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JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
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A la révolution de i83o, M. Willmar, sur
(N° 1972.)
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SAMEDI, 27 AOUT i836. V t(XX™ Anne'e.)
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OUVERTURE DES PORTES
D1 LA TILLE.
Du îG au 31 août, 4 172 heures.
FERMETURE DES PORTES
DR LA VILLE.
Du 16 <zu 31 août, 8 172 heures
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L'an 1270, le 25 août, Mort du roi de France,
Saint l.ouisen Afrique. Louis 1X(Samt)
fils de Louis VIIl et de Blanche de Castille
avait succédé son père en 1226, sous la tutelle
de sa mère, qui réunit pour la première fois
les qualités de tutrice et de régente. Louis IX
paraissait un prince destiné réformer l'Europe
si elle avait pu l'êtrerendre la France
triomphante et policée et être en tout le mo
dèle des hommes. Sa piétéqui était celle d'un
anachorètene lui ôta aucune vertu de roi.
Une sage économie ne déroba rien sa libéralité
il sut accorder une politique profonde avec une
justice exacteet peut-être est-il le seul souve
rain qui mérite cette louange; prudent et ferme
dans le conseil, intrépide dans les Combats
sans être emportécompatissant comme s'il
n'avait jamais été que malheureuxil n'est pas
donné l'homme de porter plus loin la vertu.
1788, le 26, L'archevêque de Sens est brûlé
en ajfigie par la populace de Paris. L'arche
vêque de Sens ayant été forcé de quitter le
ministère le 25 août, le lendemain 26, le peu
ple s'étant attroupé la place Dauphins, alluma
un Jeu de joie et y brûla un nianequin grotes
que revêtu d'une soutane rougeet représentant
le cardinal ex-ministre.
i5go, le 27, Mort du pape Sixte-Quint.
Félix Feretli, né le 25 décembre 1521 dans les
grottes de Montalte, village de ta Marche-d'An-
cône gardeur de pourceaux ensuite cordeher,
général de l'ordre, l'évêque de Saint-Agathe
enfin cardinal de Montalte fut élu pape le
24 avril i585.
a II G I Q II E.
Bruxelles7.5 août.
Le Courrier belge publie une notice sur
M. Willinar qui vient d'être nommé ministre
de la guerre, eu remplacement de M. Evain. Il
la reçoit, dit-il, d'une personne paifaitemeut
en état de juger cet officier-général, et d'ap
précier les causes qui l'ont amené au poste
eminenl qu'il occupe depuis dois jours. Voici
les principaux passages de cette notice:
M. Willmar est l'ancien camarade d'école
du généialGoblet. Il est entré en même temps
que lui au service de France, où il a servi
comme officier du génie, pendant les trois ou
quatre dernières années de l'empire. Il a quitté
le service de France après la bataille de Wa
terloo-, en qualité decapitaine en second, pour
rentrer daus sa patrie où il obtint de l'emploi
dans le corps des ponts et chaussées.
les instances de ses anciens camarades, passa
dans le nouveau corps du génie belge, avec
le rang de lieutenant-colonel, tout eu conser
vant sa position dans celui de ponts et cli ius-
sées, et avec la faculté d'y rentrer, lorsque
les besoins de la patrie ne réclameraient plus
ses services. Eu juillet 1831 il fut promu au
grade de colonel; eu celle qualité, il fil la
campagne du mois d'août comme chef d'éiat-
rnajor du commandement en chef du géuie.
En 1833il fit sa première appai mou sur
l'horison politique, comme premier commis
saire chargé de négocier la convention
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de
Zouhoven il reçutcelte occasiou et la
lo s, la décoratiou de Léopold et de la légion
d honneur. Plus tard il fut destiné remplacer
provisoirement. ftl. le généial Goblet, en
qual.téd'irispecleur-géuéial des fortifications.
- M. Willmar est d'une politesse exquise,
plein de formes, mais un peu affecte; il a
toutes les manières insinuantes piopres aux
diplomates. Toutefois, 1. y a dans sou caiac-
tere quelque chose de celle fermeté distinc-
live qu'il a de commun avec tous les Luxera-
bouigeois, ses compatiiotes. Oa lui accorde
des capacités comme ingénieur civil, et une
grande aptitude au travad. Sous le rapport de
ses connaissances militaires, il ne lui a été
guère possible jusqu'ici d'en faire preuve,
car il ne s'est point encore trouve en posiliou
de pouvoir les dévélopper. Il nous faudra
donc attendre ses œuvres, pour pouvoir les
apprécier avec connaissance de cause.
Le Roi, en jelaut les yeux sur lui, pour la
place émiuente qu'il vient de lui accorder,
s'est laissé guider par les moufs suivaus: il a
voulu un homme indépendant de toute coterie
et de tout esprit de parti; d'un caractèie
assez conciliant et assez ferme, la fois, pour
donner toute garantie possible aux officiers-
généraux français, sans trop blesser ies offi
ciels belges.
- On écrit d'Ostende, le 22 août:
Le Roi accompagné de la Reine est déjà
sorti plusieurs fois. Hier dimanche. L. M se
sont promenés long-temps sur la digue con
fondus dans la foule des promeneurs.
Les fêtes et les arausemens commuent at
tirer tous le soirs au Casino les nombreux
étrangers qui se trouvent Ostende, ainsi que
les ptincipales familles de la ville. Les plai
sirs y sont très-variés.
- Le a3 au matin la femme d'un barbier de
la rue de la Mâchoire a accouché pour la
première fois, après dix ans de mariage, de
trois gros garçons bien porlans, ainsi que la
mère qui est dans la quarantaine. {Mercure.)
- On lit dans le Journal des Flandres
Dans l'après-dîné du a3 une cliarelte
chargée de prisonniers est entrée en ville, en
destination de notre maison de Force. L'un
des détenus, décoré de juillet, ce qu'on
nous rappoite, ne cessait du haut de la cha-
reltede crier: vive la république française!
Une foule immense suivait la charrette qui a
dû s'arrêter plusieurs fois. Le jeune exalté
avait enivré tous ses compagnons d'infortune;
on assure même que les gendarmes avaient si
mal fait leur office pendant le trajet, qu'ils
avaient eux-mêmes bu quelques verres de
trop. Enfin on est parvenu, non sans peine,
faite entrer la charrette dans la maison de dé
tention, aux cris de vive la république fran
çaise! proférés par tous les détenus, y corn-,
pris les femmes et les enfans.
On assure, dit la Gazette van Gendque
ce républicain français est le sieur Colombal,
réfugié d'avril, évadé de la prison de Mont-
St-iMichel en Normandie, qui a résidé depuis
eu Angleterre et s'est rendu ensuite en Bel
gique où il a été arrêté Liège, et que la
gendarmerie l'a conduit a Ostende où il doit
s'embarquer de nouveau pour l'Angleterre.
- Il est intéressant de faire connaître d'une
manière pratique comment en Prusse la nou
velle loi sur les concessions des chemins de
fer a été envisagée par les sociétés constituer
pour la construction des chemins de fer. Nous
en avons un exemple récent l'occasion d'une
assemblée générale Eiberfeld pour la con
struction d'un chemin de fer de cette ville
Wissau. C'est une des sections du chemin de
fer qui doit lier le Weser au Rhin. Toutes
les objections la loi précitée étaient subor
données la répulsion de privilège que le dé
partement des postes pourrait réclamer, la
société persistant dans le principe que cette
administration aurait payer pour la fic-
quenlaiion de la roule le péage général et
commun tout autre exploitant. Ensuite la
société se proposait de négocier avec le gou
vernement afin que le résultat net de ro'/o
en faveur des actionnaiies soit indépendam
ment du fond de téserve. Ainsi, il faut espé-