Aoutiiaf Se foo cHawSte-OcciSeulixle l'io Se fou
VILLE D'YPRES.
(N° 2012.)
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lignes se paient franc.
OUVERTURE DES PORTES
01 11 VILLI.
Du irau5i janvier, 6 ij i h.
FERMETURE DES PORTES
Dl 11 VILLI.
Du ir au i 5 janvier, 5 heures.
BELGIQUE.
Yruïs, 14 janvier.
On mande, de Londres, au Court. Belge
que la cause de la démocratie marche rapi
dement. Outre ce grand banquet» (celui
du a3 décembre, au grand théâtre de Drury-
Laue il y aura, dans quelques jours, un
grand meeting public, l'effet d'instituer
une souscription, pour élever un monument
Maïr Palmer, qui fut condamné, pour la
loi du test, en 1794) rl Margarol et Géroald,
condamnés, la même époque, pour avoir
tenu des meetings publics, afin de prêcher en
faveur du sulFrage universel, et qui furent
dépoitésà Bolany-Bayoù ils sont morts,
excepté Margarol.»
- On écrit,de Loudres, au même journal,
«des nouvelles bien importantes, au sujet de
la souscription ouverte, par les radicaux an
glais, dans le but de montrer leur sympathie
pour les efforts déployés, en Belgique, en
faveur de la cause et des intérêts démocrati
ques. - Il publie aussi l'adresse intitulée:
«Souscription pour Jacques Kats,» et où le
comité radical' anglais «infoime tous ses
frères de la Grande-Bretagne qu'uue sous
cription deux sous un pence a été ou
verte au graud banquet donné, le 5 décembre,
Londres, en l'honneur de Hélliériugton et
de Clcave, qui ont tant contribué l'établis
sement de la presse populaire. - (V., entre
autres, London-Dispatch, qui, après the
Tf^eehly-Chronicleest le plus puissant
organe de la cause populaire dans la métro
pole de l'Angleterre.
- Il paraît, Pesih (Hongrie),depuis assez
long-temps, un journal en langue hongroise,
sous les auspices d'un avocat gentilhomme,
qui en est, lui-même, le principal rédacteur,
et qui en fait faire, la main, un nombre de
copies égal celui des abonnés, afin de se
soustraire l'action de la censure. - Le prix
de ce journal est, nécessairement, fort élevé:
aussi, leuombre desabonnés nes'élève, guère,
au-delà de cent.
- Le Droitet, après luila plupart des
journaux belges, publient les trois proclama
tions qu'avait rédigées le prince Louis-Na
poléonet que l'accusation désigne comme
ayant été imprimées. - Ces proclamations,
comme pièces du style oratoire militaire,
sont fort belles, et surtout très-vraies; mais,
malheureusement, le résultat comiiragique
de Pécbauffourée, intempestive et mal com
binée, de Strasbourg, est-là qui dépose de la
vanité, de l'impuissance de toutes les phra-
séologies du monde!... «Aide-toi, le ciel t'ai
dera!» plus forte et plus juste raisou, les
phrases et les proclamations.
- Dans son article sur (.(.la Fin de l'an
le Courrier Belge a établi «qu'un mouve
ment populaire entraîne toute l'Europe; -
qu'en Angleterre et chez nousil s'organise
- qu'en France, ileonspire;- qu'eu Espagne
et en Portugal, il s'est déjà constitué. Partout,
les hommes qui marchent la tête de la civi
lisation, lui prédisent l'avenir. Cette prédiction
est devenue uu dogme pour tous les hommes
pensans et pour tous ceux qui n'exploitent
pas le peuple.
- Dimanche dernier, 8, a eu lieu, la
Salle bleue de l'Hôtel-de-Ville le premier
bal donné par la «Nouvelle Société Bour
geoise. Ce bal, d'ailleurs très-nombreux, a
été des plus animés et des plus briliarrs. MM.
les sociétaires avaient délivré des cartes d'ad
mission, plusieurs d'entre ces MM. du corps
d'officiers de la garnison.
- Dans notre compte rendu d'ttne séance
publique du conseil communal d'Ypres, n»
2010 du Propagateur, nous avons oub'ié,
faute de renseignemens pertiuens cet égard,
de meuiiouner aussi M. le conseiller Béke-
Béke, vice-président de la chambre de com
merce et des fabriques, comme étant l'un de
MM. les conseillers quipart le vote relatif
aux subsides accordés au collège de S'-Vin
cent-de-Paulse sont, par la finesse et l'à-
propos de leurs observations, etc., ralliés
la minorité libérale progressive, en tant que
favorables aux changemens et améliorations
introduire dans l'administration municipale
en général.
- Le 6 le tribunal correctionnelde
Bruxelles, a condamné, une année d'empri
sonnement, le nommé Guilton dit Laroche
(Français fugitif, dit-on), pour avoir falsifie
son passeport. Cet individu s'est éclipsé,
inopinément, de l'auditoire, abandonnant son
manteau sur le banc.
- La comparaison des recettes du trésor
public, pour 1836, eu Angleterre, avec celles
de 1835, donne, pour i836, un excédant de
plus de 2,5ooo,ooo liv. sterl. (6a,5oo,ooo fr.)
- El, d'autre part, voyez l'immense boni des
États-Unis
- C'est la gêne de la liste-civile, et la né
cessité d'à ppeler les fonds-secrets son secours,
en leur faisant supporter des dépenses qui
devraient être sa charge, qui ont déleiminé
le ministère français présenter les projeis
de loi aunoncés sur les dotations de la famille
d'Orléans. (Sans doute, alors, la dot d'un
million, promise la reine des Belges, et
toujours différée, s'escomptera enfin.) - Le