guerre porte, que les fournitures deux
places appartenantes au service des lits mi-
taires de la O Félix Legrand et qui se trou
vent en magasin dans les villes où ce service
est organisé pourront être employées pour
le coucher de deux hommes, loisque la
force de la garnison exigera qu'elles soient
mises en usage.
- Il est question de faire passer au dépôt
de tous les régimens d'infanterie les cadres des
4e bataillons qui formeraient une première
réserve de l'armée active. Les hommes seuls
seraient incorporés dans les trois premiers
bataillons quid'après la nouvelle organi
sation constituent un régiment complet.
- D'après les nouveaux reuseignemens que
nous avons pris, M. Ducorron se dit vic
time d'une méprise, et voici ce qui y aurait
donné lieu. Un fusil de peu de valeur
aurait été saisi au préjudice d'un chasseur
et déposé au parquet de Louvain. Plus tard,
aucune suite n'ayant été donnée la préven
tion de chasse, un individu se serait pré
senté au parqiiet {jour retirer le fusil et M.
Ducorron l'aurait délivré sur un reçu écrit
de sa main et au bas duquel le réclamant
durait apposé Sa signature.
Mais ce réclamant n'était pas le véritable
propriétaire du fusil. Ce propriétaire se pré
senta plus tardet M. Ducorron qui ne
le connaissait pas lui déclara en lui ex
hibant le reçu, que le fusil avait été retiré.
Cependant, l'inconnu qui s'était présenté
d'apord, M- Ducorron et qui s'était em
paré d'uu fusil qui ne lui appartenait pas,
éprouvant sans doute des craintes s'il le
gardait en sa possessionle porta au do
micile de M. Ducorron et au moment où
ceiui-ci ne. se trouvait pas cbex lui. Ceci
àe passait l'époque où M. Ducorron faisait
son déménagement pour Anverset son
insu le fusil fut porté dans cette dernière
ville ayec d'autres armes appartenantes l'ac
cuse. M. Dacorron se disposait le renvoyer
Louvain, lorsqu'on est venu le saisir chez
luipar suite d'une accusation dont il igno
rait les premiers actes. Tels sont les faits
qui résuheut des dires de M. Ducorrou. Nous
avons cru dovoir les exposer pour rester
impartiaux entre l'accusation et l'accusé.
- Depuis quelques jours ou signale
Bruxelles plusieurs faillites, surtout parmi
jes marchands d'étoffes eD gros et en détail.
Indépendamment de la réaction de la crise com
merciale qui agit sur toutes les places de
commerce (Je l'Europeou les attribue aux
ventes l'encan et la prolongation de la
iàison rigoureuse.
- Uu des uos plus grands spéculateurs
dans les huiles vient aussi de manquer.
- Ou parle de M. le général Niellou comme
un desi candidats pour les prochaines élec
tions dans ^arrondissement de Diekirch.
- On fait assez étrange s'est passé ce jours
derniers Gaud. Un Français, officier au
Service belge et attaché au commandement
supérieur de Ja province, meurt et peine
mort trois femmes, qui toutes se disent
épouses légitimesuoe Allemande, une Ita
lienne et une Française, arrivent et réclament
ta pension militaire. Aucune décision n'a été
prise jusqu'à ce jour le gouvernement ne
sait en favenr de qui se prononcer, et, en at
tendant des secours ont été accordés l'une
d'elles qui avait plusieurs enfans.
- Mme Kessels, épouse du major comman
dant l'artillerie Liège quiavec tbus
ses enfans, a abjuré la religion protestante,
en mars dernier, vient d'accoucher d'Un fils,
son ig< enfant.
Bruxelles aa mal.
t
Les lignes suivantes de l'Observateur
sans reproduites par l'Union
Le gouvernement français ^ienl de ren
dre la liberté tous les condamnés politi
ques. Il serait digne de la Belgique de se
montrer aussi généreuse que lui et d'am
nistier aussi ses condamàés politiques. Deux
ou trois des personnes comprises dans la
conspiration orangiste du mois de mars i83t,
sont réfugiées depuis cette époque en pays
étranger. M. Vandersmissen entre autres
expie depuis six aus sur la terre d'exil une
fànte grave sans doute, mais qu'ont com
mise comme lui bieu des hommes qui occu
pent aujourd'hui et n'ont pas cessé un
moment d'occuper les plus hautes fonctions
en Belgique. La Belgique est trop forte
et le triomphe de sa révolution est trop
bien assuré pour qu'elle ait rieu redouter
de la présence de M. Vaudersmisseu et de
ses complices. Si une mesure législative est
nécessaire pour autoriser leur rentrée eu
Belgiquenous avons l'intime conviction
que les chambres s'empresseront de donner
cette autorisation.
- Hier les assises du Brabaot ont com
mencé pour le 2e trimestre 1837 par l'af
faire de G. Vauderperren pour coups et
blessures graves.
- Nous apprenons d'une source certaine,
dit l'Indépendantque le sieur Ducorrou,
dont dous avons annoncé l'arrestation, est
poursuivi du chef de faux en écriture piivée
et de soustraction frauduleuse d'objets dé
posés comme pièces de convictiou au parquet
de Louvain crimes commis l'époque où
ce magistrat faisait partie du tribunal de
cette ville. Eu égard la qualité du pré
venu et conformément l'art. 4^4 du code
d'instruction crimiuelle, l'instruction de celle
affaire est confiée ensuite d'uu réquisitoire
de M. le procureur-général et d'une ordon
nance de M. le premier prédisent, M. le
conseiller Levieux et M. l'avocat-général
Debavay. Déjà de nombreux témoins ont été
entendus l'un des objets soustraits a été
retrouvé dans le domicile du sieur Ducorron,
Anvers, où s'étaient rendus les magistrats
instructeur. Le sieur Ducorron, qui avait
pris la fuite l'apparition de ceux-ci, a été
saisi peu de dislance de sa demeure, et
mis eu étal d'arrestation. Celte grave atlaire
ne tardera pas sans doute être soumise
la chambre des mises en accusation.
- Un nouvel opéra de noire compatriote
Grisar est sur le point d'être joué Paris.
Il est intitulé l'sfn Mille
- La Société Nationale vient de faire
l'acquisition de l'ancien domaine du prieuré
de Sept-Fontaiuespour y établir une nou
velle verrerie.
- Ou écrit de Brtigéx 18 mai
La Gazette de estvlaenderen an
nonce qne M. Juliien a déclaré positivement,
que quand bien même il fût choisi aux
prochaines élections membre de là chambre
des représeutaos il ne pourrait plus accep
ter ce mandat. -- Nous en doutons foil.
- Les plaidoiries dans le procès de la fal
sification dès médicamens de la pharmacie
centrale ont recommencé ce malin 10 heures.
M. Orts, défenseur de Pasquier et Limauge,
dans un long plaidoyer, a établi que la
prévéntiou est la lèpre de la société qu'elle
contribue perdre les homms Jes plus intè
gres et qu'il appartient la presse indé
pendante d'écraser celle hydre despotique
qui fait fléau du genre humain. Il termine
en provoquant sur la tète de de Paepe toute
la sévérité des lois et il l'abaudonue ses
remords. Me Spinnael, dans sa réplique, fé-
pousse toutes l< s allégations avances par le
défenseur de Pasquier et Limaugeet sou
tient qu'il n'y a pas de corps de défit contre
de Paepè tju'il défend. Le ministère public
soutient qu'il y a corps de défit et que dé
Paepe ont fait l'aveu dans l'instruction
écriteet par les dépositions de plusieurs
témoins.
- Le voyageur qui s'est brûlé là cervelle
avant-hier la Croix-Blanche Bruxelles,
se nomme Emile Hasardâgé de a3 ans
de Tournai.
- M. Humann a été nommé président de
la commission du chemin de Paris la fon-
lière de Belgique; M. Dubois de la Loiré-
Iuférieure a été nommé secrétaire. Cette
commission a teuu nue longue séance au
jourd'hui. Elle a approuvé le projet de loi
qui autorise le traité du ministre du com
merce et des travaux publics avee M. Croc-
kerilL
- Le conseil municipal de Paris a voté uti
million pour les fêtes que la ville doit donner
l'occasion du mariage du prince royal. Ou
raconte des merveilles sur les préparatifs qui
se fout pour le grand bai de l'Hôlel-de- Ville.
Les décorations de la salle de bal seront
d'une magnificence extraordinaire. Des invi
tations seront envoyées tous les négocia dS
notables de Paris.
- M. Berliez a été chargé db la composi
tion d'uu requiem en musique pour la célé
bration de L'anniversaire de la mort des victi
mes de Fieschi. Celle composition seraexécuté*
aux invalides par un orchestre de 4So mu
siciens l'occasion des fêles cotnmémorativ(&
qui auront lieu au mois de juillet prochain.
- Le Moniteur publie une ordonnança
qui autorise l'importation en française de
droits des foulards écruscharge d'être
réexportés ou mis eu l'entrepôt dahs un délai
de 3 mois.
- On écrit des frontières d'Espagne, i&
mai, 5 heures du soir:
Foutarabie n'a fait aucune résistance et
a capitulé midi. La garnison comptait
prés de 3oo hommes et des paysans armés,
- On écrit de Barcelone le il niai
La place d'armes l'Atarasanas la citâ-
dellele Mont jouila Rambla tout est
eneombté d'artillerie chaque coin de rnè