JOURNAL DE LA FLANDRE I DENTALE. (XXme Annee.) L'abonnement ce Joubnal est, pour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres, iefr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, j 7 et. par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignesse paient i franc. OUVERTURE DES PORTES D1 LA TILLI. Du ir au 5i décembre6 ijt. h. FERMETURE DES PORTES D1 LA TILLI. Du ir au 5r décembre, d 5 heures êjj f?einét&eik. 1,'an 1806, le n décembre, Traité de paix entre S. M. l'empereur Napoléon et l'électeur de Saxe. Par ce traitél'électeur de Saxe accède la con fédération du Rhin et prend le titre de roi de Saxe. i665, le 12, Première représentation d'Alex andre, tragédie de Racine. Un jeune homme (i) qui veut eesayer ses forces dans l'art dra matique, doit se garder de choisir Alexandre pour son héros. Il faut être devenu dans son art un Appelle ou un Lysippopour entre prendre des ouvrages qui représentent digne ment le vainqueur de l'Asie et de Parus. i56n, le i5 A pareil jour qu'était né Henri naquit Sully, qui devait faire un jour avec ce grand prince le bonheur de la France. i658, le 14, Mort du P. Joseph. Le P. Jo seph, capucin, premier ministre des intrigues du premier ministre Richelieu, était fis de Jean le Clerc, seigneur du Tremblai. Après avoir voyagé dans l'Europe, avoir porté L s armes, avoir fait une campagne sous le nom du baron de Mastée il se Jit capucin. Il sembla ne l'être humilié ainsi que pour être exalté. C'était un homme en son genre aussi singulier que Richelieu "même enthousiaste et artifi cieux voulant la fois établir une croisade contre Us Turcs, fonder les religieuses du Cal vaire, faire des vers, négocier dans toutes les cours, et s'élever la pourpre et au ministère. BELGIQUE. Yfres, 14 décembre. On remarque le passage suivant dans le rappoit sur l'état de l'administration de la Flandre occidentale: - «Il y a, dans la Flan dre occidentale, quatre monts-de-piété, situés daus les villes de Bruges, Courtrai, Ypres et Ostende. - Dans le dernier exposé de la situa- lion de la province, il a été démontré que le nombre des gages, et le montant des capitaux pi êtesavait considérablement diminué, en i833eu égard au terme-moyen des dix an nées qui ont précédé i83a. On eu a tiré la conséquence, que le peuple, qui a recouis, en quelque sorte exclusivement, celte espèce d'eiublissemensavait subi une amélioration dans sa position.» - La question sur les soi- disant monts-de piété, est épuisée. Ilnes'agit plus, si on ne les convertit tous en banques (0 Reflexions de Racine le fils sur les tragédies de son père. d'épargnes prêt, que de mettre le plus bas que possible le taux exorbilamment usuraire que prélèvent ces élablissemens si dégénérés de leur institution primitive. - Le n0 26 de f Indicateur de Bruges du 8contient un article remarque, de M. S., sur La Liberté. - La Police. - Les Oct/ois. Il conclut l'abolition de ces derniers, et, entre autres mesures, leur remplacement par des centimes additionnels. - Nous nous rangeons, pour ce qui nous concerne, a l'a vis de f Indicateur. - Le même journal annonce l'élection pro chaine, Bruges, d'une Bourse de Commerce. On s'occupe déjà, activement, d<s plans. - Le conseil communal de Nieuport a adressé, la chambre des représentans, des ob servations contre le projet de loi relatif au sel. - On lit dans le Courrier Belgedu g: - Le Messager de Gand a annoncé que M. Lebeau allait être nommé gouverneur de la Flandre orientale. Nous sommes même d'af firmer qu'il D'en a jamais été question. - Une nouvelle association radicale vient encore de se former, Londres, sous le titre d'Association contre les lois céréales [anti- corn-law association.)YL\\za, pour but, l'a bolition des lois prohibitives (1 de l'impor tation des graius en Argleterre. - Les journaux radicaux anglais, entre autres the JJ^eekly-Chronicle et the Con- stitutionnal, de Londres, s'occupent éner- giquement des meetings bruxellois, et, surtout, de la tentative d'enbauebage de la police se crète sur M. Kals; tentative que l'incorruptible ouvrier-poète a déjouée d'uue mauière si ho norable pour lui, el si désagréable pour qui de droit. - Par arrêté royal, du 6 décembre, 1836, le sieur Du jardin (Auguste), commissaire d'arrondissement, Dixmude, passe, en la même qualité, Courtrai, en remplacement de M. Goelhals, démissionnait c; - est nommé inspecteur d'arroudissement (douanes, acci ses, etc.), Ypres, en remplacement du sieur Perwez (J.-N-), qui passe aux mêmes fonctions, 11uile sieur de Pruyssenaere (J.-J.-L.), précédemment inspecteur d'arron dissement, Dixmude. - Le produit net, tous frais déduit, de l'exposition publique du mois d'août au profil (1) Plutôtrestrictives. des indigens, s'est élevé, assure-t-oo, plus de 4iOoo francs. 11 a été décidé, la majorité, que celte somme serait affectée, partiellement, au soulagement des classes nécessiteuses, et que, d'abord, une distribution de couvertu res aurait lieu, vu la saison d'hiver. - La philanthropie est une belle et bonne chose mais nous ne croyons pas qu'il soit convenable de la stimuler; au moyen d'un délit (la mendicité c'est-à-dire: d'un délit codifié En effet, il y a lieu s'étonnerde voir presque chaque entrée, d'un vieillard l'hospice dit: Nazareth, de ces quêtes réquivoqiies, tendantes puuvoi rau trousseau du vieillard admis, en allant, de porte en porte quasi, invoquer la commisération pu blique. C'est un abus réel, manifeste. L'au torité compéteuie, si elle en est instruite, a tort de le tolérer. D'autre partnous doutons que leç clauses et statuts des fondateurs de l'hospice susdit, n'aient pas prévu, daus leur sage philanthropie, dans leur charité chré tienne inépuisable, aux objets de première nécessité des entraus, titre de bourses.... Nous supprimons nombre de réfh-xioos, et nous préférons en appeler, pour faire cesser cet abus révoltantla prudence et l'équité de MM. les administrateurs des hospices civils eux-mêmes, qui, sans doute, ignorent les quêtes officieuses ou jemi-officielles dont il s'agit. - Dans les dernières discussions sur les lois des primesetc., la chambre des re- préseu'ans, l'honorable M. Ptrmez, dans un discours des plus remarquables, résume ainsi toute la question des prohibitionistes ou restrictivistes auxquels il répond - «Messieurs, on a pailé des doctrinaires et des dupes. Pour moi, les dupes sont ceux qui veulent faire payer, aux peuples, la uourriture plus cher; et cela, au profit de quelques personnes seulement - Mercredi passé7 du courant, MM. les officiers de la garnison ont donné une soirée dansante la cité. La plus franche cordia lité a présidé cette réunion. D'ailleurs, la meilleure harmonie règne entre la bourgeoisie el la garnison. MM. les invités rendront, sous peu, un bal ces MM. du corps d'ofliciers. - On a remarqué l'absence de quelques fonc tionnaires publics ayant même uu grade militaire garde civique.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1