ANNONCES. BOOMBULLEN ZAEILAND 3 Van wege de Koning en Justitie. ZEERSCHOONE preuve que le gonvcrnrmenl français favorise secrètement la cause de dou Carlos. - Hier, la commission des mises en liberté s'est assemblée an Luxembourg, et a statué définitivement sur le sort de tous les individus art étés dont nous avons déjà donné les noms. Quelques-uns ont été relâchés définitivement et d'autres envoyés devant la jutidiciiou or dinaire, sous la prévemiou du délit d'associa tion illicite. En ce qui concerne Meunier, Lavaux (et non pas Barré, comme l'a dit la Quotidienne et comme nous l'avons répété par erreur), et Lacazesvoici ce qui s'est passé Ce n'est pas par un ami de Meunier, mais par cet accusé lui-même, que M. le président Pasquier a appris qu'un soir, après avoir passé toute une soitée ensemble, Lavaux, Lacazes et Meunier, un peu échauffés par les fumées de quelques verres de liqueur, vinrent parler de politique, et s'eutretinrent de l'in térêt qu'il pourrait y avoir pour le pays la mort du roi. L'idée vint alors l'un des buveufs de tirer au sort qui devrait porter le coup fatal. Le projet fut adopté; trois petits carrés de papier furent disposés et roulés; dans l'un d'eux seulement fut placée une petite boulette de mie de pain. Les pa piers furent mêlés, et chacun tira le sien. La boulette de pain échut en partage Meu nier, qui se trouva ainsi désigné pour as sassiner le roi. Je ne saisajouta Meunier dans son interrogatoire, comment Lavaux et Lacazes ont pris tout ce qui s'est fait entre nous dans cette soirée, s'ils n'y ont vu qu'une plaisanterie; quant moi, j'y ai vu une chose sérieuse; et depuis ce moment cette idée m'a toujours poursuivi, jusqu'au jour où je l'ai mise exécution. Lavaux et Lacazes, interrogés sur celte disposition, ont déclaré qu'ils ne savaient ce que Meunier voulait direet que jamais il n'avait été question entre eux de quoi que ce fût qui eût pu donner celui-ci les idées dont il parle. Quoi qu'il en soit, Lavaux et Lacazes ont été aujourd'hui même écroués sous mandai de dépôt et seront soumis la chambre des mises en accusation de la cour des pairs. - Le dernier rejeton de Corneille vient de mourir Paris sans postérité. Il était employé dans les contributions indirectes et il assistait naguère l'inauguration de la statue que la yille de Rouen a voulu élever en l'honneur de son illustre aïeul. - On lisait hier soir dans la Charte de i83o Difïerens journaux du matin publient une dépêche télégraphique du ministre de la guerre, du ta février, adressée au comman dant de la place de Toulond'après laquelle tout envoi de troupes Bone est suspendu jusqu'à nouvel ordre. Le ministre de la guerre n'a adressé de dépêche d'aucune espèce au commandant de la place de Toulon. La seule dépêche partie de ce miuis re est du 11 février, et elle a été adressée au général commandant la 8e divi sion militaire, Marseille elle prescrivait d'employer Egérie et la Marne trans porter des troupes Orau. ANGLETERRE. Londres ai février. Dans la séance d'hier de la chambre des pairs a eu lieu la première lecture du bill sur les grands jurys eu Irlande, la seconde lec ture de celui sur les mariagps. Les chambre s'est ajournéeaprès la présentation d'un grand nombre de pétitions contre la taxe de de l'église. Il en a été reçu aussi un grand nombre par la chambre des commuues. Cette assemblée a entendu ensuite le rapport de M. Wyun sur l'arrestation de M. Lecbmère-Charlton, mem bre de la chambre. La commission d'enquête pense que M. Lechmère n'est pas dans la po sition qui exempte de poursuites un membre de la chambre; Le rapporteur a demandé que le directeur du Morning- Chronicle fût ap pelé la barre de l'assemblée, pour avoir attaqué la conduite de la commission. Celte motion a été rejetée,après avoir été combattue par lord John Russell. M. Lushington a proposé une disposition qui déclare qu'il est contraire aux intérêts de l'église établieque les évêques siègent dans le parlement. Cette motion a été appuyée par M. Hume et combattue par lord John Rus sell et sir Robert Peel. Elle a ensuite été re jetée par 197 voix contre 92. - L'aiticle suivant du Kilkenny-Mode- rator donne une idée de ce qui se pratique eD ce momeul aux élection, en Irlande Les prêtres des comtés voisins, ayant exprimé leur intention de faire une descente sur les franctenanciers, ces derniers se pla cèrent sous la protection de leurs proprié taires, et dimanche soir la plupart des élec teurs catholiques romains furent conduits Garlow, et placés sous la garde de leurs amis. Lundi les électeurs de St-Mullins par tirent en corps de Ëarrisbouse, accompagnés des chevaliers Walter Newton, Ch. Doyne, R. Doyne et Ph. Bagenal, avec une escorte de r5 hussards et arrivèrent Carlow, vers 10 heures, où ils furent logés en sûreté. Sur leur route, il n'y eut pas la moindre tua- nifestation. ALLEMAGNE. Francfort t 18 février. Le 10, dans l'après-dîner, il y a eu une lutte sanglante entre des soldats autrichiens de notre garnison et les soldats d'une des gardes de notre troupe de ligne. Des bles sures graves ont été portées; on ne dit en core rien de précis sur les causes de ce démêlé. - Des lettres de S'-Gall après avoir donné quelques détails sur la mon de l'ex-roi de Suède Gustave IV, ajoutent que le vieux roi vivait avec la plus grande économie; il a dit-on, laissé des matériaux nombreux qui reufetment des détails biographiques assez iméressans. Son décès a été notifié officielle ment au petit conseil de S1 - Gallqui a au torisé la conservation du cadavre jusqu'à ce que le grand-duc de Bade, gendre du défunt, ait donué des ordres pour la translation de la dépouille mortelle Carlsruhe. La physio nomie du colonel Gustafsoo offrait une grande ressemblance avec celle de sou illustre aïeul le célèbre Gustav-Adolphe, ressem blance qui est devenue plus frappante encore depuis le décès du dernier héritier des Vasa. vait IN DE GEMEENTE LOCRE. Zondag 26 february 1837 ten 9 uren 's mor— gens, zal'er, uit regtsvermogen en met den gereeden gelde, venditie gehouden wordeu van zestien Abeelen Boombullen liggende in de bossclien genaeind het Eeuwen hout, af— hangende van de hofstede het Locre-hof, in het geuieente Locre. 61.-1. Elh zegge het voorls PATUIMOMIEÈLE PARTIE celegeif te ELVERDfNGIIE, TE KOOPEN BINNEN DE STAD Y PRE. Gezegde partie Zaeiland groot 2 hectaren, i5 aren72 centiaren, strekkende oost en west happende een weinig zuid - waert paelende van oosten het Zaeiland van den Disch van Elver— dinghe, veurgemeens nog oost en van zuiden in d'happe Mejufv. De Codt nog zuid 'tZaeiland van M. den Président Hynderick scheidende op half dyk, van westen aen de hofstede van mynheer Vandewynckel en van noorden M. Placide Capron, Joefvrouw Dcmolder en consoorten; deze partie Zaeiland is gekruikt door Joannes-Baptiste Ligneel toi bavo 1837. Den Instel zal gebeuren met gewin van premie

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 3