la fabrication de la dentelle a été une branche importante d'industrie. FRANCE. ANGLETERRE. Paris, ier octobre. Les bans du mariage de M. le vicomte d'Haussonville, secrétaire d'ambassade de Bruxelles, et de MU« Albetline de Broglie, fille de M le duc de Broglie, ancien président du conseilsont affichés depuis le 28 septem bre la mairie du 10e arrondissement. - Nous lisons le 29 septembre au matin dans le journal légitimiste la France Nous apprendrons les premiers la France et l'église, ce qui ne nous a point étonné, et Ce qui ne les étonnera ni l'une ni l'autre, que l'abbé de La Mennais, dont on avait plusieurs reprises annoncé un retour, toujours suivi d'une rechute, finit en ce moment, et publiera sous peu un ouvrage, avec lequel il prétend dit-on, faire en Europe le bruit qu'il a fait eu France 11 ne s'agit rien moins que d'attaquer de front l'église, rien que l'église. - On mande de Bayoune, le 21 septembre: Don Carlos vient de frapper une contribu tion extraordinaire sur la Navarre, en forme d'emprunt, de 5o,ooo piastres: celte somme est destinée, dit-il, une dépense urgente et du plus haut intérêt. Ou croit qu'elle lui était nécessaire pour hâter les préparatifs de son voyage au-délà de l'Elire, dont on parle comme d'une chose décidée, quoique beau coup de personnes doutent qu'il puisse avoir réellement lieu. Il se présente tous les jours des déserteurs de la légion anglaise qui pas sent par le quartier carlisted'où ils sont en voyés sur la frontière de France. Le général Evans paraît avoir renoncé au projet d'attaque qu'on lui supposait. 11 s'oc cupe faire fortifier le port du Passage. On y cousu ail une caserne l'épreuve de la bombe, qui pourra contenir 1000 hommes des re- tranchemens en maçonnerie sont également élevés pour défendre la position du côté de la terre. Il arrive journellement des émigrés qui quittent l'Espagne avec ou sans passeports, par suite des derniers événemens. - Tout le corps diplomatique a reçu, des invitations pour se rendre au camp et le général Alava, quoique sorti de fonctions n'a pas été oublié. - M. le général Alava a préféré le séjour de la France celui de l'Angleterre. Il a loué pour six mois un appartement qu'il occupera après son voyage Tours. - L'étal de santé de Mme la comtesse de Lipano, ex-reine deNaples, quia été loin d'être satisfaisant depuis son arrivée Paris, s'est un peu amélioré hier. La sœur de Napo léon habite le grand pavillon de l'ancien gar de -meublequi forme l'anglesur la rue Royale- St.-Honoré et la place de la Concorde. Depuis son arrivée Paris, la comtesse n'a pu rece voir personne mais une foule d'anciens amis de la famille impériale sont allés se faire in scrire chez elle. - Le comte de Torreno, ex-président du conseil en Espagne, est arrivé Paris; il a reçu ce matin, I Hôtel de l'Europe, la visite d'une foule de personnes qui l'avaient autrefois connu Paris; on est allé lui pré senter la fille de l'infortuné comte de Donadio, nièce de Quésada; M. Torreno a éprouvé une vive émotion la vue de cet enfant qui ne se rappelle que trop les déchiremens auxquels la malheureuse Espagne est en butte. - Les ouvriers du génie militaire ont com mencé les fouilles pour établir les fondations du monument que le gouvernement fait elever au général Dampieire, près Yalenciennes. L'exhumation des restes du général aura lieu incessamment, et sou corps sera transpoité, avec une pompe toute militaire, des hauteurs de Farnars oit il repose depuis quarante ans au caveau du monument nouveau. Les mem bres de la famille de Dampierre, aujotud'hui existans, seront invités cette pieuse cérémo nie, laquelle ou fera sans doute participer, de nombieux corps militaires pour lui donner plus d'éclat. - Le Journal de Paris confirme la nou velle que l'expédition de Coustanline est décidée. - On nous donne comme certain que le gouvernement anglais met cent mille fusils la disposition de la reine Christine. (J. du C.) - Tandis qu'un journal de Paris annonce que M. Latour-Maubourg doit se rendre Madrid par l'Aiagon nous voyous par la correspondance de Bayonne que le bâtiment vapeur français le Météore venait d'y ar river, avec la mission, dit-on, de prendre son bord l'ambassadeur français pour le trans porter Santauder. - Le Phare dit au sujet de la division qui régne entre les cabécillus du prétendant: On donne comme certain que Cabrera et les autres chefs carlistes du bas Aragon et de Valence ont refusé de reconnaître Gomez pour chef. Chacun d'eux,et particulier Cabrera, vou lait avoir le commandement supérieur. - M. de Bassano, attaché a l'ambassade de France Madrid, est arrivé aujourd'hui avec des nouvelles du 24. - Le gouvernement français a reçu deux dépêches télégraphiques sous les dates du 29 septembre 1" octobre. La première, datée de Perpignan, le 29 sepleuibie porte eu substauce que la veille 7 heures du soir, Marolo, la tête des car listes 3ooo hommes de cavalerie, 2000 hom mes d'infanterie a occupé Asp. près de Puycerda où l'on a sonné le tocsin. Les lia- bilans de la Cerdagne espagnole se réfugièrent sur le territoire français. La 2e dépêche annonce l'évacuation d'Alp, par Muroto, l'approche de Guerrea la tête de 2000 hommes avec 2 pièces d'artillerie. Ce chef a pu dégager un détachement de christinos repoussé d'abord par les carlistes. Il a poursuivi Maroto jusqu'à Molina. - On écrit de Madrid, le 23 septembre La Osa de Montieloù s'est retiré Gomez après l'affaire de Villa-Robledoest dans la direction des montagnes d'Alcarez sur la frontière de Ja Manche et du royaume de Murcie. Les douze treize cents prisonniers faits l'ennemi, les bagages et les 2,000 fusils qu'on lui a enlevés, sont un résultat évident et très- important sans doute. Mais l'afîaire n'a rien eu de général; l'arriêre-garde seule des car listes paraît avoir été chargée par la cavalerie du brigadier Alaïx, taudis que toute la masse de la colonne ennemie continuait sa route, sans que l'infanterie des christinos ail pu prendie part l'affaire. Gomez avec le reste de sa bande est Des- pinaperros et le projet de se jeter en anda- busie. Despinaperros est une montagne qui sépare la Manche de celte province. - La Gazette de Madrid contient un ordre royal concernant la destination des bâlimens qui étaient autrefois des monastères et des couvens. S. M. la reine recommande la j unie chargée de régler l'emploi de ces bàiimens de s'occuper particulièrement de ceux qui devront être affectés des objets d'utilité publique. La junte devra ensuite in diquer S. M. tous les monastères et couvens qui devront être démolis. - La Gazette de Madrid du 22 contient un ordre royal daté du 19 par lequel le gouvernement refuse la société patriotique des Régénérateurs du Peuple l'autorisation par elle demandée de se réunir. - Plusieurs personnes ont reçu l'ordre de quitter la capitale dans un délai déterminé. Dans le nombie se trouvent quelques étran gers que le gouvernement surveillait, et dont la conduite lui avait donné des soupçons. Londres3o septembre. On lit dans le Morning- Clironicle Le vicomte Sa da Bandeira, appelé faire partie du nouveau ministère, était l'année dernière la tête du mouvement militaire; il a fait partie du ministèie de Loureiro et de Compos. Le fils du comte Lumiares était le chef de la députation de la garde nationale qui vient d'opérer la révolution, celte révo lution laquelle le comte doit la charge de premier ministre. M. Passos est l'un des nou veaux élus du Douro. Les autres membres du cabinet sont connus pat la violence de leur opposition. M. Braancamp, ministre des affai res étrangères (le Chronicle est évidemment dans l'erreur en annonçant celle nominaliou est connu par son animosilé contre quiconque n'est pas d'origine portugaise; c'est un terri ble patriote. La perspective offerte au uou-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2