fou cFiaii?tc-0cci3eulafcj» eto Se? t VILLE D'YPRES. ouatai Ccj <XJ> B G L G I Q l E. Tins, a5 mars. Nous-avons inséré, avec autant d'empressement que de plaisirdans dos derniers numéros, Variétés. - Concerts des articles relatifsentre autres, mon sieur J.de Smilsvioloniste, premier prix du Conservatoire national de Bruxelles. Ou ja pu voir que ce jeune artiste, qui promet d'être l'une de nos gloires musicalessem blait ne pas avoir trop goûté l'avaut-dernier de ces petits comptes-rendus. Nous croyons, nous, pour qui, d'ailleurs, les art. eu (question, sauf leur insertion, sont et doivent (être étrangers; - nous croyons, nous, qu'ici la susceptibilité élogicuse de M. J. de Smils a porté faux car, certes, quel que soit •son talent (et Dieu oe plaise que nous le lui contestions! il ne veut, ni des louanges sans resti ictionni une apothéose anticipée?... A ce propos, nous nous per mettrons de rappeler, M. J, de Smils i'que, quelque notabilité artistique que l'on .soit, la stricte obset val ion d« s convenances, nous dirions presque des lois, même confra ternelles, de la politesse et de l'urbanité,sur tout daDS sa ville natale, et partant au ^milieu de ses confrères et concitoyens, n'est jamais enfieiole impunément!... Or, nous aurons la franchise, la loyauté de dire, M. J. de àmilsque, si le bruit public accuse juste (et nous avons tout lieu de nous croire bien informés), il a manqué, lui qui fût dû en donner, à-la-fois, et le ton, et l'exemple, a celte politesse et celte ur banité!... Loin de nous de lancer, ici, un acte d'accusation contre lui! C'est un sim ple, un officieux avis. Quand on a un aussi beau talent, il faut, pour qu'il n'y ait point tacheque tout le reste, la modestie surtout, y réponde! Honni soit qui mal y pense! - Rédaction du Journal. Le nommé R., ouvrier, adonné la boisson surtout aux liqueurs alcooliques, a été trouvé, ces jours derniers, asphyxié, la suitesans d^uted'un nouvel et grave excès d'ébriété. Un contrebandier poperinghois, pris de boisson toute outrance, a été arrêté, mercredi dernier, aux enviions du Cheval Noir, au bout de la rue au Beurre. Il vociférait et se démenait au beau milieu de la rue. Un agent de police l'avait, au préalable, sommé de le suivre; mais le contrebandier n'eu a tenu compte, et, pour éviter les suites d'un conflit avec cet ivrogne, l'agent de police, agissant avec une louable prudence, alla quérir main - forte. Deux fusiliers de la grand'-garde, un gendarme pied, des agens de police, arrivèrent bieotôtet force fut au soûlard récalcitrant de se laisser emmener. Cependant, ce ne fut pas sans peine car on dut user de rigueur, et, parvenus presque au bout de la rue au Beurre, sur le refus du contre bandier de marcher et d'avancer, les cinq hommes de la force-armée durent l'enlever violemment, et le porter, bras-le-corps, au violon. Là, ce malheureux, blessé et contusionné, ses vêtemens en lambeaux, de plus en plus exaspéré par la boisson, et par une inutile résistance, s'en prit aux murs et aux portes, qu'il frappait grands coups de pied et de poing. Au fond, vu l'état d'ivresse complet où se trouvait cet homme, l'autorité, sagement indulgente, écartant la rébellion contre les agens de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions, n'y verra, sans doute, qu'un simple délit de police. Une amende, et quelques jours de prison, serviront, il faut l'espérer, de leçon ce malheureux, et le corrigeront, peut-être, d'un vice dé testable, d'un vice dont la fréquence a lieu d'étonneret qui, d'ordinaire, mène droit aux plus funestes résultats! On a positivement assurél'un de nos collaborateursqu'un des membres les plus distingués de notre conseil communal se proposait de faire, une prochaine séance, une proposition tendante pétitionner, la représentation nationale, pour la réforme du cens électoraldans le sens de la motion de l'hoDorable M. Forgeurau conseil de Liège, et de la pétition qui en a été le ré sultat. La ville de Tournai vient encore de prendre, elle aussi, celte initiative, une majorité de n voix contre 4-) Ex-membre du congrès, d'un patriotisme et d'un li béralisme toute épreuve, personne, ici Ypres, plus que l'honorable conseiller de régence dont il s'agit, n'esta même d'ap précier de développer et de mener bien une question de cette portée! $3* Nous avons eu occasion, dans les numéros aooo, 3002 et ao3o du Propa gateurde parler de l'armée, et des divers modes d'avancement y relatifs. Daos la d° 2002, surtout, modifiant, sous ce point de vue, un art. du n° 341 dn Courrier Belge (7 décembre, i836), nous avons prouvé quel point d'instruction et d'éco nomie en était arrivée Yécole régimentaire du 8e régiment d'infanterie de ligne, que dirige l'excellent instructeur M. le sous- lieutenant Mortier. A la veille des pro motions annoncéés, il ne sera pat inopportun (d'ailleurs, c'est de toute équité) de rap peler, l'autorité compétente, les services rendus par cet officier, dont, en outre, la con duite est irréprochable, exemplaire même I L. L.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1