HOLLANDE. FRANCE. gouvernement n'en employât plus d'autre pour le timbre. - Malgré le succès mérité du dictionnaire de l'Académie française, la vogue du diction naire de Boiste ne se ralentit pas; c'est qu'il s'adresse un plus grand nombre de consom mateurs. Le dictionnaire de l'Académie exige sa suite d'autres lexiques. Le dictionnaire de Boiste est lui seul une encyclopédie de la langue, outre qu'il comprend tous les mots usuels de la langue vieillie et du langage mo derne qui ne se trouvent pas dans l'académie, Boiste contient encore la géographie, la bio graphie, les sciences les synonymes les ho monymes, la grammaire. L'édition que M. Langlet a annoncé 18 fr.au lieu de 86. en deux énormes volumes, est riche encore du supplément de Charles .Nodier et des mots admis par Raymond, c'est là un vétitable dictionnaire des dictionnaires. - Le Moniteur publie divers arrêtés où il est question d'élections municipales faire dans diverses communes rurales des provùici s de Maioaut, Limbourg et Narnur. - M. le marquis de Bodes, membre du sé- l)at, vient d'être nommé chevalier de la légiou- d'bonrieur, par S. M. le roi des Français. - Ou écrit d'Ostende ig août Jeudi a5, l'occassion de la fête de la Reine, a eu lieu un bal paré la grande salle de l'hôtel de la société de S1 André, auquel ont assisté L. A. les princes A'b- rt et Ernest de Saxe-Cobourgainsi que madame Le bon qui a valsé avec les jeunes pi inces. La société était nombreuse et bien choisie; de long-temps un plus beau bal ne s'est vu Oslende, Aussi fait-il le plus grand honneur MM. Keveis père et fils qui n'ont lieu né glige pour le rendre biillant.On nous assure q i un second b.il auia lieu jeudi soiret qu'il Sera houoiéde la preseuce de L. M. le Koi et la Heine qui ont manifesté le désir de voir répéter ce bal. Il sera précédé comme celui de jeudi dernier d'un bal d'enfatiS, dont l'at trait et le charme sont ou ne peur plus aiiùant, M Kevers fils professeur de danse Biuges dirigera le bal. Pilote. - On lit dans le Journal du (Commerce d'sfnvetsle 3 srptenibie: Ou nous rapporte qu'hier un jeune homme de Borgerhout en labourant un champ dans les environs du chemin de fer a l'endroit dit le Rolwagen y aurait trouvé, la profon deur de quelques pieds, un coffre renfermaut un petit trésor. Cela n'aurait sans doute rien d'extraordi naire, car de telles trouvailles sont assez fré quentes, mais ce qu'il y aurait de singulier dans cette affaire c'est qu'un borderuux éuu- méiant les espèces d'or et d'argent loules au coin du roi de Prusse, se trouverait joint au trésor et indiquant la date laquelle le dé(,ôl a été fait et qui ne remonte qu'à 18 4 Of» par qui et dans quel but a été fait ce dépôt? ^oila uue éiiigcae dont le mot se trouve peut- être dans le billet mystérieux rruformé dans le coffre trouvé. Une lettre particulière adressé au Hnn- delsblad dément le bruit qui avait couiu que la Uuchesee de Berry aurait paru Aix- la-Chapelle. C'est la présence en Cette ville de deux dames déguisées en hommes et qui n'é taient nen moins que de grands personnages qui a donné lieu ce conte. - La ménagerie du célèbre M. Martiu se trouve eu ce moment Amsterdam. Parii3 septembre. Le procès de M. Devisme, l'armurier qui a fabriqué la canne dont s'est setvi Alibiud, a été appelé le 31 août la sixième chambre de police correctionnelle. Malgré sa défense, M. Devisme a été condamné uue amende de i fr. et la confiscation des armes saisies; le tribunal a pris en considération la bonne foi de cet ainiurier qui pouvait se cioire autorisé la fabrication de ses cannes- fusils par les termes d'un jugement qu'il avait obtenu il y a déjà longtemps. - M. d'Argout est arrivé Paris, le 3t août, trois heures et demie du maiin. - La voilure du roi de Naples a veisé sur la rouie d'Avignon entie Badaiiidesel Sorgues, le roi n'a pas été blessé et a pu Continuer sa rouie: - On écr it de Paule 25 août Quoi qu'tti aient dit quelques journaux, noue organisation se pomsnil avec la plus grande celéiiie; il airive journellement des deiachemens de tous les légimeris les plus rapprochés des Pyrénées- ce soni des hommes foils, lobuste et pleins de bourre volonté ils sont tous volontaires. La legiou Sera composée de 5 bataillons, et peut être plus si cela est nécessaire; ce qui, goo hommes par bataillon, foi meta un ef fectif de 45oo fantassins, deux batteries dont une d'obusieis de montagne, en tour douze pièces, seivies par 200 cuioimieis. Quaiie escadrons de cavaleiie que l'on foi me a lar- bes environ 6oo chevaux. L'ariilleiie, avec caivsous, forges etc vient d'arriver l'in- siarit La cavaleiie viendra nous rejoindre au moment de notre dépait, qui est fixé aux premiers jours de septembre poui lesdtux jnenriers et peut être le troisième bataillon. Ces troupes partiront sous les ordres du co lonel Josse. Le lieuiei'aiii-colouel et le major resteront Pau pour terminer l'organisation des vieux autres. Le général Harispe est ici pour quelques jours et presse l'organisation. - Ou lit le a au matiu dans le jourual légi timiste la France Minuit- On dit ce soir, et l'on affi.rae même que M. Sébastiaui a accepté aujourd'hui la présidence du conseil et le portefeuille des affaires étrangères. M. Guizot prend l'inté rieur; mais selon les mêmes nouvelles, M. de Montalivel aurait refusé le ministère du com merce, quoique l'on y lailacbât la police et les beaux aits, que M. Guizot lui céderait, - On lit dans le Journal des Débats Le Ier, vers «rois beuies et demie, ou a vu passer sur le Quai aux Fleurs, un cortège composé de 2 ou 3,ooo personnes environ deux deux, qui, toutes, chapeau bas et la boutonnière ornee d'immortelles, suivaient un modeste char funebie. Ce convoi était Celui d'un ouvrier nommé François Gaulai, moit l'hospice de la Clinique, rue de l'Ecole de- Médecine, et que ses amis s'en allaient pi ésenter l'église française, rue du Faubourg Saiui- Marlin, pour le reconduire ensuite au cimcliete Mont-Parnasse. On annouce ce soir que la police s'est portée celle nuit dans une nraisou du Cloître- Saint Benoit, où une réunion assi z nombreuse s'était formée la suite de ce convoi. Ou pré- leud que les membres de cette léuuion étaient armés; qu'ils ont fait résistance, et qu'une lutie assez vive s'est engagée, la suiie de la quelle onze personnes ont été arrêtées. Elles paraissent appartenir, pour la plupart, la classe ouvrière. Deux officiers de paixauraieut été blessés. En vertu d'un mandat décerné par M. le préfet de police, une perquisition a eu lieu impasse Saint Sebastien. Celte perquisitiou a amené la découverte de munitions de gueite, déposées dans ce domicile. Un commissaire de police, accompagne de plusieurs officiers de jiaix et de serg' lis de ville, était chaigé de celle opération. Onze individus, la plupart ouvrieis mécaniciens, éiaietil réunis dans la chambre On assure que plusieuis d'enlieeUX ont opposé une vive résistance; mais apies une lotit- de peu d'iustans, ils oui éie désai mes et conduits immédiatement la piéfectuie de police. M. le commissaire de police a procédé ensuite a la perquisition La chamLne était presque eniieii uieiii dégarnie de meubles. Ou a saisi qu-lques paqueis de cat louches et de balles M Zangtacotiii a commencé aujour d'hui même I lu.si i net ion de celle afl.ui e. Quelques éiudians qui pi obnblt meut s'e- taieni liués de iiop copieuses libations, nous aimons du moins le moire, s'eiaieni rendus lundi soir au bal de Desnoyeis, chaus sée du Maine. Ces jeunes gens fumaient au milieu du bal suis avoir é^ard aux regletuets n n qu'ils violaient notablement. Sommés par des gardes municipaux vie soilir du bal, ils ont lésisié. A loi s il s'est engagé une luire dans la quelle les gardes municipaux, inféneuis eu uorubre, ont été fort maltraités. Contraints par la violence, ils ont essayé de degaîner leurs sables, qui leui ont été arrachés des mains. Des soldais d un poste voisin accourus pour prêter main forte a la police et rétablir l'ordreu'oul pu qu'à grautie

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2