outtiaf fou £Ffau3te-0cci3ewt(xfo VILLE D'YPRES MERCREDIFE L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissent. deCourtrai et d'Ypres, defr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES Dl LA VILLK. Du ir au i5 Février, G heures FERMETURE DES PORTES Dl LA VILLI. Du i au i5 Février, G heures. BELGIQUE. Ypabs, 1" février. Mademoiselle Doorme, plus connue sous le Bom de Sœur Constance, ex-directrice de l'institut philanthropique des Sourds-Muets et Aveugles, h Moorsléde, et qui devait venir $e placer la tète d'un semblable établis sement, transféré h Yfres V. le Propagateur n° 2009 a pris la direction de l'Ecole des Orphelines, dite des Pauvres-Filles. Cette danie îesïe également directrice de l'institut dont il s'agit; seulement, il a été fractionné: de manière que les sourds-muets et aveugles, du sexe fémininsont placés au local de l'École de Sainte-Élisabeth Orphelines et ceux du sexe masculin a l'École des Orphelins Pauvres-Garçons. L'autorité administrative s'est vue forcée de prendre ces mesures, le local de l'ancienne Ecole de Bonaert, pri mitivement destiné aux Sourds-Muets et Aveu gles, ne se trouvant pas suffisant. On ne saurait qu'applaudir,- dans cette circonstance, a la sollicitude et a la philanthropie des autorités respectives. Lundi, 3o, conformément aux articles 1007 et 1008 du Code civil, il a été pro cédé, au tribunal civil a l'ouverture du tes tament mystique art. 969 et 976 de feu la dame Becquaert-Walweindécédée a un âge très-avancé. A l'ouverture, il a été re connu que le légataire universel de la défunte, est M. Biebuyk, président dudit tribunal, a charge, par lui, de fournir aux legs ou do nations, montant a fr. 12,600, faits, par la testatriee, a ses parens y désignés. On dit que le legs principal s'élève h près de cent mille francs. - M. Bekaert a lu une proposition qui porte la 2e classe le tribunal de première instance de Courlrai. Celte proposition a été immé diatement prise en considération et renvoyée une commission. Le chambre des représeutaus s'est réunie aujourd'hui a heures. - Relativement au second point, il est con stant qu'à toutes les époques, les mariages des princesses ont été conclus au moyen de stipulations diplomatiques, et qu'ainsi ces coutrats ont été élevés au rang des traités. Cette manière de procéder est la fois con- foi me la dignité nationale et uos principes constitutionnels. Les alliances des princes et des princesses ont uue importance réelle pour les nations qurtrouventainsidàns les relations de pareuté des souverains de nouveaux moyens de con fondre leurs intérêts et de consolider leur union, Les formes de droit public doivent donc être soigneusement observées dans les actes qui consacrent ces allianceset l'obli- gition constitutionnellede recourir aux cham bres pour l'exécution des stipulations pécuni aires est une garantie de plus que ces mariages seroqt contractés convenablement, et teud préserver le pays des incouvéuiens que peu vent entraîner les mariages des princes et des princesses, lorsqu'ils ne sont pas conclus daos un véritable intérêt national. Suit le projet de loi qui alloue un mil lion prendre sur les ressources ouvertes pour 1837. - La blessure du commandant Parquin est complètement guétie; Il est parti de Kehl le 23 au matin, avec le comte de Gricourt, pour se rendre son bien de Wolfsberg, prés Constance. - Le maréchal Clausel a débarqué Porl- Yendre. 11 a iufomé le ministre de la guerre de son retour et lui a annoncé qu'il comptait passer quelques jours dans sa famille, en Languedoc, avant de revenir Paris. Mais ou dit que les amis du matécbal, qui il avait également fait part de son retour en Franc? l'ont engagé ne pas perdre de temps pour se rendre Paris, et l'on croit qu'il ne tar dera pas y arriver. - Le navire la Malhilde commandé par M. Garnotvient d'arriver au Havre avec six jeuues ambassadeurs madécasses que ce navire a pris Madagascar pour les transpor ter en France et eu Angleterre. La Malhilde en revenant en Europe, a louché Maurice, où les ambassadeurs qu'elle transportait ont été reçus avec distinction et ensuite Bout bon, où ces euvoyés n'étaient pas attendus. -Il a paru, sous le titre de Mosaïque belge un recueil d'articles divers dûs la plume spirituelle de M. Baron. Ce livre a le mérite de traiter exclusivement de sujets relatifs la Belgique. La préface contient uue conversa tion où l'auteur résume tout ce qui concerne la question importante de la littérature natio nale et des moyens de publication qu'ont nos auteurs. Parmi plusieurs chroniques que l'au teur revêt de formes littéraires propres les faire lire l'époque actuelle, on en remarque une fort intéressante, intitulée (Eiul de Trazegnies. Cette publication se termine par plusieurs fragmeus d'épisodes contem- porains où l'on critique quelques évéuemens récens. - Le Davire la Malhilde commandé par K. Garnot, vient d'arriver au Havre avec six jeuues ambassedeurs madécasses que ce navire a pris Madagascar pour les trans porter en France et en Angleterre. La Ma lhilde eu reuenant en Europe, a touche Maurice, où les ambossadeurs qu'elle trans portait ont été reçus avec distioction et en suite Bourbon, ou ces envoyés u'étrient pas attendus. -Les sections de la chambre des représentans s'occupent depuis plusieurs jours de l'examen du projet de loi relatif aux modifications

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1