sillés dix des prisonniersles principaux au
teurs de ces projets.
ANGLETERRE.
Londres, 25 octobre.
Le Standard contient ce qui suit
On assure que plusieurs Anglais ont mis
a dispossitiou de la Porte ottomane 200,000
iv. st. ;5 millions de fr.) pour rebâtir le quar
tier de Gonstantinople qui a été dernièrement
consumé par les Uamtues. On ajoute que le
sultan, pour reconnaître ce servicea accordé
au commerce anglais de nouveaux ptivilëges,
et notamment celui d'établir, du côté euro
péen des Dardaunellesun dépôt de manu
factures britanniques qui serout importées en
franchise de tous droits de douanes.
- Le Morning- Post et le Courrier anglais
assurent que la fracture de la clavicule de
l'empereur Nicolas n'a pas été causée par suite
«le ce que sa voilure a versémais par un coup
de pistolet qui aurait été tiré contre lui par
uu assassin. (1)
- Le correspondant parisien du Morning-
Post donne les détails suivanssur les négo
ciations qui out précédé la mise en liberté de
MM. Peyronuet, et de Clranlelauze:
Les feuilles ministérielles ont raison de
dire que leur grâce leur a été accordée sur
leur demande. Le gouvernement désirant ob
tenir surtout un acte de soumission des pri
sonniers politique du parti républicain a
exigé de tous ceux qui voudraient sortir, une
invocation directe a la clémence du roi. Les
amis des ex-ministres ont fait tous leurs
elïbrts auprès des pr isonniers mais long
temps ces malheureux ont résisté toutes les
prières, et vainement on renouvelait auprès
d'eux les instances pour les engager se
pourvoir directement devant le roi M. de
Peyronnel surtout avait manifesté la répu
gnance le plus décidée: mais enfin, les prières
et les larmes de sa famille ont triomphé de sa
résolution. Pourrait-on blâmer un malade,
«n homme éprouvé par l'infirmité d'avoir
faibli dans telles circonstances? On blâmerait
encore moins M. de Cbanlelauze, dont l'état
intellectuel était encore plus déplorable. Mais
quand M. de Polignac, il n'a pu se décider
demander sa gtâce au successeur d'un
prince dont il était l'ami le plus intime, et
dont il avait partagé les infortunes. Refusant
de demander sa libertédes conditions qui
lui semblent dégradantes pour lui personnel
lement, et aux yeux des hommes de son parti,
toujours portés honorer son caractère, bien
qu'ils souffrent de ses erreurs. M. de Polignac
s'est transporté auprès de M. Guernon Ban
ville et il l'a vivement pressé de solliciter sa
grâce, n'ayant pas les mêmes raisons que lui
pour 11e pas se soumettre aux conditions exi-
1 Ce bruit, qui est évidemment le même que
nous avons rapporté dans le Constitutionnel du
27 septembre dernier ne s'est pas confirmé.
gées. M. de Ranville s'est refusé jusqu'ici de
se rendre ces prières, mais il faut espérer
qu'il finira par céder, sentant le besoin d'ai
der sa femme veiller sur le triste état mental
dans lequel se trouve leur fils.
ALLEMAGNE.
Francfort 24 octobre.
On écrii de Rome, le 8 octobre, la Gaz.
d'^4ugsbourg
Les lettres de Naples annonçent qu'on a
répandu en Sicile et dans les Calabres des
proclamations importées de Malte qui invi
tent le peuple s'armer, eu lui promettant
une constitution libre. Ces proclamations
portent, dit-on, la signature d'un grand
personnage du nom duquel il est probable
qu'on a abusé; ce qui justifie cette conjecture,
c'est que, jusqu'à présent, très-peu d'individus
se sont compiomis en se conformant ces
proclamations.
- On écrit deS'-Pétersbourg, le 10 oclob.:
Hier ont eu lieu les premiers essais des
waggons sur notre chemin de fer, section de
Zaïkoje-Selo, au parc de Pawlowsk, qui est
entièrement achevée elle est longue de trois
wersl ou d'une demie lieu allemande. Le beau
temps, car nous avions 18 degrés de chaleur
de Réaumur, avait attiré une foule de curieux
de toutes les classes. Les locomotives n'étant
pas encore arrivés, on a fait usage de chevaux;
il n'y avait d'ailleurs que des waggons ou
verts ou des chars-bancs, les belles beriines
et diligences de Bruxelles n'étant pas encore
arrivées non plus. Un seul cheval a tiré un
poids de 200 pud ou un waggon contenant
au moins 5o voyageurs; car quoique ces
voilures ne soient destinées que pour 3o 36
voyageurs, la foule était si grande que i5
20 personnes de plus s'étaient placées beboul
dans le même waggon.
Parmi les spectateurs, on a remarqué S. M.
l'impératrice accompagnée d'une suite bril
lante chevalS. A. I. le prince héréditaire
suivi aussi d'un nombreux état-major. Les
jeunes grands-ducs et grandes-duchesses
étaient aussi arrivés sur les lieux en voilure,
pour voir les essais. S. M. l'empereur avait
visité la veille pendant une heure entière les
travaux du chemin de fer et les locaux qu'on
construit au parc de Pawlowk. Ou s'attend
tous les jours l'arrivée des locomotives et
on rendra compte des premiers essais.
- Ou écrit de Rome, le 11 octobre:
Les partisans de don Miguel qui se trouveut
ici voient dans les demieis troubles de Por
tugal le prélude de nouvelles commotions qui
tourneront sans doute leur profil. Don Mi
guel vit très-retiré et passe presque tout son
temps la chasse; il ne vient qu'une fois par
semaine Rome. Son ancien ministre de la
justice. M. Guido, est mort ici ces jours der
niers, et cette perte l'à beaucoup affligé.
- On écrit de Prusse, milieu d'octobre:
On prétend dans nos hauts cercles que le
rappel simultané des ambassadeurs russes et
prussiens accrédités auprès des grandes puis
sances étrangères, décèle que des délibéra
tions importantes vont avoir lieu dans la
sphère de la politique européenne. On veut
sans doute s'entendre dans les deux cabinets
de Berlin et de Sl-Pétersbourg, sous la ligne
de politique suivre dans les éventualités
que pourraient amener les affaires d'Espagne.
On assure qu'après les cérémonies du ma
riage de la princesse Thérèse nièce du roi
avec le prince de liesse, un des princes de
Prusse se rendra S1 Pélersbourg pour fé
liciter l'empereur de son heureux rétablisse
ment.
- Ou écrit de S'-Pétersbourg que M.
Gerstner l'ingénieur qui dirige les travaux
du chemin de fer de Czarskojeselo a rédigé
un projet pour en construire d'autres de
Moscou Colomna et de Riga Mitau.
L'idée de la première de cas constructions a
été donnée par le princeGallitzin. M. Gerstner
dit que le terrain et les ponts existans se prê
tent si bien que la route pourra être terminée
en t838. Ce serait la première stciion du
chemin de fer projeté entre S'-Pétersbourg
et Moscou, les deux villes les plus importan
tes de toute la Russie. La première comme
siège principal de la noblesse et la secondé
comme ville commerçante. Millau et Riga
peuvent être considérées sous les mêmes rap
ports comme les premières villes après Saint-
Pétersbourg et Moscou. On sait que Riga
envoie des sapins en Belgique. La construc
tion d'utr chemin de fer de cette ville vers une
autre où l'on déploie du luxe ne peut qu'être
favorable l'écoulement des produits belges.
- Les gazelles de Norwège annoncent que
M. le ministre d'état Lœvenskiold a déjà fait
ses dispositions pour déposer l'amende la
quelle il a été condamné par la haute cour de
justice.
VAN TVEGE DE KONING EN JUSTIT1E.
TEUROOPING
BY REGTSYERMOGEN
OP OOSTN1EUTVKERKE.
Zondag 3oen oclober i836, ten g uren 's mor-
gens, ter hofstede gebruikt door Philippe Mobouck
te Oostnieu wkerkezal'cr vendilie gehouden
vvorden van tafelsstoelenkoffersdresse,
vveefgetauwslagborlogiekoper-tin-yzer en
gleyzewerk; kuip- en keerne allaem, kortevvagen,
zole eggen koe_yen brandhout, strooy larvve
in schoof, en nieer andere voorwerpen.
De verkooping geschied met komptant geld 1
zonder bespreken.
176-1Elk zegge het onorts.
Ypres, Imprimerie de Lambih-Mobtieb Grand'-Placevis-à—vis la Grand'-Garde-