VILLE DTPRES.
fjjOivttiaf So (ou cFtaii3te-0cci3cutaf^ eto î)c> fcXJ»
MERCREDI, 11 JANVIER,
r Vs
(XX™ Année.)
t
100 5bo francs, la provocation en duel. -
Mais l'art. 3 punit, d'un mois un an de
prison, et d'une amende de 100 mille fr.,
celui qui, par une injure quelconquea
(N° 2011.)
Dropn
abonnement ce Journal estpour les
villes et arrondissem. de Courtrai et cfYpres,
defr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute
la Belgique, franc de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit-
Romain, 17 et. par ligne; et
toutes celles au-dessous de 6
lignes se paient 1 franc.
OUVERTURE DES PORTES
dr la villi.
Du ir au 3i janvier6 iji h.
FERMETURE DES PORTES
dr la tilli.
Du ir au 15 janvier, 5 heures.
1
BELGIQUE.
Ypres, 11 janvier.
Par suite du dégel, un arrêté du gouver
neur vient d'ordonner la fermeture des
bariières, commencer du 4, midi. L'arrêté
était peine connu et publié, qu'il y a eu
p-egelet dégel; et il est plus que probable que
temps se mettede nouveaula gêlée.
- Un ar^gté royal, du 28décembre dernier,
pourvoit la nomination d'un grand nombre
de secrétaires de commune, pour la Flandre
Ioccidentale. Dans les communes où le Roi
n'a pas nommé de secrétaire, les anciens sont
maintenus. - UIndicateur de Bruges.)
- L'ouverture du chemin de fer de Ter-
monde, a eu Ij^rselon le programme indiqué.
- L'enterrement de la célèbre et infortu
née cantatrice dont le monde musical déplore
la perte récente et irréparable(Mme Malibran,
de Bérioi), a eu également lieu, Laeken,
conformément aux indications du programme
funèbre.
- Le discours dont M. lecomted'Appony
au nom du corps diplomatique, a harangué
Louis-Philippe, l'occasion du nouvel an,
est, comme tous les autres discours, l'ex
ception de celui de M. Dupin, président de
la chambre, destitué d'intérêt et de portée. -
Chez nous, en Belgique, il y a parfaite ho
mogénéité sous ce rapport, part, peut-être,
le discours de M. Ch. de Brouckère, directeur
de la Banque de Belgique.
- il est, de uouveau, question d'un voyage
dugénéral Atlialin, aide-de-camp et confident
de Louis-Philippeauprès de l'empereur
[Nicolas.
- Le roi d'Angleterre n'est pas mort,
ainsi que le bruit en circule mais il est très-;
mal, par suite d'une scialique qui s'est décla
rée l'estomac. - Ce Courrier Belge.
- Voicid'après le Courrier Belge
le piège que le loyal M. Ernst a tendu, la
presse, dans sa loi sur le duel, pour laquelle
il a fait, au sénat, une si grande dépense de
belles phrases et de beaux sentimens - L'art.
i« de la loi punit, d'un emprisonnement
d'un mois trois mois, et d'une amende de
donné lieu la provocationet «il sera
encore privé de son juge constitutionnelle
jurypar l'art. 9 de la loi de M. Ernst. Cet
art. dit Les tribunaux correctionnels
connaîtront des faits prévus par les art. 1
2, 3 et 4- - Ainsi, dans sa pensée, le jury
ne jugerait pas des attaques de la presse qui
auraient donné lieu une provocation en duel
adressée un journaliste; et voiià comme M.
Ernst essaie d'escamoter encore un article de
la constitutionAussi, espérons-nous bien,
qu'il se trouvera, la chambre des représen-
taus, quelqu'un qui se chargera d'interpeller
le ministre de la justice, sur la portée qu'il a
voulu donner ses articles 3 et 9 combinés. Il
faudra bien, que M. le ministre se montre,
alors, dans son véritable jour - Nous som
mes portés croire, en ce qui nous concerne,
que la constitution, et la loi-arrêté sur la
presse, antérieures, d'ailleurs, la loi-Ernst
contre le duel, dominent, ici, toute la matière;
et, partant, que la loi postérieure, quelle
qu'elle soit, cette dérogation ne s'y trouvant
pas formellement écrite, ne saurait déroger
aux dispositions de la charte, et de l'arrêté-
101 organiqui que en est le corollaire.
- Les doeti inaires et les journaux de la
coterie gouvernementale, en Fiance jettent
feu et flamme, tirent boulets louges contre
M. Dupin, cause de son discours du 1" de
l'an. Quoi qu'il en soit, l'honorable président
de la chambre n'a pas reculé devant la mani
festation de hautes et grandes vérités; et,
certes, la France tout entière doit savoir gré,
au serviteurqui n'est point le sujet de
Louis Philippe, de son incisive et constitu
tionnelle harangue. La doctrine, le ministre
Guizot en tête, en aura le cauchemar. Puisse-
l-elle une bonne fois pour toutes, succomber
la peine
- Meunier avait rétracté ces paroles: J'a
vais le numéro deuxetc. Il y a quelques
jours, l'un des membres de la cour le pressa,
vivement, sur ce sujet: Oui, je les ai dites,
répondit Meunier, avec le ton de l'impatience,
et je suis prêt les répéter; mais je ne vous
dirai pas si elles sont vraies où fausses
c'est vous, présent, que ça regarde. -
Tous les jours, Meunier subit de nouveaux
interrogatoires, tantôt par-devant M. Zangia-
comi, juge d'instruction, et, tantôt, devant
M. Pasquier, président de la cour des pairs.
- C'est le 26 (1) décembre au matin, que
les troupes victorieuses d'Espartéro sont en
trées, comme nous l'avons déjà rapporté dans
notre dernier u°, dans les murs de la ville de
Bilbao, après une héroïque défense de la part
de la garnison et des habitans.
- Le discours du président des Étals Unis,'
Jackson, auquel, comme l'on sait, succède
M. van Bureu, n'est pas d'un très haut iuté-
rêt politique.
(1) On n'est pas d'accord sur la date: car on
mentionne aussi le a5 et le 27.