SAMEDI, 4 MARS, 1837. {XX.me Amtéfc) ^outwaf Ùej (iXj c^faiu)te-0ccic)eHta^ eio c)<l> faj> VILLE DTPRES. L'abonnement ce Joo.iui est, pour le* villes et arrondisse meus de Courlrai et d'Ypresde fr. 5 par trimestre, et de fr, Opour toute la Belgique, franc de port par la porte. Prix (les Insertions en Petit-Romain17 et. par ligne j et toutes celtes au-dessous de 6 lignesse patent on franc. OUVERTURE DES PORTES ne nfcee. Ou 1 ou 31 mars4 heures. *1 =-= FERMETURE DES'PORTÉS M! LA VILLE. Ou i m 3i mars, 8 heures. EEftM. fiÉfmrrtvfc DÈS PdKttts DE LA VTtLE. t 1 a y Ifc{i àU 3i ifiarsA fb keufé BELGIQUE. Yrmts, 4 mars. La nécessité d'une réforme électorale, en Belgique, est sentie par tous les hommes h qui l'instruction a- donné le droit de raison ner. Dans le système actuel, l'influence ap partient la classe la moins en état de com prendre les intérêts de la société. Nous admettons quedans le principe de la révolution les directeurs suprêmes de l'opinion,- et les régu lateurs du mouvement national, ont soigné leurs petits intérêts, et confié leur avenir.k la masse docile dont ils disposent. Mais, aujourd'hui que la politique des intérêts européens a pris une assiette stable, il conviendrait de fonder le principe électoral sur les hommes qui re- f»résentent les intérêts moraux et matériels de a société. Dans l'état où le gouvernement belge a été doucement conduit, ce n'est pas le roi qui prendra l'initiative. 11 ne faut pas l'attendre du pouvoir exécutif, devenu pure ment nominal, soumis k une influence secrète et toute-puissante, et qui, sans doute, désire son émanoipation. Plusieurs conseils de régence ont reconnu cette nécessité Gand et Verviers viennent de prendre, de nouveau, l'initiative. Osons espérer que leur libéralisme, éminemment éclairé, trouvera des imitateurs, et qu'entre autres, cités, Yfrf.s ne sera pas des dernières réclamer l'égalité devant la loicette égalité décrétée par la Constitution elle-même, art. 6 Les électeurs de Wavre signent, en ce mo ment, une pétition, pour demander la révision de l'art. 1" de la loi électorale du 3 mars i83i.ALiége, si nous sommes bien informés, MM. Fleussu etForgeur, anciens membres du congrès, doivent faire, incessamment, une pro position, au conseil communal de celte ville, d'ans le même sens. La régence de Bruxelles, élans une prochaine séanceaura se pro noncer,. également, sur la même question. Encore quelques jours, et ce stygmate d'il— tismft civique, imprimé a L'habitant de nos cités industrielles, sera effacé. La réforme est le vœu général, la réforme électorale est le cri de la Nation Le Courrier Belge, n" 58, du 27 février passéréponden ces termes, au soi-disant Belge Le Belge, doifH'iraperfînence seule peut égaler la sottise, demande si l'argent qui a servi k l'acquisition du Courrier, est sorti de dessous terre Nous lui répondrons qu'il a parfaitement deviné. Nous l'avions en terré, pour le soustraire aux bandes de pillards que le Belge poussait, dans le temps, contre les maisons des honnêtes-gens et nous étions du nombre A la benne heure, et at trape, Champagne La chambre se fait vieille, dit UÉcho du Luxembourg. Quel parti reste-t-il donca prendre Comment tirer la repré sentation nationale de tant d'apathie comment la sauver, de l'annihilation vers laquelle elle se précipite Il n'y a qu'un moyen. La chambre se fait vieille il faut la rajeunir par la réforme électorale l On remarque que, depuis une semaine, les journaux de Bruxelles et des provinces, les plus "opposés entre eux, rivalisent de zèle, pour propager la cause de la réforme élec torale Le convoi funèbre et l'enterrement de M. le docteur G. Cans, ont eu lieu, mardi, 28 février dernier, de 3 k 4 heures de re levée. Une grande afllueDce de mondel'élite de la sociétéassistait avec un donleureux recueillement, k cette triste cérémonie, et sem blait par sa présence, rendre un dernier hommage k l'homme de bienau généreux citoyen, au savant médecin, dont, bientôt, au champ du repos, la tombe allait recueillir les dépouilles mortelles Honoré de l'estime et de la reconnaissance publiques, il était juste que l'opinion publique se manifestât, d'une manière non-équivoquek ce suprême mo ment et dans cette occasion décisive aussi, l'opinion n'a-t-elle pas fait défaut au phi lanthrope Chomme utiledont Ypres re grettera longtemps la perte, et gardera k jamais le souvenir O11 me se rappelle pas d'avoir vu tant de personnes, de systèmes si divergens d'ailleursaux cérémonies funèbres de qui que ce soit. Certes, les libéraux étaient en majoritéj mais, proclamons-le hautement, il n'est pas un honnête-homme qui n'eût tenu k devoir et k honneur, fréquentant l'église, de étraoigner, en y faisant acte de présence, de ses regrets, de son deuil et de son estimé, en cette triste et solennelle circonstance fox Populi, vox Dei. - Une adressé de l'association des ouvriers de Londres a été envoyée la fin de l'année dernière aux ouvriers bdges. La réponse cette adresse été faite dans un meeting d'ou vriers tenu Bruxelles, le a5 décembre der nier. C'est pour avoir reproduit cette réponse et i'adhesion que les ouvriers de Gand y ont donnée que le gérant du JoUrnal du Peuple, feuille hebdomadaire, a comparu aujourd'hui devant la cour d'assises de la Seine, comme Iirévenu du délit d'excitation la haine ettre es diverses classes de la Société. M* Ledru Rollin soutient que le fait d'a voir reproduit un article d'un journal étran ger, sans réflexions et sans commentaire en saurait donner lieu aucune condamnation, la lettre en elle-même ne contient (Tailleurs que des doctrines constitutionnelles. Le jury, après une demi-heure de délibé ration, rentre en séance et répond négative-; ment sur toutes les questions.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1