par l'illumination des édifices publics, des
arcs-de-triomphe et des principaux quartiers
de la ville.
la diligence de Paris. Un homtne d un certain
- On écrit d'Ostende, 4 septembre:
Les pi inces de Saxe-Gobourg, accompagnés
de M. le général Goblet et de leur suite, ont
été hier visiter la forteresse de Nieuport; les
princes ont été très-satisfait de leur course
ils ont admiré les beaux ouvrages et les bâti -
meus militaires de cette forteresse. Les princes
voulant exprimer leur haute satisfaction ont
fait remettre aujourd'hui une bague de grande
valeur M. Cambier, lieutenant commandant
du génie Nieuport.
- On écrit de Liège, le 5 septembre:
On dit que la fabrique de cristaux du Val
Saint Lambert, l'un des plus beaux élablisse-
mens du pays, vient d'être cédé la banque
de Belgique, pour être formée en nouvelle
société anonyme. Politique.
- On écrit d'Ostende 5 août
Samedi 3, L. M le Roi et la Reine, accom
pagnés de L. A. les pi inces Albert et Ernest
de Saxe-Cobourg, ont honoié de leur pré
sence un bal public par souscription donné
par M. Kevers père, l'hôtel de la Société de
Saint-André. L. M. sont arrivées huit heu
res et demie et aussitôt leur entrée dans la
salle de danse, une troupe de petits enfans des
plus notables familles de la ville allèrent offrir
un bouquet S. M la Reine qui les accueillit
avec sa bienveillance accoutumée. Elles exé
cutèrent ensuite plusieurs danses, sous les
yeux de L. M. Pendant le bal, S. M. le Roi
m m m M J l.« J«,.o lu Julio- 6* Ml oaujo
avec plusieurs personnes. L. M. ne se sont
retirées que passé onze heures.
Hier dimanche 4 septembre, a eu lieu la
première revue de la garde civique sédeutaire
d'Ostende. Une grande partie des habitans
tenus de faire ce service était sous les armes
en parfaite tenue. La 2e revue doit avoir lieu
sous peu pour les gardes qui ont fait connaî
tre les motifs légitimes de leur absence.
- L'instruction de l'affaire du meeting de
dimanche s'est continuée le G devant M. le
juge Vandamme, Parmi les témoins entendus,
se sont trouvés M. Maes, l'hôte de l'estaminet
du Cheval- Blanc, RI. Goeyens, marchand
de bois et M. l'abbé lielsen, qui se trouvaient
comme spectateurs la réunion. {Courrier.)
- D'après ce que dit le Courrieravant-
hier lundi, plusieurs individus sont entrés au
meeting réuni au Cheval-Blancrue des
Fabriques, et il en est sésullé des voies de
faits, au sujet desquels l'hôte a porté plainte.
Le Belge dit que le même jour un individu
que des ouvriers avaient reconnu pour avoir
assisté au meeting de la veille, a été maltraité,
et que dans deux ou trois cabarets de la ville
des inJividus ayant pris la défense des prin
cipes de Kats ont été mis la porte par les
habitués.
- Un singulier événement a eu lieu le 5 au
soir, rue de la Madelaine, lors du départ de
âge était monté en voiture avec une jeune fille
de douze quinze ansque l'on disait être sa
nièce; le signal du départ est donné, et a
peine la voilure est-elle sortie de la cour des
messageries, qu'un jeune homme, frère de la
jeune personne, accompagné-de son aïeule,
et armé de deux pistolets, vient menacer sa
sœur et la forcer de descendre. Le conduc
teur n'eut d'abord pas égard ces menaces et
avança toujours;cependant arrivé au marché,
il fut forcé d'arrêter et ensuite de se rendre
la permanence où une explication eut lieu
la suite de laquelle la jeune fille fut également
obligée d'aller au bureau de police, d'où elle
fut relâchée et mise entre les mains des récla-
mans. Après un retard d'une demi-heure, la
diligence, contenant l'oncle, poursuivit sa
route, et la foule qui s'était accrue de beau
coup se dispersa peu peu.
- On remarque que beaucoup de pièces de
dix gros de Prusse sont mises en circulation
pour un franc, elles ne valent que 6o centimes
au plus. L'on peut facilemeul les reconnaître
l'écussion, ayant pour armoiries un aigle.
- Le 28 août dernier sept militaires hol
landais, en station Philippine, étaient venus
imprudemment sur noire territoire, eommune
d'Assenede, dans le but de s'amuser la ker
messe; ils furent rencontrés par cinq militaires
belges cantonnés Bouchante, qui les arrê
tèrent et les conduisirent au fort Isabelle, où
ils restèrent sous garde, sans éprouver aucun
mauvais traitement; on leur a accordé les vi-
-v«c,o de campagne comme nos propres sol-
dais, dans l'a'leule d'ordres supérieurs.
Le ministre de la guerre, auquel il fut de
suite rendu compte de cet événement, a auto
risé RI. le général commandant supérieur des
Flandres informer de cette arrestation le
général commandant les troupes hollandaises
stationnées en Zélande, en lui déclarant que
notre gouvernement était dans l'intention de
faire remettre ces sept militaires sa disposi
tion, s'il les réclamait. Ces informations ont
été données sans délai au général hollandais
qui s'est empressé de solliciter la remise de
ces hommes, en adressent l'autorité militaire
belge des remercimens de ses bons procédés.
Eu conséquence, les sept Hollandais ont été
rendus le 5 septembre, dans l'après-midi,
au commandant de Philippine, commis pour
les recevoir. Constitutionnel.
- RI. Louis Ancot, pianiste de S. A. R. le
duc de Sussex, vieut de mourir Bruges, sa
ville natale.
- Les craintes que plusieurs journaux
avaient manifestées relativement la prohibi
tion des chicorées en Angleterre se sont mal
heureusement réalisées une loi qui fixe un
droit équivalant une prohibition vieu d'être
sanctionnée et promulguée dans ce pays. Ce
changement va sans doute engager les culti
vateurs restreindre la culture de cette plante,
qui était très-suivie en Belgique.
IIOLLAXDE.
A près la levée du camp de Reyen, qui aura
lieu dans quelques jours, la poste pour l'armée
en campagne sera supprimée et ceux qui y
étaient employés seront mis au traitement
d'attente.
- Celte année il partira de Scheveningen
36 navires destinés la pêche de hareng. C'est
1 de plus qu'en 1835 et 6 de plus qu'en 1834-
- Ou lit dans les derniers journaux de Java,
qui vout jusqu'au 14 mai, que le 22 avril
une terrible inondation avait grandement en
dommage les magasins de sel près de Sumanap,
emporté plusieurs ponts et fait périr un cer
tain nombre de personnes.
FRANCE.
Paris 6 septembre.
La veuve du roi Joachim Murât, la prin
cesse Caroline Napoléonvient habiter la
France, si l'on en croit la Revue de Paris
qui annonce que Rl. de Montalivel lui a accordé
la permission de se fixer dans la patrie dont
l'exil la lient depuis si longtemps éloignée.
- La police a, dit-ondécouverte rue du
Val de Grâce Paris, une fabrique d'armes
prohibées, notamment de cannes-fusils. Deux
frères qui étaient la tête de cette fabrication
sont arrêtés.
- On écrit de Toulon, le 3o août:
Ce matin, neuf heures, le roi de Naples
s'est rendu bord du bateau vapeur le Fer
dinand de la marine royale napolitaine.
Lorsque S. M. sicilienne a paru en rade, ac
compagnée de principales autorités, elle a été
saluée par des nombreuses décharges d'artil
lerie parties de tous les bâtimens. Le Ferdi
nand, bord duquel flotte le pavillon royal
a levé l'ancre 3 heures après-midi. Les
bàlimensactuellemenlsur rade ont dejrouveau
tiré une salve de tout leur artillerie.
Le 8 aoûtles escadres de France et d'An
gleterre, qui depuis quelque temps étaient
mouillées ptès d'Athènes, ont levé l'ancre se
dirigeant vers la Syrie et la Caramanie.
- Le Constitutionnel publie ce qui suit en
date du 4 onze heures du soir: Voici les no
minations annoncées par les partisans de l'a
vant dernier ministère doctrinaire et qu'ils
proclameut devoir être insérées au Moniteur
du 6 septembre, c'est-à-dire après-demaiu.
Rl. Molé, ministre des affaires étrangères
et président du conseil M. Gasparin, l'inté
rieur, avec M. de Remuzat pour sou sous-se-
crétaire-d'état; M. Duchâlel, les finances; M.
Dumon, les travaux public; RI. Persil, la jus
tice M. Soult, la guerre. (Il est mandé sous
la condition de son acceptation, saus laquelle
il n'a point se déplacer. Jusqu'à décision
du maréchal Soult, le maréchal Molilor, mi
nistre de la guerre. La marine, l'amiral Rosa-
mel. M. Duperré n'a pas plus voulu se laisser
séparer de ses collègues démissionnaires, que
M. de Montalivel. Celui-ci a dit avec franchise