ver que le gouvernerntml prussien fera droit aux prétentions réellement modérées expri mées de la part des actionnaires et que bieutôt on pourra prouver que malgré la nouvelle loi, jugée défavorablement d'abord l'esprit d'entreprise en Allemagne pour ces chemins de fer ne se rebute pas, mais qu'au contraire, il, s'y livre dans des vues d'utilité générale. - Lfue grande quantité de marbres blancs viennent d être déposés l'église cathédrale de Malines; ils sout destinés au monument du défunt archevêque, le prince de Méan. Les travaux pour le placement vont commencer. Il parait que ce monument sera très-considé rable, car il aura de 28 do pieds de hauteur, le tout eu marbre blanc. - Dans la nuit du 2 1 au 22 courantcinq détenus se sout évadés de la prison de Mal. L'évasion a été signalée le 23, 4 heures du matin, par les deux veilleurs de nuit; et ce qui ferait supposer, ou qu'elle a été bien se- cietement concertée, ou qu'elle devait être plus nombreux, c'est que ies 12 prisouuiers restant ont déclaié qu ils ne savaient quel moment elle avait eu lieu; que la veille ils s'étaient tous euuiviés, le concierge leur ayant procuré 637 bouteilles de geuievrc daus l'après-midi. - Ou écrit d'Anvers, le 24 août On a des nouvelles de Lisbonue jusqu'au 1 1 de ce mois. Elles se réduisent uue seule ligne: la ville est tranquille, et le trésor, vide. On a reçuau Lloyds des leiiresd'Oporlo portant la date du 12; elles rie fout aucune mention de l'msurrectiou que les journaux français aunouçaienl avoir éclaté dans cette ville le 8. - Ou écrit de Gand le 24 août Un fait bien déplorable vieut de se passer la ménagerie de M. Martin. Dans l'apiès- tliuer d'hier un individu s'étanl place pies de la cage des tigres malgré la clôture des représeoialiousel nonobstant les avei tissemeus reitéiés des assistans, a eu l'incoucevable im prudence de carresser, plusieurs reprises, les pattes d'un tigre. Cet animal, reprenant le caractère féroce qu'on lui connaîta saisi le poignet de l'infortuné et puis son bras. Sans l'arrivée et la présence d'esprit de M. Martin, cette partie de son corps aurait été dévotee iiifalliblemeril. Le malheureux a été trans porté de suite l'hôpital, et l'on espere qu'ou ne devra lui amputer que quelqus doigts de la main. 11 se uomme J.-13. Vauderplaetseo, et exerce la professiou de tailleur, rue de la Longue-Monnaie. Jdes Flandres.) - On éciil de Liège, le 24 «tout: Son Exc. M. le chevalier da Caniara, mi nistre de Portugal la cour de Biuxelles, logé la nuit dernière l'hôtei du Favillon Anglais. 11 se rend Cobourg. - Les journaux hollandais annoncent que la princesse Frédéric des Pays-Bas est accou chée, le 23 août, d'un enfant mâle. .Voici l'arrêt qui a été prononcé en cause du major Lenaers contre le major Boulanger qu'il accusait de calomnies La cour, vu les pièces du procès pris en considération tout ce qui est relatif la cause; Attendu qu'il conste au procès que le 24 avril dernier le prévenu Boulanger, étant dans le bureau du quartier-maître du i5e régiment de réserve Bruges où se trouvaient plu sieurs sous-officiers dudit régiment, a déclaré que le major Lenaers avait fait plusieurs fois banqueroute Anvers qu'il était un infâme et un faussaire, mais qu'il u'est pas prouvé qu'il aurait répété ces propos au café Foy dans la même ville; Attendu que d'après la disposition de l'art. 367 du code pénal commun, il faut pour que la calomnie existe que l'imputation des faits y spécifiés, ait en lieu, soit dans les lieux ou réunions publiques, soit dans un acte authen tique et public, soit dans un écrit imprimé ou non, qui aurait été ailiché, vendu ou distribué; Attendu que le propos teuus par le prévenu coutre le major Lenaers, ne réunissent pas les conditions exigées par la loi pour constituer le délit de calomnie, par la raison que le bu reau d'un quartier-maître, destiné spéciale ment l'administration des affaires du régi ment qui s'ouvre et se ferme selon la volonté de ce fonctionnaire, où chacun n'est pas libre de se rendre selon son désircomme aux au diences, d'un juge-de-paix, d'un tribunal ou d'une cour, ne peut être considéré comme un lieu public Attendu que la loi exigeant pour les ex pressions outrageantes qui renfermeraient l'imputation d'un vice déterminé les mêmes conditions que pour la calomnie l'art. 375 ne peut non plus trouver ici son application; Mais attendu que si les expressions dont s'est servi le prévenu n'ont pas le double ca ractère de publicité et de gravité requises par les articles précités,elle ne peuvent néanmoins échapper aux peines de simple police commi- nées par les articles 376, 464 et 465 du même code Par ces motif L'auditeur-généralentendu par l'organe de son substitut dans ses moyens d'accusation et dans son réquisiloir l'appui. Ouï le prévenu daus ses moyens de défense et daus ses conclusions développées par Me* Fontainas et Spihhooru ses défenseurs. FeSant droit Déclare le major Boulanger coupable d'in jures et d'expressions outrageantes l'égard du major Lenaers. Et vu les ati» 3-6, 464 et 463 susdits, dont lecture est donnée l'audience Condamne le prévenu cinq jours d'em- prisonn: ment et aux trais du procès. - Ainsi jugé et prononcé en audience le 23 août i836. HOLLANDE. On lit dans le llandelsblad Le fameux professur Schollen a prêché deux fois dimanche, 14» Oud-Alblar', près d'Ulrecht, dans une grange, devant un audi toire de 3 4^0 personnes, parmi lesquelles on remarquait le bourgmestre de l'endioit, partisan zélé de ce novateur religieux. FRANCE. Paris, 20 août. On avait annoncé dernièrement que M. le duc d'Orléans était assez gravement malade. Celle assertion était complètement inexacte sinon fausse. Depuis l'expédition de Mascaia, M. le duc d'Orléans s'est toujours plus ou moins ressenti des suites de la fatigue que les excessives chaleurs du climat africain lui but occasionnée. L'indisposition de M. le duc d'Orléans n'a été autre chose qu'une légère irritation d'entrailles, laquelle avait presque disparu, lorsqu'il fit son dernier voyage d'Al lemagne. Alors le mal, excité de nouveau par la rapidité des excursions du ptiuceet par la fréquence de ses déplaceinenssembla uu moment devenir plus intense. Mais gtâce aux soins du docteur Pasquier et l'influence d'un repos déclaré nécessaire, que le duc d'Orléans a observé pendant quelques semai nes, le mal s'est considérablement affaibli el a fini par céder entièrement au régime. Le prince était d'autant plus impatient de ce ré sultat, qu'il se disposait partir pour le Camp de Compiègne. S. A. R. part en effet le 21 dimanche, midi. Elle est accompagnée des généraux Baudrand et Mai bol, ses aides- de-camp; de MM. de Monlguyon, Cbabaud- Laiour, Berlin de Vaux et d'Elcliingenses ofliciersd'ordonnance, el de M. de Boismillon, son secrétaire. Les gens de service de la maison du prince sodI partis depuis cinq jours. - Le département de la Corse va élever un monument la mémoire de Napoléon dans sa ville natale. Ce monument doit se composer d'une colonne de granit sui montée d'une statue semblable celle de la place Vendôme. Uue souscription a été ouverte pour subvenir aux frais. Le conseil-général de la Corse, en volant une somme de 3o,ooo fr., a fait uu appel aux autres départemens de la France: le conseil-général de la Seine, lépondant cet appel, a, dans la cession qu'il vient de tei- miner, voté une somme de 5,000 fr. - Les nouvelles du Midi, quant la récolte des céiéales, sont fort tristes. Depuis dix ans, écrit on de Toulouse, la récolle des blés n avait été aussi mauvaise. Heureusement la vigne el dans l'étal le plus prospère, et sauf le chapitre des accidens tout annonce des vendanges non moins lemurquables par la quantité que par la qualité. - On lit le 21 au soir dans un journal la nouvelle suivante qui nous semble avoir grand besoin de confirmation Des lettres ai rivées ce matin Paris annon cent qu'une violente insurrection a éclaté la 8 août Oporto. Dans le premier momeDtles insurgés ont eu le dessous, mais tout porte

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2