lions, que sans doute la présence des troupes
de la reine fera bientôt cesser, se sont dé
ployées la suite de la prise de Cordoue par
Gomez. Le peuple des campagnes qui une
très-haute idée de la force et de la puissance
de cette capitale d'un ancien royaume, a cru
que les cailistes étaient les maîtres de tout,
puisque Cordoue n'avait pu leur résister.
Kodil a dû traverser la Sierra-Morena du
j3 au <4 Sa présence, avec les 10,000 hom
mes qu'il amène, balaiera sans doute, l'ennemi,
et réprimera les insurrections locales. D'apiès
les dernières nouvelles, il a passé Despen-
uaperros. (J. des Débats.)
- Des nouvelles directes de Cadix, datées
du 8, annoncent qu'à la nouvelle de ce qui se
passait Cordoue, le capitaine-général Espi-
nosa a opéré le 3 sa retraite sur Carmona,
d'où il esperait couvrir Sévilie avec l'appui
du général Batron, parli de Xérès.
Dans ces circonstances, la junte de Cadix a
remis des pouvoir étendus au commandant-
général déclarant ne vouloir s'occuper que
de l'armement de la milice mobilisée, laquelle
on a envoyé des cartouches, des lances et des
fusils, ainsi que des fortifications de l'île et
de la ville de Cadix. Le commandant-général
est parti hier matin pour examiner par lui-
même l'état de la ligre de San-Fernando.
L'exemple de Cordoue, où bon nombre
d'habitans partisans de don Cailosont aidé
la faction s'emparer de la ville et du fort, a
obligé lecommandant don F. Ramirez créer,
par un décret publié le 6, une commission
militaire qui jugera sommairement ceux qui
trahiront la cause de la patrie et de la liberté.
- Le commandeur général des Asturies
écrit, en date du 8 octobre, que le chef de
factieux Sambrejo et son second ont été faits
prisonniers par les miliciens nationaux de
Boas, et que deux autres factieux qui avaient
voulu opposer de la résistance ont été tués.
Sambrejo a été fusillé. G. de Madrid.
ANGLETERRE.
Londres22 octobre.
Cent personnnes de distinction se sont réu
nis le 20sous la présidence du lord-maire,
et ont décidé qu'il serait érigé une statue en
l'honneur du duc de Wellington, sur le pont
de Londres.
- On a donné une très-fausse interpréta
tion l'altitude prise par un de nos vaisseaux
de ligne dans le Tageattitude qui a été qua
lifiée d'insolite. On proclame hautement que
c'est là un acte d'intervention des forces
navales anglaises. La position prise est la seule
d'où les navires anglais pourraient protéger
une grande partie des résidens et négocians
anglais Lisbonne. Voici nous le pensons
du moins, qui pourra suffisamment expliquer
la juste distribution des forces de l'amiral
Gage, et ce n'est point là une démonstration
décisive et formidable en faveur d'une forme
particulière du gouvernement. Il n'est pas
douteux cependant que l'escadre anglaise est
prête, comme nous l'avons fait observer,
protéger aubesoin la reine et la cour. [M - C.)
- Personne n'ignore que l'union entre l'île
de Cuba et la mère-patrie ne tient qu'à un lé
ger lien, et que la durée decetleunioadépend
absolument de la volonté de Cuba, l'Espagne
n'ayant pas la force nécessaire pour perpétuer
celte alliance. Depuis un certain nombre
d'annéesle gouvernement de Cuba est indé
pendant; et, bien que, de temps autre, des
sommes considérables aient été versées par
celle île a l'Espagne,ces versemens ont tou
jours eu lieu coutormément aux convenances
des autorités loeales et non pour répondre
aux exigences d'un tarif qui aurait été imposé
par la mère-patrie. Les autorités de l'île de
Cuba n'ayant pas été notoiremeut consultées
sur la question actuelle, des juges compétens
pensent que le fait seul de celle prétention du
gouvernement espagnol de tenter d'élever les
droits sur 1 îledéterminera celle-ci com
battre les mesures proposées. Voilà pourquoi
les délégations sont généralement désap
prouvées, et l'on préférait même un ajourne
ment défini du paiement des dividendes.
- Le général Goblet, chargé d'une mission
spéciale a la cour de S'-James, est attendu le
21 Londres.
- On lit dans le Standard
On dit que S. M. la Reiue des Belges désire
beaucoup passer deux ou trois semaines
Claremont; il est probable que le Roi l'y
conduira au printemps prochain.
- Le Manchester Gardian dit que le
greffier de la municipalité a reçu une lettre de
M. de Bériot au sujet de l'exhumation de son
épouse. Celte lettre est conçue dans le sens de
la supplication la plus vive. L'artiste com
mencé par exprimer sa sincère reconnaissance
des houneurs funèbres qu'on a rendus Mm«
de Bériot. Etant trop souffrant pour se rendre
lui-même Manchester, il implore la bien
veillance de ce fonctionnaire qu'il supplie de
se joindre a lui pour obtenir la dépouille
mortelle de son épouse, ce qui sera sa seule
consolation. Sa maladie ne lui ayant pas per
mis d'écrire lui-même, il en avait prié sa
sœur, et la lettre était parvenue Manchester
avant l'enterrement, mais on n'y eut pas
égard parce qu'elle n'était point de lui-même.
Il ajoute en postscriptum que M. Defiennes,
son parent, est autorisé le représenter
Manchester. En même temps le comité du
festival écrivit au clergé, pour connaître sa
maiche suivre pour obtenir l'exhumation.
Il a été répondu qu'il suffisait d'une permis
sion du chancellier du diocèse de Chester
qu'on obtenait ordinairement, s'il n'y avait
pas d'opposition faite par des tiers. Le comité
s'est assemblé le ai, et on pense qu'il fera
oppositiou.
- On lit ce qui suit dans une lettre d'un
correspondant de Francfort adressée au Mor-
ning-Chrunicle, en date du 11 courant:
Je vous ai annoncé, dans mes dernières
lettres, que l'Angleterre avait protesté contre
la clause de la résolution fédérale du 18 mai,
concernant le Luxembourg, qui impose la
Belgique l'obligation de ne jamais foitifier
Arlon. Je vous apprendrai aujourd'hui que
l'ambassadeur français a reçu ordre d'appuyer
et de seconder la protestation de i'Angleterre.
Ou ajoute même que ses instructions lui en
joignent d'aller plus loin, s'il en était besoin,
et d'en faire une affaire d'honneur attendu
qu'on peut considérer cette clause comme
une espèce de défi jeté la France.
- On lit dans le Morning-Post
Nous avons reçu de Madtid la communica
tion importante qui suit, et nous ne pouvons
qu'ajouter que la source dont elle émane ne
laisse aucun doute sur son authenticité La
reine régente a adressé son fière le roi de
Naples, une lettre dans laquelle elle regrette
vivement la part qu'elle a prise au change
ment de succession. Elle déclare que depuis
quelque temps elle est dans un état de coerci
tion mais qu'elle est résolue saisir la pre
mière occasion pour s'échapper de l'Espagne.
iincmcca
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modique, deux beaux Instruments de Musique,
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,75_,. Qu'on le redise.
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