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VILLE D'YPRES.
MERCREDI, 28 JUIN, 183?
(XXmc Annce.)
- M. le ministre de l'instruction pu-
L'abonnement ce Journal est, pour lus villes et
arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par
trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, fraur.
de port par la poste.
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ligne et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient
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OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du 1 au 3o juin3 heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3o juin, 9 ip heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
de la ville.
Du 1 au 3o juin11 heures
BELGIQUE.
Yrais, 28 juin.
Lundi, 26, a eu lieu, de la
manière accoutumée, et au son du carillon
et du beffroi, la distribution publique des
prix aux élèves de l'académie de dessin
et d'architecture. La cérémonie terminée,
les vainqueurs ont été reconduits, triom
phalement, chez eux, aux fanfares de la
Philharmonie, et honorés de l'accompagne
ment de pelotons de chasseurs cheval
du 2e, et des pompiers. Le soir, il y a
eu illumination dans le voisinage des divers
lauréatset la foulejoyeuse a pris part
aux honorables succès des jeunes lauréats.
- A l'approche de la saison des bains,
et comme utile aveiiissemeni ceux qui
se livrent l'exercice de la natationil
ne sera pas sans intérêt et opportunité de
dire que la mesure préventive la plus
simple, contre conte éventualité d'accidens,
ce serait l'achat d'une paire de gants
doigts palmés, eu forme de pattes de
cygneau moyen desquels chacun peut se
soutenir sur l'eau, et se tirer de tout danger.
Ce serait aux autoritée locales de prescrire
des mesures en conséquenceet de charger
la police de veiller cette partie, d'ail
leurs si essentiellede la sûreté publique.
- On a remarqué, avec plaisir au
concert du conservatoire qui a suivi, di
manche, 10, la distribution des pris, aux
Augustin?, Bruxelles, le talent de premier
ordre de AJ. J. Desmils âgé de 20 ans,.
d'YpRESvioloniste. Il a été applaudi avec
enthousiasme, et cet enthousiasme n'était
que juste.
- Les journaux de Paris émettent
fréquemment les théories les plus étranges
et les plus contradictores relativement la
question de la légitimité en Espagne.
La contestation tient ainsi uniquement la
question de priorité entre les dispositions
testamentaires de Ferdinand VII et la loi de
famille de Philippe V. L'un est un acte ar
bitraire et privé l'autre est un documen-
d'une valeur égale et indubitable et qui a
été reconnu par la nation espaguole de
même que par l'Europe entière. Accorder
au roi Ferdinand VII le droit de renver
ser dans un moment de caprice individuel
les lois fondamentales de son pays au pré
judice des plus proches héritiers et de toute
la nation, c'est non-seulemetft prendre pour
règle la confusion l'anarchie et l'arbitraire,
c'est encore, comme nous l'avon déjà avance,
prendre la défense d'un absolutisme tel
qu'il n'a jamais existé en Europe. Il ré
sulte encore ceci qu'on ne saurait aucune
ment établir de parallèle entre l'avènement
au trône de l'infante Isabelle et l'avènement
de la maison d'Orléans et l'événement au
trône d'Augleterre des maisons d'Orange el
de Hanovre. Quelle que soit d'ailleurs l'opi
nion qu'on ail des révolutions de 1688 et
de i83o ces deux événemens se distinguent
entièrement de la question de légitimité en
Espagne, el il n'y a rien de commun entre
eux ui sous le rapport des faits ni sous le
rapport de la question du droit. Confondre
ces questions c'est les brouiller de manière
en rendre l'appréciation impossible au
lieu d'arriver les mieux éclairer.
- On lit dans le Journal des Débats
La princesse Victoire, aujourd'hui reine
d'Angleterre, est fille du duc de Kent,
fière puîné de Guillaume IV, et de la
princesse Marie-Louise-Victoire de Saxe-
Gobourg, sœur du roi des Belgps.
La duchesse de Kent est naturellement
appelée exercer, surtout dans les com
mencement. On lui attribue depuis quelques
temps, peut-être tort, des engagemeus
pris avec lord Durham, gendre de lord
Grey, aujourd'hui ambassadeur de la Grande-
Bretagne auprès de la cour de Russie. Si
cela est vrai, el si la confiance de la jeuue
reine se portait sur lord Durhampour
en faire le chef du ministère nouveau
le gouvernement semblerait faire un pas
vers le parti whig radicalou du moins
le pouvoir passerait une nuance différente
de l'ancien parti whig. Mais aucun chan
gement de ce genre n'est probable dans
uu avenir très-rapproché. On ne met pas
en doute le maintien du ministère actuel,
qui peut compter dans ce passage d'xm
règne un autre sur l'appui de la chambre
des communes. Mais une fois la transition
opérée, la chambre des communes elle-
même devra subir un renouvellement. La
constitution anglaise exige sa dissolution
dans les six mois qui suivent la mort du roi.
Le décès de Guillaume IV amène un
changement d'un autre ordre, moins im
portant pour l'Angleterre que pour l'Europe.
La couronne de Hanovre, réunie depuis
l'avènement de Georges 1" celle de la
Grande-Bretagne, s'en sépare, parce qu'elle
ne tombe point en quenouille, comme on
l'aurait dit dans notre vieux droit féodal.
Ce n'est pas une perte pour l'Angleterre,
qui n'avait vu trop souvent dans la pos
session du Hanovre qu'un fâcheux motif
de se mêler aux querelles du continent.
L'Angleterre n'en retirerait rien, el n'y
avait trouvé qu'une bien faible source
d'influence la diète de la confédération
germanique. C'est le duc de Cumberlanrl
qui va régner en Hanovre. Ce prince
était trop fortement compromis avec la
fraction la plus exaltée du parti tory pour
que l'Angleterre s'afflige beaucoup de so^
éloignemeot.
- M. le vicomte de Bonald déjà âgé
de 83 ans et échappé récemment une
maladie grave), vient de publier un article
pour appeler la conversion de la princesse
llélène duchesse d'Orléans la religion
catholique.
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