminet-res- tauraut appelé Hôtel des Messageriesrue de la Madelaiue; c'est celle qu'occupaient depuis quatre jours un jeune homme et une jeune dame venus de Paris On monta au bruit de la délonnationet l'on tiouva sur le plan cher de la chambre les cadavres de deux per sonnes qui venaient de se suicider avec des pistolets que chacune d'elles tenait encore la main. D'après les indications d'un passeport trouvé sur le jeune homme, il s'appelle Van- derputte, âgé de 20 ans, étudiant en méde cine, né et domicilié Paris. La femme qui paraît âgée également de 20 32 ans, n'est pas connue jusqu'ici. Il paraît qu'ils auraient été portés cette terrible détermination par l'arrivée Brux elles, dans la matinée du 23, d'une autic femme, ancienne maîtresse du jeune homme qui venait de Paris pour le rejoindre. Quoique ces deux malht ui eux jeunes gens eussent une mise assez décente, ils n'avaient point d'autres effets avec eux que ceux dont ils étaient vêtus; et l'on n'a trouvé dans les poches du jeune homme, que cinq six piè ces de cinq centimes, et une reconnaissance du mont-de-piété de Paris, pour dépôt d'un giliet de diap. Les pistolets dont ils se sont s rvis pour se tuer, sont de petits pistolets en cuivre, tout neufs, et qui paraissent avoir été achetés récemment. Un des deux a crevé dans l'explosion. La justice s'est hâtée d'informer de l'événement. - Le rédacteur-correspondant d'une feuille de Paiis, la Paixlequel se trouve en ce moment Bruxelles, rend justice en ces ter mes au caractère belge qui a été méconnu par quelques écrivains français: Celte Belgique trop peu connue est traitée avec une légèreté bien présomptueuse, une malice bien inconvenante, par quelques beaux esprits qui ont tout dit quand ils ont jeté eu pâture la frivolité quelques traits bien sein— tillatis d'une littérature et prétentieuse tour mentée. IN 'en déplaise ces prétendus obser vateurs qui font consister tout le mérite d'un peuple dans une disposition d'esprit plus ou moins légère et faede, le peuple belge a droit la haute estime des hommes qui savent ap- ptécier le patriotisme sans ostentation, l'es prit sans bigoterie, la sagesse sans pédautisme, la scieuce sans présomption: sous le rapport des ans, architecture, peinture, sculpture, la Belgique a produit des talens qui le dispu tent l'Italie, l'Espagne et la France. Ceux qui se plaisent dénigrer un tel peuple ne prouvent qu'une chose, la puérilité de leur esprit et la témérité de leur jugement. - M. le ministre de l'intérieur a décidé que des lunettes méridiennes, indiquant le temps vraiseraient élablies dans les principales localités du royaume. On commençera par les villes d'Auvers de Matines, de Bruxelles el de Termoude, et ou coulinuera au fur et

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1