l oùtitaf fou cFfauSte-Occi^eutafo eio 2)cj fou VILLE DTPRES. BELGIQUE» (N° 2o5iMERCREDI, 2 s* MARS, 18.17. (XXm« Année.) 1 h 1 ii L'abonnement ce Jodrhal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypresde fr. 5 par trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Bomain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 31 mars4 heures FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Da 1 au 31 mars8 heures FERM. DÉFINITIVE DES PORTES DE LA VILLE. Vu i au 3 i inars j 10 heures. YrREs, 22 mars On annoncecomme devant paraître incessamment, une épopée mystique, de M. Alexandre Soumet, ayant pour titre ldaméelou l'Enfer racheté. - M. Al exandre Soumet, de l'académie française, outre d'excellentes poésies lyriques, est, entre autres, l'auteur des tragédies de Jeanne cfsfrc et d'Une Journée de Néron. C'est tort que le Journal de Paris a annoncé la mort de M. de Pradt. L'ancien archevêque de Matines a eu, récemment, une attaque d'apoplexie qui lui a ravi la Iparole, mais en respectant ses facultés intel lectuelles. - ^V. le Propagateurn° ao3o, article Paris. J On lit dans le Moniteur - Est nommé chevalier de L'ordre de Léopold, le sieur Leymaw Marcellin voltigeur au bataillon! de l'Escaut, pour s?êira exposé, volontairement r périr plutôt que d'aban donner le poste qui lui avait été confié* - A la bonne heure! en voilà un, au moins, qui, luioc réa pas volé te croix.... com me... L'opinion publique les connaît et les a signalés de reste!... Le Timesqui. avait annoncé, le premierla mort du voyageur Davidson contient, aujourd'hui, une lettre où cette fâcheuse nouvelle est démentie par le ca pitaine de la marine royale, Washington, secrétaire de la société de géographie. - V* le Propagateurn° ao?4, rubrique Ypres.) La* bonne femme... de chambre des représentaisséance du 17après avoir fixé, Comme il suit, son ordre du jour prochain t°, la loi sur l'école militaire} a°, la loi sur les mines), s'ajourne, pour prendre, elle aussi, ses vacances de Pâques, au 4 avril- prochain. - Donc, du 18 mars inclus au 3 avril inclus, 17 jours de vacature, pour go membres au moins soit t,53o journées, fr. 13-33 io/3o, équivalentes francs 30,4.00Et voilà ce que coûteront, ce bon Peuple belge, les vacances pascales» de ses dignes.... représentons pour i,53o journées de non - représentation - V. le Propagateuru° aoai.) - On écrit de Liège, le 16 mars Le conseil de régence a adopté hier l'unanimité, le projet de pétition la chambre des représentans, ayant pour objet de récla- un cens uniforme pqur les villes et les cam pagnes* Cette pétition se résume peu près dans les passages suivans Le dépouillement des scrutins a fourni plus d'une fois la preuve que le choix des électeurs de la ville, hautement manifesté dans les- bureaux qui leur sont- destinés, était étouffé sous le poids des suffrages des électeurs des1 campagnes. On s'est laissé dominer par la peDsée .qu'il fallait établir un équilibre entre les villes et les campagnes, et de là cette choquante différence,, cette dislance plus que double entre le cens électoral de la ville et le cens électoral des campagnes. Est - il besoin de- signaler les effets de cette fatale combinaison, attestant une humiliante infériorité? C'est un défi j<eié aux villes d'ouvrir l'entrée des chambres aux capacités administratives, financières} commerciales et industrielles sans l'autorisation des campagnes. Le- congrès, qui d'ailleurs manquait de renseignemeus statistiques nécessaires, a fixé les chiffres du cens électoral d'une mauière tout-ài-fait arbitraireil s'est grossièrement trompé dans son appréciation; il a fait une loi injuste, et nous ajouterons, pour compléter uotre pen sée, que la perpétuer, serait se complaire dans une criante injustice. La première, la plus précieuse des ga-* ranties, parce qu'elle tient l'essence du système représentatif, repose dans le choix des électeurs; c'est par conséquent aux citoyens éclairés, en même temps intéressés l'ordre, la stabilité et la prospérité du pays, que la loi doit confier le soin délicat de nommer ses représentans. Les connaissances, l'intelligence des intérêts généraux où se ren contrent-elles? dans les villes. Le besoin de stabilité où se fait-il le plus vivement sentir? dans les villes; car- les commotions politiques tuent le commerce et l'industrie, en détour nent les capitaux au profit de la propriété foncière. C'est donc anx-viflesqu^U-appartient de jouer le principal rôle dans les élections; c'est donc des villes que doit partir l'impul sion, et cependant c'est précisément le con traire qui a Lieu. Les sciences, les acls, le commerce, l'industrie, les propriétés ur baines elles-mêmes sont mis l'écart; et par la- dislance immense qui sépare le cens électoral des villes de celui des campagnes on peut dire en toute vérité que la propriété rurale est seule représentée. On n'agirait pas autrement si Vom voulait comprimer tout mouvement intellectuel, si l'on voulait abandonner eux-mêmes tous les élémens de prospérité; car chose! étrange et bien digne de remarque dan» un pays dont on vante si haut la constitution, ce sont les plus grandes cités du royaume, celles qui se distinguent par l'éclat et les richesses qu'elles répandent sur la Belgique, qui sont plus particulièrement sacrifiées une con ception que la raison et l'expérience ré prouvent avec une égale énergie. Pourtant

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1