3 - La foire de Gand du 9 mai, a répondu sur la frontière d'Espagne sont de retour l'attente qu'on s'en était formée d'après le Paris. Ou sait qu'il avaient été envoyés la grand|nomoré d'élrartg'et's ainsi que de che- poursuite d'un haut personnage, qui est par- vaux arrivés en ville. Les chevaux doul la plupart étaient de première qualité, se sont bien vendus - LEclaireur de Namur annonce qu'aux prochaines élections M Seron aura pour com pétiteur Philippeville M. Petitconseiller la cour de Liège,'et qUe M. Urban ingé- venu rejoiudre don Carlosaprès avoir mis encore en défaut la police française. (V. ci- après nouvelles de Madrid. - On écrit de Barceloue le 37 avril Le baron de Meer est parti avant-hier avec 300 mozos de la Escuadra (gendarmes,) un corps d'infanterie et do chevaux se diri- FRANCE. Paris, 11 mai. nieur, se porte Dinaul eu opposition M. géant Martorelle où l'attendait une autre pirson> colonne de 900 hommes environ. Il va diri ger en personne les opérations de la guerre. Il a passé la nuit d'hier Esparraguerra ou il attendait quelques pièces d'artillerie qui maintenant doivent être déjà arrivées. Au commencement dé la séance du 5 de Le maréchal-de-camp Joseph Parréno a la chambre des députés, M. Marrin (du Nprd) été chargé par intérim des fonctions de capi- a expliqué les dernières paroles qu'il a pro- taiue-général en l'absence du baron de Meer. noncées la séance de mercredi on lésa - Ou écrit de Bayonoe i«r mai dénaturées, dit-il le principe des lois d'apa- Le canou gronde toujours dans le direction nage me paraît bon, je l'adopte mais comme du passage. On croit que les chrislinos réa- M. Molé et Montalivet. (Murmures àgaucbe.) lisent le projet qu'ils avaient formé d'étendre M. Augustin Giraud demande de nouvel- leurs lignes autour de Si-Sébastien pour loger les explicationsil veut qu'on sorte du vague plus commodément leurs troupes. On annonce où la chambre a été replongée par les paroles l'arrivée dans cette ville d'Espatéro, il aurait de M. Martin (du Nord M. Molé répète ce qu'il a déjà dit et demande la chambre uu vote de confiance si l'on ne le lui accorde pas il se retirera. On passe au vote dps articles. - Il est ouvert au ministère de l'intérieur un crédit extraordinaire de deux millions de francs pour complément des dépenses secrètes de l'exercice de 1837. M. de Valry propose une diminution de 300,000 fr., qu'il veut faire porter sur la subvention des journaux. M. de laissé Guerréa la tête de la garnison de Bilbao. Voici les renséignémens qui nous parvien nent sur les forces de l'armée de la reine La division qui, sous le commandement direct d'Espartéro se réunit St-Sébastien est forte de 43 bataillons, 800 chevaux et une belle artillerie de campagne de montagne. L'Èbre est gardé par le général Irribaren qui sans dégarnir ses lignes, dispose d'assez de troupes pour empêcher les carlistes d'en- Lamarline combat l'amendement. Il croit que treprendre quelque opération en Navarre et le gouvernemet ne peut pas se passer de jour- pour recevoir convenablement l'armée carliste naux surtout en l'absence des chambres. Il définit le ministère en ministère de paix. - On assure que M. Molé et M. Martin (du Nord; ont eu le 4 de très-vives explica tions la suite desquelles il aurait été con venu que l'on chercherait mettre d'accord devant la chambre les opinions émises par si, par suite dès combinaisons actuelleselle était forcée d'entrer dans cette province. Le corps de réserve, qui est Vittoria, poui ra empêcher les carlistes de s'appuyer sur l'Èbre. Un corps de 4,000 chevaux va être réuni en toute hâte dans la vieille Casiiiie; il sera M. Molé avec celles de M. Martin \du Nord)., placé entre Burgos et Mirauda pour souteuir - Un grand nombre de couronnes d'im- les opératious de l'armée,du Nord et couper -IX I— - - A J A .1 M «1 M 1 a f a n A n r 1 n flll S. ..In n a I I.1 maiau pied dé Vendômel'oc- de la mort de mortelles ont été le 3 le colonne de la place Casion de l'anniversaire Napoléon. - Meunier a repris la Conciergerie ses habitudes de fumer pendant toute la jour née. 11 a été permis ses gardiens de causer avec lui ce qui leur était expressément dé fendu pendant tout le temps qu'il est resté la prison du Luxembourg. - Nous avons appris avec plaisir que l'on avait remarqué depuis quinze jours une lé- Tolosa. gère reprise dans les diverses branches du Nous voyons dans les journaux de Madrid commerce de Paris. Cependant les nouvel- que l'on ne ci oyait que médiocrement dans une expédition carliste au-delà de l'Ebre les diverses routes de la capitale et du midi de l'Espagne. Toutes les lettres de Sl-Sébastien s'accor dent dire qu'avant le ao de ce mois, les opérations seront eb pleine activité. Une attaque aura lieu contre Fontarabie en même temps que contre Hernani. Les carlistes se préparent faire une vi goureuse résistance. Le quartier-général de l'infant don Sébastien était encore le 39 fc." que nous recevons des diverses villes commerciales et manufacturières de France sont loin d'être aussi satisfaisantes. Partout on signale uti nombre considérable de faillites. Le passif de celles qui ont été déclarées de puis un mois au Havre s'élève plusieurs mil- cette capitale aux explications données sur l« persoonge en ce moment Tolosé,d'abord désigné comme étant le duc de Bordeaux et qu'on a appelé depuis prince Lichnowski. «Ce doit être quelque princedit le Castillan. Néanmoins, il y a toujours des doutes cet lionset cette place a, dit-on, payer pour égard: mais une foule de correspondances de plus" de 60 millions l'échéance du i£Tmai. Logronu, Vittoria Burgos et Durango assu- - Quatre agens du ministère de l'intérieur renl que ce jeune homme est le duc de Bor- qui avaient été envoyés par M. de Gasparin deaux sous un nom déguisé. - D'après des lettres de Corfou et de Patru qui vont jusqu'au i 1 avril lots du soulève ment qui a éclaté en celte dernière ville, on entendait la foule s'écrier cc Qu'on fasse par tir les Bavarois! a Un gouvernement pro visoire dit nationals'y était formé et avait engagé toutes les eptarebies de la Morée suivre l'exemple de Patras. Cet événement avait fait une profonde sensation Corfou et le gouvernement avait envoyé deux bâlimens de guerre dans le golfe de Patras. - On écrit de Bayonne 3 mai Quatre bataillons carlistesvenant de Zor- nosa, Durango, Elonris, sont entrés en To losa ces renforts portent s3 bataillons d'infanterie la force effective chargé de la défense de la ligue d'Hernani. -, - On vient de recevoir des journaux de Barcelone du 3q au 3o avril. Le général Parréno eD prenant possession de la charge par intérim de capitaine-général pendant l'absence du baron de Meer a pu blié une proclamation par laquelle il a levé l'état de siège auquel Barcelone était soumise depuis les deruiers troubles qui eurent lieu dans cette ville la députation provinciale a aussi adressé une allocution la population pour l'inviter l'union èt pour faire savoir au public que l'ou va procéder bientôt l'élection du nouvel ayuntamiento. On écrit de Madrid le 39 avril: Dans la séance d'avant- hier(escortés ont adopté les derniers articles de la consti tution ,,el même l'article additionnel suivant: ci Les lois détermineront l'époque la quelle devra être établi le jugement par jurés pour toutes les classes de délits. La commission a reçu immédiatement les plus empressées. M. Acébédo a dit cette occasion Mes sieurs ce jour est doublement glorieux puisqu'il coïncide avec l'anniversaire de la naissance de l'immortelle Christinela mère des Espagnols et avec la fin de la discussion du projet de constitution qui immortalisera lés noms des membres de la commission. - Des négociations sontouyertesenlrequel- ques membres influens du tiers-parti et M. Molé pour faire rentrer M. Thiers au mioistèrew. - M. Félix Bodin, député de Maine-et- Loire est mort le 8 peine âgé de quarante ans, après une longue maladie de langueur qui, depuis trois mois, l'empêchait de pren-n. dre part aux travaux de la chambre des dé-è pûtes. - On a beaucoup parlé d'une .explica tion assez vive que M. de Campuzano aurait eue la cour, explication la suite de laquelle son rappel aurait été demandé au ca-r binet de Madrid. D'après les rapports que nous avons recueillis nous ne croyons pas que les choses aient été aussi loin que quelques jour naux l'ont fait entendre, et qu'il soit ques tion de voir bieutôt la légation d'Espagne confiée d'autres mains. Mais nous avons appris en même temps que M. de Campuzano n'avait pas eu lieu de se féliciter d'une dé-ï. marche qu'il avait tentée aux Tuileries avant d'en avoir prévenu d'abord le ministre des affaires étrangères.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 3