i.V.
M. Tbiers, ex-président du conseil, était arrivé
dans cette capitale avec son épouse.
- On lit danslIndicateur de Bordeaux
Un courrier de cabinet espagnol a traversé
Bordeaux hier on assure qu'il était porteur
de nouvelles importantes: les cai listes s'étaient
éloignés de la capitale, où, d'ailleurs, le plus
grand enthousiasme régnait. La garde natio
nale s'était levée en masse pour défendre la
constitution et la reiue. Cinq mille citoyens
s'étaient offerts, dit-on pour se joiudre aux
troupes de Rodil.
- Une dépèche télégraphique, reçue au
jourd'hui de Bayonoe, annonce que Cornez a
perdu r5oo hommes dans un engagement
avec lestroupes constitutionnelles. Jdes D.)
- Le gouvernement reçoit de Bayonue les
nouvelles suivantes
On anuotice qup, le 3 rle brigadier Alaix
a attaqué Gomez Viilarabledo, lui a fait
i36o prisonniers, et pris deux canons et îles
équipages. Rodil est parti de Madrid le 31.
ANGLETERRE.
Londres 27 septembre.
M. Isturitz, qui est en ce moment Paris,
le général Cordova et plusieurs autres per-
souuages qui ont récemment quitte la pénin
sule, sont, dit-on, tellement degoûies par
les actes de la faction ultra libérale, qu'ils ont
déclare leur intention formelle de coopérer
avec don Carlos pour lui faire recouvrer sou
trône. Morning- Post.
- On lit dans le Manchester Guardion de
samedi
C'est avec le sentiment de la plus profonde
douleur que nous annonçons la mort de la
chanteuse distinguée et incomparable, Mme de
Bénot, décédée cette nuit, en celle ville,
Y Hôtel des sirmes de Mosley après une
maladie de g jours. Le ruedeciu Belloni est
resté auprès d'elle jusqu'à sa deruiere heure.
Depuis mardi, j ruroùelle se leva uu moment,
comme on l'a dit, elle paraissait plongée dans
une profonde stupeur, son pouls devenait de
plus eu plus languissant et sou mal présentait
encore d'autres symptômes allarmans. Jeudi
vers deux heures après midi, elle devînt in
sensible, et son éiat inquiéta tellement M.
Belloni, qu'il voulut consulter un chirurgien.
Il envoya chercher, 7 heures. M. Lewis, qui
la trouva dans un étal désespéré. Le médecin
lui ayant demandé sison avis, la grossesse
de la malade était une des causes de son mal,
M. Lewis répondit que ce n'était nullement
son opinion, attendu que sa grossesse était
peu avancée. Depuis celte heure, Mm« de
Beriot déclina graduellement et ne recouvrât
sa présence d'esprit que pour quelques instans,
hier matin, lorsque son époux lui fil boire un
peu de barley-vvater. Hier soir neuf heures,
on désespérait tout-à-fail de la conserver et
on la perdit pour jamais 30 minutes avant
minuit.
M»; de Bériol était âgée de 28 ans, la
fleur de son âge et l'apogée de son immense
talent.
- On a reçu des nouvelles de Lisbonne du
11
La reine ne s'était pas réfugiée bord de
la flotte anglaise, mais on la pressait beaucoup
de prendre ce parti. Le duc et la duchesse de
Teiceiie et le comte de Carvalho y étaient
déjà. Lisbonneélail tranquille. Il paraît qu'on
a agi prématurément en s'empressanl pro
clamer la constitution de 1820, car il se pré
pare, paraît-il, une contre révolution en
faveur des corlés et de l'ancien ministère.
Dans la nuit du 10 au t 1 quelques coups de
fusil ont été échangés piés de Berlem. C'e-
taieut, disait-ou, deux légiinens de cacadores
favorables l'ancien rainisteie qui se battaient
avec la populace ou d'autres militaires. On a
appiis, par des nouvelles de lundi passé huit
jours, que la ferveur pour la constitution
avait cessé, et qu'une réaction avait eu lieu.
Tous les ministres avaient fui sur un vaisseau
de guerre anglais Le duc de Terceire est
bord du Tataveira. Aucune violence n'a
été exercée sur personne, et on s'attend ce
que les affaires du Portugal s'arranger ont au
gré de tous les amis de la liberté. Globe.
- Ou écrit de Lisbonne, le 12, deux jours
après la proclamation de la constitution de
1820, tous les ministres étrangers l'excep
tion de celui d'Espagne avaient protesté contre
ce fait et avaient tous suspendu leurs relatious
officielles avec le nouveau gouvernement.
Trois vaisseaux anglais ont pris des disposi
tions pour agir en cas de besoin. Standard
- Le Tintes confirme la nouvelle que le
buste du duc de Bedforl a été ex puisé de la
galerie du château de Windsor. Ou sait que
les hostilités de la cour coolre ce personnage
sont motivées sur ce qu'il a souscrit pour le
fonds O'Gonuel.
- On lit dans le Morning- Chronicle t
Nous regrettons d'avoir rapporter, d'a
près une autorité dont la véracité ne saurait
être révoquée en doute que les carlistes es
pagnols et les partisaus de I estatuo-real, qui
se sout réfugiés Bayouue, font cause com
mune pour contrecarrer le gouvernement
actuel, sans que les autorités françaises les eu
empêchent le moins du monde.
- On écrit de S'-Sébastiett, le rgseptembre:
Quinze mille dollars sont arrives pour la
légion anglaise, on en alt< nd demain 30,000
de Bordeaux, le colonel Lancey est en rouie
venant de Madrid avec 25,000 autres, et
35,ooo lui ont encore été promis. Les 0péra
tio s paraissent donc devoir être promptement
repi ises.
- Un correspondant du Morning-Herald
lui écrit que les fabriques de Catalogue se
trouvent ruinées par l'importation des arti
cles de coton anglais qu a autorisée la junte
de Malaga; bou nombre d'ouvriers demeurés
sans travail se soutiéuuis aux carfiSfcs. D'au
tres, acceptant en quelque sorte le patronage
des jeunes gens exaltés de Barcelone, se rau-
genl sous la bannière républicaine que ceux-
ci sont prêts arborer ostensiblement.
- On écrit de Lisbonne, le 1 1 septembre:
Le ministère est formé comme suit Le
comte de Lumiaires, président du conseil et
ministre de la guerre; M. da Sylva Passos
secrétaire d'état de l'intérieur; M. Lopez
Veira, affaires ecclésiastiques et justice; le
vicomte de Sa Bandeira finances et intérim
des affaires étrangères; Vasconcollos Correa,
marine. Lunriares et Sylva Passos ont déclaré
publiquement qu'ils acceptaient par patrio
tisme, mais étaient contraires l'ordre des
choses qui vient de s'établir.
Ce n'est qu'après une vive résistance que
le décret de promulgation de la constitution a
été signé par la reine. Lotd Howart de Wal-
deti, le baron Vandeweyer, le comte de Saint-
Prieslassistaient la signature et fireut les
plus vives remontrances aux ministres qui
exigèrent la signature du déciet. Ces ambas
sadeurs étaient retenus comme prisonniers au
palais, jusqu'à ce que la volonté de la reine
fut connue. Deschaloupesde la flotte anglaise
furent aussi envoyées Belem, pour recevoir
la reine; niais le ministre de Sa Bandeira posta
un régiment pour s'y opposer. Dans les pro-
vinceset surtout dans celles de Tra lus-Montés
et des Algarves, il y a un fort parti pour don
Miguel.
- C'est le bateau vappur Tyrian, arrivé
Falmouih qui a apporté les nouvelles de
Lisbonne jusqu'au t 2 septembre La révolu
tion n'avait pas reçu l'approbation générale
Lisbonne, et elle n'a pas eu d'imitateurs dans
les provinces. Aucune ville n'a pris part, que
l'on sacheau mouvement en faveur de la
constitution de 1820, et le t 1 courant Oporto
était parfaitement tranquille. On croit que les
corlés se réuniront le itr uovembre. Courr
ALLEMAGNE.
Francfort25 septembre.
On écrit d'Athènes, le 27 août
Le prince de Joinville a paru la hauteur
de Hydra M. Lagréuée est allé lui présenter
ses hommages et est revenu ce matin. Le
prince différera sa visite Athènes jusqu'à
l'arrivée du roi Otlion qu'on attend dans la
première huitaine d'octobre, et qui n'ira ni
Paris ni Londres. On prépare déjà des ap
partenons pour la jeune reine, bien que nous
ne sachions pas encore-qui elle est.
- On écrit de Vienne, le 17 septembre
Ou prétend savoir dans le commerce <jue
la direction de la banque nationale agite la
question d'augmenter létaux de son escompte
et de rendre plusonéreuses les conditions aux
quelles elle fesait des avances lemporain s sur
des elfets publics de l'empire. On croit que la
banque s'est vu forcée celle mesure par le*