VILLE D'YPRES.
(N° 2071, 2072
SAMEDI, 12 AOUT, 1857.
(XXIme Année.)
FÊTES DU TUINDAG.
Ce ffropag
^oucuaf fou cFfx ne)te-0ccic)e niaIcj cio c)e>> foo
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srrondissemens (1e Courtrai et d'Ypresde fr. 5 par
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OUVERTURE DES PORTES
de là ville.
Du I au 3i août, 4 heure».
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de là ville.
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FERM. DÉFINITIVE di
db la ville*
Du 1 au 3i août11 heures.
BELGIQUE.
Yrtu, ta août.
THÉÂTRE FLAMAND DE
M. C.-P* VERPLANCKE; ETC.
Les fêles el réjouissances de notre
foire du Tuindag ne sont pas, cette année,
sans mériter que l'on en fisse, au moins,
quelque mention. D'abord, disons que le
plus beau temps du monde n'a cessé de
favoriser notre grand-festival yprois. Aussi,
la procession solennelle et commémoralive,
dite de Notre-Dame de Tuine, s'en
est-elle ressentie, et y avait-il affluence
cette cérémonie en même temps religieuse
et historique. D'autre partle beau temps
a nécessairement attiré, dans nos murs,
ton nombre considérable d'étrangers. A joutons
cela les jeux et diverlissemeus officiels
f nous appelons officielles t les réjouis
sances publiques réglementées par pro
gramme, el arrêtées par l'autorité muni
cipale le tir de la société de la Petite-
Arbaléte (de Guillaume Tell); le spectacle
varié flamand, de M. C.-P. yerplancke
les artistes dramatiques eu tournée de re
présentation, etc., etc.; el, franchement,
convenons que le Tuindag de l'ao de
grâce 1837 mérite de figurer, au moins
pro memorid, dans les colonnes du Pro
pagateur vires acquirit eundo.... Ce
D'est pas, toutefois, que le tir ou course
la bague sur l'eau, et autre joules aquati
ques, ne nous semblent pas susceptibles
de critique, de blâme même, surtout sous
le point de vue hygiénique; mais, enfin,
le monde est ainsi fait, et, de tout tetnps,
le panem el circenses trouva son appli
cation.... Finalement, les ballons ou aérostats
car, outre celui de mardi, 8, oq nous en
promet un, dit-on, pour dimanche, i3.
Le ballon parti le 8 a très-bieu réussi. 11
s'est élevé, ce qu'il paraît, une grande
hauteur, et est allé tomber, ce que
l'on prétend, une distance de 5 lieues
d'YpREs, dans la directiou S.-E. - Voilà,
certes et eu résumé, de quoi aviver les fêtes
et réjouissances luindagoises, qu'à, uu in
stant, assombries, ou plutôt interrompues,
le singulier et iragicomique épisode d'une
espèce de duel eutre^deux joueurs d'orgue
ambulans, et surtout leur conflit avec un
haut el grave personnage, la suite de
quoi eut lieu l'arrestation des virtuoses-
spadassins.... Mais u'oublious pas, surtout,
de faire une mention toute spéciale de la
troupe d'aï listes dramatiques sous la direc
tion de M. C. P. yerplancke. Vraiment,
ce spectacle varié flamand est digne de
nos eloges, et mérite les encouragemens
du Public. Nous ne craignons par d'avancer
qu'il est plus d'une troupe dramatique de
province, qui, sous le rapport de l'eotenie
et de l'exécutiou scéniques, soutiendrait,
peiue, le parallèle avec les artistes flamands.
Aussi, le Savetier et le RentierArlequin
et ColombineGeneviève de Brabant
Marlon et Frontin, etc., etc., out-ils fait
le plus grand plaisir. Honneur, donc, aux
artistes flamands honneur la diiection
C.-P. yerplancke.
- Le roi et la reioe de Hanovre sont
partis le a août pour Carlsbad, où ils vont
preudre les bains.
Le roi de Hanovre cède aux remontran
ces des absolutistes les plus sages el même
des tories anglais. Les commissaires désig
nés pour examiner la cousiitaiion n'ont pas
une tâche sérieuse remplir. Pour se con
former leur décision apparentele roi
Ernest va convoquer les chambres ajour
nées et leur demander de modifier coosli-
tutionneliement certains articles de la consti
tution qui leur déplaisent. On s'est entendu
l'égaid du paiement de ses dettes.
- On écrit d'Anvers, le n août:"
Depuis deux jours l'atelier de M. Gustave
Wappers et devenu le rendez-vous de notre
meilleure société, attirée par l'exposition d'une
to<le que vient de terminer le maître, el qu'on
s'accorde considérer comme le chef-d'œu
vre du peintre de Vandetwerf. Ce tableau
représente une Tentation de Saint-Antoine,
conçue dans un style d'exécution et de poé
sie resté sans exemple avant lui.
- On lit dans le Journal de La Haie
5 août
Aujourd'hui i heure a eu lieu l'inhu
mation de feu M. François de la Tour, co
lonel de hussards pensionné, né Brux
elles, el décédé eu celle résidence, l'âge
de 54 ans.
Le colonel de la Touf, officier de la
légion-d'honneur a fourni une longue car
rière militaire des plus honorables; il passait
autrefois en Belgique pour le meilleur officier
de cavalerie connu. C'est après sou retour
des Indes Orientales où il avait également
servi avec beaucoup de disiinciion que M.
de la Tour a été pensionnéel depuis lors
il a constamment habité La Haie.
L'inhumation a eu lieu avec tous les hon
neurs dus au rang de ce brave militaire. Le
corps de musiciens des grenadiers se trouvant
au camp, MM. les musiciens de la garde
communale de cette résidence se sont offerts
pour accompagner le corbillard qui était
suivi de aoo hommes et de l'état-major de
la garnisonainsi que de tous les compa-<
triotes du colonel de la Tour qui se trou
vent La Haiecomme des nombreux amis
du défunt.
- Ou écrit de Hanovre la Gazette
d'Augsbourg eu date du 39 juillet
11 est tiés-probable que l'affaire de la
patente du 5 juillet finira par une convoca
tion des étals et quelques modifications de
