^ouuiaf do fou cF(!cnidte-0ccideuloL£o eio do fou VILLE D YPRES. (N° 2078.) SAMEDI, 2 SEPTEMBRE, I837. (XX!"1*5 Année.) Il L'abaunaaient A ce Jouhkal estpour les villes et arrondissemens de Çourlrai et d'Ypres, de fr. S par H trimestre, et de fr. 6 pour toate la Belgique, fraue Il de port par la poste. "ferm. définitive des portes n Fri» des Insertiiyis en Petit-Romain17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignesse paient Il un franc. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 15 Septembre, 4 i/ï heures FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3o Septembre 8 heures. DE LA VILLE. j fJ II Du 1 au 3o Septembre11 heures. H BELGIQUE. Trais, a Septembre, ^53" RI. le chevalier de KircLhof "d'A«ve'S, vient d'être nommé, par. S M. le r«>i des Deux - Siciles, membre de l'in stitut royal de Napit-s.-M. le chevalier de Kuchhotf ancien médecin en chef des ar mées françaises, décoié de plusieurs ordres, agrégé un grand nombre de «oc és sa vantes, et auteur de plusieurs ouvrages de médecine rie est comme l'on saitl'une des sommités médicales de cette époque. La Belgique s'honore, juste titre d'a voir le citer au premier rang de ses illus trations contemporaines -i Par atrëié du a5 août, le ministre de l'intérieur et des affaires étrangères a fixé l'ouverture de la chasse Pour la province d'Anvers au 11 septembre prochain id. de Brabanlau 8 id. de la Flandre ori entale au Ier id. de Limbourg, au 5 id. de Namur au 5*, dans la partie situé la gauche des rivières de Sambre et Meuseet au 11 du même mois dans la partie située entre la Sambre et Meuse et p ta rive droite de la Meuse. - La Gazette de Milan du 19 août nous apporte des nouvelles de Naplès jus qu'au 1 o août a L'ordre et le calmey est-il ditsont entièrement rétablis en Sicile: la garde civi que créée Messiue et-destinée au main tien de la sûreté publique menacée par une horde stuolo de vagabonds a été dissoute par le manifeste ci-joint après avoir coupéré louablemenl au but de sa création. x" La troupe a fait son devoir Syracuse, où quelques tentatives ont aussi heu pour troubler la tranquillité publique. Le gouvernement a pris des mesures éner giques pour empêcher que des désordres semblables ne se renouvellent il est secondé par les autoritéspar la troupe et par les hnbiians de les provincrs rlu royaume. Mous venons de recevoir le Journal des Deux Siciles des 6 et 9 août. N«>us y 1 entaiquons un décrèl du 6 août par lequel les commissions militaires sont convoquées pour juger ceux qui tépaudronl des sub stances vénéreuses ou bien qui feront cou rir te bruit d 1 mpoisotiuemml afin de trou bler la sûreté de l'étal, Bien que le décret ne parle pas du choléra ou voit qu'ou a voulu se servir de ce prétexte pour mettre eu permanence les commissions militaires contre les tentatives de révoluliou. - Une lettre de Madrid eu date du 17 adressée au Messager, contient les détails suivans Le gouvernement et la constitution sont le jouel d'uoe odieuse intrigue et d'une grande perfidie que toutes les deux par tent de haut lieu. Hier l'élat-major du gé néral Espariéro a demandé la régente la destitution de tous les ministres mandés par elle ils n'entendirent pas 6ans étoonement la demande de la reine tous lui ont envoyé leur démission ce matin. Un Douveau ca binet fut proclamé il était ainsi composé général Espariéro, duc de Gorduc de Privas, MM. Pio-Pita Pixarro Rivéra et Moscoso. Dès sa première réunion, le oou- veau ministre convint d'adresser Paris une demande formelle d'intervention et l'en trée immédiate en Espagne d'une armée de 60,000 hommes qui, assure-l-ou, avaient été promis la reine dans le cas où elle ren verrait Calatrava et ses collègues. Aussitôt que l'on connut dans Madrid les noms des nouveaux ministres, tous partisans prononcés de l'estatuto realil y eut une sorte d'ex plosion un verselle. Espariéro s'en effraya, et la reine nffi it aux ministres démissionnai res de reprendre leuis portefeuilles. Mais ceux-ci résistèrent avec courage et l'on fut obligé d'aller de député député pour offrir et faire accepter les places de ministres vacantes. Ce n'est qu'après bien des efforts qu'Espartéro est parvenu faire un minis tère mixte dont font partie MM. Bardaxi, aucieti piocer Vadilio, Salvato, Pio-Pita Pizarrole géuéral Evariste San-Migue tous membres des cortès accuelles. Ce mi nistère, qui sera piobablemeot confirmé celte nuitn'aura guère de vie pour plus de huit dix jours; car il est craindra que les provinces ne veuillent pas le recon naître. Lui-même d'ailleurs marcherait diffi cilement car il manque d'unité et par conséquent de résolution. Trois de ses mem bres paraissent déjà effrayés de leurs posi tions et ont déclaré assure-l-onla reine, qu'ils n'accepteraient pas. - Un arrêté royal, du a5 août, accordé l'administration municipale de la ville d'Ypres, une somme de 1,000 fr., pour l'aider couvrir les frais, de premier établissement d'un institut pour les sourds-muets et les aveugles eu ladite ville. Bruxelles 3x août. La deuxième expérience des nouvelles voitures de M Dieiz a eu lieu hier soir comme nous l'avions annoncé. Cette fois lé convoi était de 5 voiturescontenant près de 100 personnes. Comme dans la première expérience le convoi a parcouru differens quartiers de la villeattelé de 4 chevaux seulement. Il a fait sur la place de la Mon naie sur la Gaud'Place et l'extrémité de l'Allée-Verte différentes évolutions qui prouvent avec quelle facilité toutes ces voi- tures tournent sur elles-mêmes et dans la direction donnée par celle qui ouvre la marchesoit que celle-ci tourne angla obtusen rond ou qu'elle revienne sur elle- même. Sur la place de la Monnaie après avoir détaché 2 chevaux afin de raccourcir le cercle., les deux qui sont restés au limon

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1