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JGU R N A L
R LA FLANDRE OCCIDENTALE.
SAMEDI, 10 SEPTEMBRE i83G.
(N° 197G.}
XXme Année.)
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dr la rillr.
Du iT au i5 septembre, 8 h.
bpfcewié tu)eA
L'an 1760, le 8 septembre, Ees Anglais se ren
dirent maîtres de Mont-Réalet par suite de
tout le Canada.
1710, le g, Philippe V est chassé de Madrid
par l'archiduc Charles. Après la perte de la
bataille de Sarragosse, Philippe V se rit obligé,
pour la seconde fois, d'abandonner sa capitale,
et l'archiduc Charles, son compétiteurentra
Victorieux dans Madrid; mais tous les habitons
s'enfermèrent dans leurs maisons et de tout
l argent que l'archiduc fit jeter sur son passage
il n'y eut pas une seule pièce de ramassée.
1669, le 10, Mort de Henriette de France,
femme de Charles Iroi d'Angleterre. Hen
riette-Marie de France, troisième fille de Henri
IV et de Marie de Médicisnée en 1609, fut
mariée en 1625, Charles 1', roi d'Angleterre.
Sa vie ne fut qu'un enchaînement de catastro
phes plus funestes les unes que les autresqui
;ustifient le nom qu'elle s'était donné elle-même
de reine malheureuse.
15 E L Q U E.
Ypres, 10 septembre.
Aux examens devant le jury nationalM. Auo.
Mabrtens, fils du principal du collège d'Ypres a
été proclamé candidat en médecine avec la plus
grande distinction.
Bruxelles8 septembre.
On lit dans l'Observateur
Un meeting flamand, présidé par Kals
devait avoir lie a le 4 après-midi l'estaminet
le Gravillonrue Gui11er-Put. Mais le maî
tre de la maison avei ti d'avance, refusa l'entrée
de sa maison aux personnes composant la
réunion; celle ci se porta alors dans son ancien
local, l'estaminet du Cheval-Blancoù
une dispute s'engagea entre M. Michaels, ex
officier des cuirassiers et le commissaire de
police Courrouble qui fut malliailé par la
foule et sur le point d'être jeté dans le canal.
La force armée qui survint alors s'empara
avec beaucoup de pciue de Michaels et le
conduisit eu prison. Le commissaire de police
maltraité a reçu plusieurs coups de bâton la
figure.
- On lit dans le Courrier belge
On nous apprend l'instant que M. Kats,
rédacteur du J. flamaud le f olks-f tiend
a été arrêté le 5 au matin, cinq heures et
demie, par quatre gendarmesdirigés par le
commissaire de police Courouble.
Ou a aussi arrêté le sieur Jean Talion, ta
pissier et il paraît que l'on cherche encore
ce matin a arrêter d'autres personnes qui ont
assisté aux réunions du 4 nu soir.
- On apprend que S. M. le Roi quittera
Ostende le 1 1 de ce mois et sera Bruxelles
le 1 2. La reine restera encore pendant quelque
temps Ostende.
- Le général Goblet, qui était parti avec le
Roi pour Ostende, est arrivé le 5 au soir
Ri uxelles, où il restera quelques jours il se
rendra ensuite de nouveau auprès de S. M.
- M. Goblet vient d'être nommé ambassa
deur eu Portugal.
Ou assure que M. Bassompierre quittera le
ministère de la guerre.
Il est question de la rentrée de M. Ullens
au ministère de la guerre en qualité de chef
de division de l'administration, f Observât.
- Le Courrier dit avoir ap^.rîo d'au.
nière positive qu'il n'y pas eu d'autre
arrestation dans l'affaire du meeting, que celles
de MM. Kats, Michaels el Tuhon. L'interro
gatoire qu'ils ont subi hier, dit-il, chez M. le
juge d'instruction Vandamme n'a roulé que
sur la prévention d'avoir insulté le commissaire
Courouble dans l'exercice de ses fonctions, et
de l'avoir menacé de le faire jeter dans le canal
deCharleroi. Les prévenus sont encore gardé
eu prisou sous mandat de dépôt, pour la suite
de ^instruction judiciaire.
- Il est des familles sur lesquelles le mal
heur semble s'appesantir. Le 4, l'épouse du
sieur Vancalk, boucher Elterbeek est ac
couchée de trois enfans, dont un est mort une
heure après. Le lendemain le père est mort
subitement dans la matinée, et la mère est dans
ce moment très-malade; pour comble de mal
heur cette famille est dans la plus grande
détresse.
- Un des aides-de-camp du ministre de la
guerre est parti pour Paris, afin d'y faire
l'etude d'un établissement militaire, dont l'é
rection en Belgique, sur une grande échelle,
promet d'être fécondé en heureux résultats.
Il s'agirait de former Malines, point central
des communications par chemin de fer, une
manutention militaire qui fournirait non seu
lement aux besoins de la plupart des garnisons
du pays, mais encore un grand nombre
d'établissemens publics et de charité. Outre
l'économie qui doit en résulter pour le budjet
du département de la guerre, on garantirait
au soldat la qualité du pain qu'il reçoit par
l'effet d'un contrôle qui serait exercé sur l'ad
ministration de cet établissement.
- C'est mercredi prochain que se plaidera
Mons, devant le conseil de guerre, l'affaire
de l'invasion de la société de la concorde de
Gand, par le capitaine Lucas. Cependant jus
qu'ici aucun témoin n'est assigné. On plaidera
probablement sur pièces.
- On écrit d'Anvers, le 5 septembre:
Une femme de cette ville vient de donner
un nouvel exemple du danger qu'il y a
abuser des boissons spiritueuses. Hier après
de longues libations elle est morte pendant
que son état d'ivresse durait encore.
- On lit dans le Précurseur d'Anvers, 5
septembre
Hier vers les to heures et demie du malin,
au moment de la masse le feu s'est déçlarft
a Conlich dans la ferme appartenant a M.
Ullens, exploitée par le fermier Wygaerts
l'incendie a commencé dans la grange et s'est
propagé avec une telle rapidité, que tout ce
qu'elle renfermait, outils aratoires, grains,
fourrages et quelques bestiaux, ont été la
proie des flammes, qui se sont ensuite commu
niquées la ferme, ainsi qu'à l'habitation de
maître; rien n'a pu être préseivé, la violence
du vent donnant une telle activité l'incendie
que tous les secours ont été inutiles; heureu
sement le venta changé, car le désastre aurait
pu s'étendre encore considérablement et at
teindre les fermes voisines.
Divers bruits ont couru sur la cause de
cette incendie; on évalue les pertes plus de
100,000 fr. Rien n'était assuré.
- On écrit d'Alost, 4 septembre:
Hier midi, a eu lien l'Hôtel de-Ville,
au son de cloches et du carillon, l'installation
du nouveau conseil de régence. M. le bourg
mestre a terminé la séance par une courte al
locution improvisée el analogue la circon
stance: la cérémonie finie, M. Van der Noot
a réuni sa campagne toutes les autorites ec
clésiastiques, civiles et militaires, où un splen-
dide repas était préparé, des toasts ont été
portés L. M. pendant que la musique de la
Société royale n'a cessé de faire entendre des
airs patriotiques. La fête s'est terminée le soir