qui se sont présentés, n ont été rejetés et 9 admis. Ces derniers sont MM. Delhayede Praeter, lluet, Lambeau, Maris, Moons, Sluyckvan de Voorst et Vancutsem. Lundi dernier a commencé le travail de la seconde série. Le nombre des candidats est de 34. r- - L'année dernière, un de nos compa triotes envoya l'un de ses amis d'Avignon une charrue flamande. La supériorité de cettte charrue et ses avantages sur celle du pays ayant été bientôt reconnus, les cultivateurs français s'empressèrent de l'a dopter et nous apprenons que déjà ils l'ont substituée l'ancienne dans un grand nombre d'exploitations du département de Vaucluse. La Belgique peut servir aujourd'hui de modèle aux autres pays dans les améliorations agricoles et industrielles comme dans les arts. - On écrit de Madridle 4 septembre Tous les regards se porterft vers Daroca, où un affaire générale et peut-être décisive est imminente. Espartéro et Oraa ayant opéré leur jonctionl'issue de la rencontre ne saurait être douteuse si les carlistes se ha sardent attendre nos troupes. - Le Journal d'Anvers se plaint amère ment de la manière dont la députalion de cette ville a été traitée aux fêtes données dimanche dernier Louvain. Une dizaine de membres seulement de cette députalion ont reçu des invitations pour le grand banquet la plupart ent ont pas reçu pour le bal. Le Journal cTAnvers termine en disant que les amateurs de convois d'honneur ont juré qu'on ne les y prendrait plus. - Une lettre de Madrid porte ce qui suit Toute l'argenterie et tous les bijous ap- partenans aux couvens supprimés vont être apportés Madrid et employés pour le service de l'état. Tout annonce que le gou vernement réussira obtenir une avance de 1 ao millions de réaux par anticipation sur les recettes. M. Mendizabal avait conçu le plan de cette opération financière quand il a quitté le ministère il était la veille de conclure. - On écrit de Paris, le 13 septembre: Le Journal des Débats annonce aujour d'hui d'une manière quasi-officielle que l'or donnance de dissolution de la chambre paraîtra vers la fin de septembre, qu'il y aura une création de pairs, et que les élections générales auront lieu dans des premiers jours de novembre. Aussi toutes les incertitudes doivent peu prés cesser maintenant. Le Journal des Débats après avoir rappelé que tous les partis politiques sont l'oeuvre en ce moment pour se procurer des chances dans les élections futures, en gage le gouvernement ne pas rester en arrière et se garder d'une neutralité pleine de dangers. Mais ce qu'il demande ce n'est pas que le ministère protège ses amis parti culiers dans leurs candidatures. Il voudrait que le gouvernement favorisât également toutes les nuances qui aspirent grossir les raogs de l'ancienne majorité du i3 mars. - Il y a toujours beaucoup de mouve ment parmi les escadres de la Méditerranée. Une lettre de Gènes, du a septembre, porte que le vaisseau de guerre anglais 1Princesse Charlottede 104 canous et 700 hommes de troupes, et le brick le» Rapideétaient arrivés la veille dans ce port, venant de Barcelone. L'amiral Stapford, qui commande l'escadre anglaise dans la Méditerranée, était bord de la Princesse CharlotteUn autre vaisseau, l'Anvant- Gardequi fait partie de celle escadre, est allé dans le Levant. - Nous avons annoncé dans notre nu méro de samedi 9 septembre que M. Dumoot d'Urville, commandant de l'expédition au pôle antarctique et dans l'Océanie, venait d'appareiller de Toulon. - C'est dès l'hiver prochain que l'expé"- dition doit tenter de résoudre une question immense de géographie et de physique. Au lieu de compléter l'exploration des terres magellaniquesle roi a pensé qn'il serait plus glorieux pour la marine française et plus utile pourle commerce, que M. d'Urville essayât d'approcher du pôle austral plus que n'ont encore fait les navigateurs des autre nations. Cook, en 1774» ne pénétra que jusqu'au 71" degré de latitude. Depuis, M. Weddel, en i8a3, est le seul qui ait aiteint au 74e degré, trouvant une mer assez libre et un grand nombre de baleines. Mais eu-decà du cercle polaire, se ren contrent des côtes et des glaces plus ou moins étendues*, et elles n'ont point eocore été longées dans un espace de 180degrés: ce qui est la moiiié de la circonférence du globe par la latitude australe. - Depuis un mois don Carlos reste con- tonué, dans tes montagnes de Térueld'AI- barazim et de Cantaviéjadominant tout le Bas-Aragon de Belchité jusqu'à l'embouchure de l'Ebre manœvrant sur la lisière de la Veille-Casiille sans franchir cette ligne. Le généraux Oraa Espartéro et Buérens occupent Calatayud et Dacora, sur la grande route de Saragosse Madridpour fer mer dou Carlos la toute des deux Cas- tilles. Zarialégui se mainlieot dans les monta- gues de QuintatarOntoria et San-Léo- nando entre Burgos et Soriaoù il s'est emparé du fort de Salas-de-los-Infantès. Le capitaine-général de la Veille-Casiille Men- déz Vigoobserve ce nouveau foyer d'iosurrection et réunit des forces pour le combattre de plus près. Espartéro veille, de son côtéintercepter les communi cations entre Cantaviéja et la montagne de Soria. Les choses resteront dans le même état sur celle frontière de Castille et d'Aragon jusqu'à ce que le général Espartéo se dé cide pénétrer avec touces ces forces dans les cantonnemens de don Carlosou que l'arrhée carliste imagine encore quelque pointe imprévue, comme fut celle de Za- riatégui sur Ségovie. - On lit dans le Conservateur Nous apprenous de bonne source que M. du Chastel, -aide-de-camp duj prince d'Orange, est venu vendredi l'Hôtel-de- Ville, tégler les créances que l'adminis tration commuoale de Bruxelles possédait la charge de S. A. R.du cbefde la vente d'environ 4 hectares de terrain, situés eotre entre les portes de Louvain et de Namur. Il paraît certain que le prince a, depuis peu, vendu tous les terrains qu'il avait achetés dans ces faubourgs de Bruxelles pour Son usage. L'acquisition en aurait été faite par une société de capitalistes, dont MM. Coghen, Benard est Demunck font partie. L'acte de vente aurait été passé sous seing privé Loochristi (Flandre- Orientale.) La société aurait.l'intention d'élever sur ces terrains un graud nombre d'hôtels et de superbes édifices avec de longues rues, dont trois suivraient la direction des, rues laté rales du Paie. On dit. même qu'un palais destiné recevoir les échantillons-de l'in dustrie étrangèrey serait construitet que ce serait par cet ouvrage que commen cerait la jouciion des faubourgs avec la ville. Enfinles projets de la société seraient des plus vasteset si la piété des fidèles pouvait fournir les fonds nécessaires la construction d'une église, on ne doulç pas que la société ne s'empressât de céder gratuitement la portion de terrain que réclamerait un monument consacré au culte. Nous pensons que l'avantage qui résul- térait. pour les habitans des faubourgs d'avoir une église en dehors de l'enceinte de la ville, les engagerait se cotiser pour subvenir aux frais de construction. FRANCE. Paris, 14 septembre. Les chevaux de lord Seymour ont en core obtenu aujourd'hui les honneurs du triomphe dans les deux courses qui ont eu lieu pour le prix principal de 3,5oo f., et. le grand prix, dit royal, de 13,000 fr, La première course (un lourde l'foippodrome, 3,000 mètres), en partie liée, avait été faite par Esméralda M. de Camh|is, AlU BabaM. Perrot, et Lydialord Seymour. Ali-Baba n'a perdu que d'un cinquième de seconde sur Lydiaqui est arrivée au but en s minutes as secondes. La seconde course de 4»000 mètres, en partie liée, le cheval Bai- Franlg, lord Seymour, a gagné la première manche.sur EmiliusM. de Vanleaux, et miss Keity au comte de Blangy. A la seconde épreuve qui a eu lieu presque immédiatement, If cheval Frank s'est présenté seul dans; la jice; ses rivaux s'étaient retirés. Robinson> l'habile jockey qui le montait) a fait les deux tours exigés en cinq minutes quinze secondes. .1 - L'ordonnance qui concède MM. Péfier frères l'exécution d'un chemin de fer entre Rouen et le Havre, a été sigoée, djt-on, il y a deux jours, et c'est le pre-^ mier projet qui sera présenté aux chambres.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2