oimuxf boo cfbmSte-Occideutafo cio VILLE D YPRES MERCREDI (XX,ne Année.) (N° 2O55.) y PRES 14 juin L'abonnement ce JiniRSiL estpour les villes et arroutlissemeus de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestreet de fr. 6 pour toute la Belgiquefraue de port par la poste. Pria des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes Celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES FERMETURE DES PORTES OUVERTURE DES PORTES X)B LA VILLE. DE LA VILLE. Du I au 3o juin3 heures. DE LA VILLE. Du I du 3o juin9 ip heures BELGIQUE. ^3* Aux élections du 13 juinont été nommés députés:M. Auguste de Florisone- Mazemanau premier tour de scrutin par 466 voix; au scrutin de ballottagemonsieur François de Langheex membre du con grès ancien député h le ?A" chambre des élats-généraux etc. par 318 votes. Au premier tour de scrutin, sur un total de 792 votans, M. Jules Malou-Delebecque, chef de division la justice, avait obtenu 375 suf frages; M. de Langhe, 3a8 M. Ch. de Palin-Dehem, procureur du roi, h Ypres 3a4. Au scrutin de ballottage entre MM. de Langhe et J. Malonce dernierqui d'abord, avait eu 375 votes, n'en a plus obtenu que 3oo. 11 est h remarquer que les deux députés sortans, MM. Vuylstéke, n'ont obtenu, et ce encore dans la 4° section, formée, en partie, de la ville de Wervicq, que chacun 1 voix, au 1" scrutin, et, au ballottagel'un d'eux que 1 vote. En résumé, les résultats des élections du i3 juin sont satisfaisans, conciliatoires le parti du recul a visiblement perdu la majorité le bon-sens des électeurs a fait justice de celui-ci comme il l'a fait des chercheurs de places, du cumul d'ailleurs, une élection telle que celle de l'honorable M. François de Langhe, est, h elle seule, une victoire, et neutralise tout ce qui pourrait y apporter la moindre atteinte! - On lit ce qui suit dans le Courrier Belge t du 9, n° 160 - <t A l'approche des grandes chaleurs, nous appelons l'at- tention de la police locale, sur fe règlement qui défeod, tout propriétaire de chiens, de les laisser circuler en ville, sans être muselés, Les accidens déjà survenus, cette année, dans un grand nombre de localité^, sout un avertissement suffisant. - Nous nous joignons au Courrier Belgeet nous recommandons instamment la police des chiens vagons, toute la sollicitude de notre magistrature municipale. Nous avons l'intime conviction de ne pas prêcher dans le désert carn'importe d'où leur vienne l'avis, nous sommes pertinemment informés (d'ailleurs, les faits sont-là qui parlent) que nos administrateurs n'ont rien tant cœur que l'intérêt bien entendu de la chose publique, et, partant, la stricte observation des réglemens, quels qu'ils soient, qui y concourentchacun daus sa sphère d'action, de répression ou de surveillance. - Les moyens préventifs ou de surveillance contre le divaguement des chiens, surtout cette époque-ci, sont placer, certes, en pre mière ligne. Ce n'est pas que la panique de l'hydrophobie nous travaille. Loin de là. Nous savons que la plupart des chiens errans ou vagons, dits enragésne le sont pas mais ils peuvent le devenir et voilà ce qu'il est de toute urgence d'em pêcher! - Nous ne sommes pas grands partisans des muselières, moins qu'elles ue soient assez peu serrées. L'abattage ou assommage offre un spectacle barbare dégoûtant. A notre avis, les meilleurs moyens sout - L'ordre formel de mener les chiens en laisse, sous peine d'amende, et même, en cas de récidive, d'emprisonnement; - la saisie du chien non-muselé, ou non-mené en laisse, et la pénalité comme ci-dessus, si le propriétaire est connu, ou vient, dans un certain temps limité, réclamer l'animal; - quant aux chiens d'inconnus, ou d'individus connus non-réclamans (ces derniers, vu la notori.été publique, frappés d'amende), la police en disposerait, ou les ferait abattre chez le peaussier-gantier. - Il est bien entendu que ces mesures ne seraient exécutoires qu'à celles des époques de l'année où, d'ordinaire, l'hydrophobie se décrie parmi la race cauine fes chiens. - Il paraît que M. de Baelen de Lannoy le candidat de Brugesdont nous avons reproduit la profession de foia peu de chances d'être élu en cette ville. Les seuls candidats qui aient l'espoir d'obtenir la place vacante la chambre par la retraite de l'honorable M. Jullien, sont MM. de Yrière et Maertenstous deux fonction-' naires amovibles. Le premier des deux est le plus indépendant par sa position per sonnelle c'est aussidit - on celui qui a le plus de chances de réussir. - C'est avec grande peine que nous devons rectifier une nouvelle que nous avons donnée d'après l'Indépendantau sujet de la prochaine exécution du service pour le transport des marchandises par le chemiu de fer. Des renseignemens sûrs nous per mettent d'annoncer qu'il n'en est pas encore question. Ce retard cause uu préjudice considérable au commerce. Il serait temps qu'on se décidât entre les difïérens modes de ce transport, maintetant que trois et bientôt quatre ou cinq sections vont être ouvertes la circulation. - Nous apprenons de bonne partdit un journal, que l'Union cesse de paraître partir du i5. Un autre journal ministériel la remplacera sous un nouveau titre. - On écrit d'Anvers 9 juin Une question assez curieuse est soumise en ce moment au conseil communal d'Anvers. Il s'agit d'une fondation perpétuelle faite en 1624 par un M. Jean Deiafaille, et en vertu de laquelle la ville d'Anvers devait payer chaque nièce on cousine dudit M. Deiafaille une dote de a5 liv. i5o fl. de Brabant. Cette dot a été régulièrement payée jusqu'en 1794. La ville d'Anvers a depuis soutenu que cette rente était abolie par décret du 21 août, 1810, mais on soutient d'un autre côté que la rente subsiste, conformément l'arrêté du 20 juin, 1822. C'est sur cette question que

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1