FRANCE. promis de faire son fils une pensiod alimentaire de 5o francs. brigue auprès de MM. les électeurs de Bi uges la digoiié que M. Jullien abdique. - Ou lit dans la Feuille d'Ostende On a adjugé le *a4 de mai, les tra vaux de prolongement de la digue de mer devant la ville. Lorsque cet important ouvrage sera achevé (il doit l'être le ao juillet prochain il n'y aura nulle part une promenade plus agréable. Qu'on se figure une digue, maçonnée en briques, d'une étendue de 800 mètres, sur environ six de large/ Et sur cette digue, dans les belles soirées d'été, a 3,000 étrangers, les plus olies femmes du paysétalant les toilettes es plus élégantes, et l'on concevra aisément 'engouement des étrangers pour Ostende. Nous ne parlons pas de l'air pur qu'on y respire tout le monde connaît la salutaire influence qu'il exerce. - La cour de cassation s'est occupé, le 39 et le 3o maistatuer sur le pourvoi de la chambre de discipline des notaires de l'arrondissement d'Anvers, contre mon sieur Ballhasar - Gocurvorst huissier Anvers. La question est celle - ci Les huissiers qui ont le droit de faire con curremment avec les notaires et les greffiers, les ventes publiques aux enchères de meu bles et effets mobiliers, ont - ils aussi le droit de faire les ventes d'arbres sur pied que le code civil déclare immeubles? M. Saufourche-Laporte défend M. Pis- sigard syndic et représentant de la chambre de discipline; et M. Verhaegen jeune, M. B. Cocurvorst. La cour prononcera incessamment; Paris 1" juin. Le trousseau de la princesse Hélène a été eurichi de plusieurs cadeaux de la reine et de Mme Adélaïde. Parmi ceux de la première on remarque un cachemire d'une beauté rare. Mme Adélaïde a ajouté une parure en diamans delà valeur de 100,000 fr. - La ville de Paris se propose d'offrir la jeune épouse du duc d'Orléans une superbe psyché toute en malachite et en bronze, toute sculptée avec cet art, ce fini, ce grandiose, cette richesse d'ornement, celte variété de dessins auquel le bronze parisien peut seul atteindre. Cette psyché, dont le dessin est dû M. Cavelier, sort des ateliers de M. Denières. Ce n'est point seulement un meuble précieux, mais encore un objet d'art du plus grand prix. Quatre colonnes de malachite, soubassement et chapiteaux ouvragés de bronze doré, et sur lesquelles courent des guirlandes de fleurs d'un travail exquis, supportent trois glaces. Ces panneaux s'éta lent au fond du boudoir, de façon ne former qu'une glace qu'on prendrait pour une glace de Venise incrustée dans l'or. Mais, par une ingénieuse combinaison, l'aide d'un ressort très-simple, ces glaces mouvantes se disposent de façon répéter les personnes de face, de dos et de profil. - M. de Rémusat a déposé sur le bureau de la chambre des députésau commen- a cernent de la séance d'hierle rapport sur le projet de loi relatif au chemin de fer de Paris Bruxelles. Le jour de la dis cussion ne sera fixé que lorsque les autres rapports sur des pro]ets analogues auront été également déposés. - Ce soir, Meunier doit partir pour le Havre où il s'embarquera pour la Nouvelle- Orleans. Hier, trois heures et demie, il s'est rendu, accompagné seulement d'un inspecteurla préfecture de police. Mon sieur Grosnier loi a remis une somme de 1,000 fr. divisée en deux rouleaux de a5 louis. Meunier en rentrant la conciergerie a déposé celte somme eutre les mains du directeur, M. Lebelen le priant de la lui garder jusqu'au moment de son départ. - Le condamné Boireau vient de passer par Orléans, accompagné de deux gen darmes, et se rendant Nautes, où on l'embarquera pour l'Amérique. - On écrit de Paris, le ap mai M. de Talleyrarid est parti cinq heures du soir pour Fontainebleau, ac compagné de son médecin, M. le docteur de Cogny. M. de Talleyrand est l'un des sept témoins qui signeront l'acte de mariage. - Le Moniteur ne contient rien d'of ficiel aujourd'hui; il paraît toutefois que la pensée d'étendre., de compléter l'amnistie n'est point abandonnée. Voici quelques ren- seignemens fournis ce sujet par le Courrier français Il paraît que les jurisconsultes du conseil ont soulevé de nouvelles difficultés de forme pour empêcher la mesure d'être adoptée dans la dernière réunion du cabinet. Comment appliquero-l-on aux contumaces la peine de la surveillance prononcée contre eux? L'arrêt qui les condamne n'étant point définitif, voudront-ils se soumettre une partie de la sentence que, sans l'amnistie, ils auraient eu le droit de faire reviser, et qu'ils avaient la chance de voir intégralement annulée? Dans le cas où ils viendraient rompre leur ban; les tribunaux consen tiraient-ils prononcer contre eux une peine correctionnelle Telles sontdit - onles arguties dont MM. Barlhe et Martin (du Nord) ont embarrassé leurs collègues. - Meurier a quitté Paris hier 5 heures de l'après - midi. Il est sorti de la Con ciergerie accompagné d'un brigadier et d'un gendarme vêtu en bourgeois. Il a été conduit aux messageries de la rue CoqhérOn où il est monté en diligeuce pour le Havre. Dans la journée Meunier a voulu éciire deux lettres avant de partir l'une est adressée au roi, et il témoigne de nouveau son repentir et sa gratitude pour la clémence de sa majesté. La deuxième était adressée Lavaux auquel il fait ses adieux en le félicitant sur le verdict d'acquittement qu'il a obtenu de la cour des pairs. Lavaux est en ce moment la prison pour dette. On raconte qu'hier pendant toute la journée, Meunier se montrait si content qu'il a pris son gardien et l'a forcé danser avec lui au milieu de la chambre où il était retenu prisonnier. On assure que la mère de Meunier a Les journaux annoncent aujourd'hui que Boireau est également parti d'Orléans pour les Etats-Unis. Il paraît qu'il a également adressé S. M. une lettre de remerciement^ pour sa commutation de peine. - M. Cockerillconcessionnaire du chemin de fer de Paris la frontière, est parti pour Bruxelles. Mais il doit être prochainement de retour Paris. - Le gouvernement a reçu la dépêche télégraphique suivante Bordeaux, a8 mai, 7 heures i/a du soir. - Le a4, l'infant est entré Huesca. Irribarren l'y a attaqué le même jour et après lui avoir fait éprouver une perte de 4°° hommes s'est retiré sur Almadé-? vas, où il était encore le a5 ainsi que l'infant Huesca. Le brigadier Hénin, commandant la cavaleriea été tué et Irribarren blessé. Ce dernier devait être remplacé par Buerens arrivé Saragosse le a4 avec 3,000 fantasios et 3oo che vaux. On ne dit rien de la direction future de l'expédition carliste. - Le ministère ne fait publier ce soie aucune nouvelle d'Espagne. Nous sommes de notre côté sans non-? velles de Madrid. Un journal du soir donne une correspondance de cette capi-. taie, datée du ai, où il est dit que MMj Caballéro, Vila et Madoz, membres des cortès, étaient allés la veille remettre la reine une sorte de manifeste émané d'une partie de l'oppositionet ayant pour objet de demander le renvoi du ministère. On be dit pas quel accueil a été fait cette représentation. Cette pièce contient entre autres les passages suivans Si du moin nous n'avions qu'à déplorer les malheurs des dernières journéessi la lutte restait concentrée entre le parti constitutionnel, celui qu'on appelle répu-* blicain, et le parti carliste, le mal ne serait certes pas sans remède mais l'in souciance de vos secrétaires d'étal, leur hypocrisie gouvernementale, ont produit un quatrième partile parti de Vestatuto et qui menace de nous précipiter de nou-: veau dans son malheureux système de déprédation, de délation, d'intimidation et d'obscurantisme. Eh quoi, madame, ver rons-nous encore au pouvoir les hommes qui déclarèrent Madrid en état de siège qui firent tirer sur le peuple, et qui em portèrent dans leur chute l'or de la nation ruinée par trois emprunts exorbitans Jamais le peuples espagnol ne subira un tel affront. - Nous lisons dans une correspondance de Madrid du ai mai, les faits suivans qui seraient de la plus haute gravité s'ils venaient se confirmer. Aujourd'hui sontarrivés 3 courriers extra ordinaires venant de l'armée du Nord et portant des dépèches extrêmement impor tantes. Il s'agit d'une conspiration qu'on a découverte dans l'armée et dans laquelle

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2