ANNONCES. TERRES A LABOUR, FRANCE. ANGLETERRE. ALLEMAGNE. troisième partie de ses remarques sur le teste latin du poème du Reoard mis au jour par M. Moke. Paris, 21 septembre. Nous, avons positivement, dit le Journal de Parisque plusieurs évêques du royaume ont formellement manifesté leur désappro bation dès qu'ils ont eu connaissance de la lettre pastorale, fulminée- par M. l'ar chevêque de Paris. Le corps épiscopal est animé de sentiments trop évangéliques et professe en général trop de respect envers le gouvernement pour que cette désappro bation puisse nous étonner. - On écrit de Saragosse, le 10 septembre Don Carlos paraît vouloir se porter vers Valence il a deux jours d'avance sur les yingt deux bataillons d'Espartéro. Oraa, après avoir recueilli, le 7, Téruel des sommes considérables, s'est em pressé de rejoindre le gros de l'armée. Cabréra se rapproche, dit-on, du préten dant avec six bataillons. - On écrit de Madrid, 9 septembre On parle d'une révolution intérieure; le fameux Cardéro est, dit-on, la tête du mouvement. On craint, en outre, l'attaque des carlistes qui sont peu éloignés de la capitale. Toute la journée on a vu arriver des familles venant de la province de Cuenca. Nous sommes la veille de graves évé- nemens. Tout nous présage une nuit orageuse. Le gouvernement a réalisé un emprunt de 6 millions de réaut. - Un chimiste de la capitale, justement apprécié, M. Baudrimont, vient de découvrir un procédé simple pour l'extraction en quantité très-notable de l'indigo du po-> lygonum tinctoriumplante qui croît en grande abondance dans nos climats. Londres2i septembre. Lisbonne, le 6 septembre. L'armistice entre les chat listes et les constiutionnels a été rompuel l'expiration des 43 heures. Le baron de Bomfin s'est dirigé sur Santarem, où il est entré lundi dans l'après-midi. Le marquis de Saldanha a pris en apparence la même direction mais, profitant de l'obscurité de la nuit il a changé de route, et le gouvernement ignore entièrement où il est. Cette ruse de gùerre est regardée par les chartistes comme un indice de la prochaine arrivée de Sal danha devant la capitale, et ils espèrent qu'il sera ce soir devant Lisbonneoù son entrée n'éprouverait plus qu'une faible résistancela garnison étant affaiblie par l'envoi des divers détachemens Oporto Santarem, Si-Julien et Péniche, tandis que les forces du maréchal se sont beaucoup augmentées par la jonction de la division portugaise en Espagnequi était sous le commandement du vicomte das Antas. L'armée avait reçu l'ordre Valladolid - - t a de continuer son service pour la cause de la reine Isabelle 11, mais peine le vicomte eut-il communiqué ces ordres, que les cris En Portugalse firent entendre de toutes parts. Ce fut le signal de la révolte, et dans le court espace de 2 heuresle vi comte se vit abandonné de presque toute sa division qui se mil sous le commandement du brigadier géuéral Mendèz, et se décla rant pour la reine et la charte, entra en Portugal par Bragance. Le vicomte avec une faible suite s'est retiré dans la forteresse d'Alméida. Aussitôt que la division auxiliaire qui a servi en Espagne est entrée en Portugal, deux officiers ont été envoyés Oporto pour communiquer aux autorités de cette villela résolution que celle division a prise d'embrasser la cause de la reine et de la'charte. Ces deux officiers ont été im médiatement arrêtés, et envoyés bord du bateau a vapeur, qui les conduits Lisbonne. - Le Courrier publie des dépêches, transmises au gouvernement portugais par le baron Bomûn. Ces dépêches corfnment ce qui a déjà été dit, que les rebelles se sont dirigés par Alcanhoès et Alviéla sur Colléga leurs troupes sont harassées de fatigue et la désertion s'est mise dans leurs rangs. Le 2 septembre. Les rebelles avaient quitté Alcobaça, et sont arrivés le 3 une demi-lieue de Santarem, où tout était préparé pour leur opposer une forte ré sistance, mais ils ont refusé le combat, et se sont retirés midi. Francfort21 septembre. On écrit du Bas-Rhin au Francfurter- Journal Les séances de la session des états des provinces rhénanes ont été celte année assez animées. On a remarqué que le gouverne ment prussien cherche mettre la législation des provinces du Rhin sur un pied conforme celle des autres parties du royaume, mais les habitans sont fortement attachés la législation française qui les régit depuis longtemps. Les états ont d'abord proposé la suspension du statut pour la noblesse, qui autorise les nobles fonder des maiarats, contrairement la loi française qui les a abolis, et se sont prononcés une majorité de 2/3 des voix, contre toutes les autres modifications proposées par le gouvernement, la législation française. - On écrit de Berlin, le 12 septembre Sur l'invitation du duc d'Orléans, plu- sieur officiers prussiens se rendront au camp de Compiègne pour y assister aux grandes manoeuvres qui vont y avoir lieu; on cite entre autres le général comte de Dobna et le comte d'Oriolar. Les esprits commencent se tranquilliser sur le maintien de la constitution on ne doute plus aujourd'hui que le roi n'assemble les anciennes chambres pour leur proposer les changemens qu'il désirerait d'y voir in troduire, surtout pour ce qui regarde l'administration des domaines. Il n'a pu en être autrement; la voix unanime de tout le pays, la fermeté montrée par. le minis tère (car, l'exception de M. de Scbeele, aucun ministre n'aurait contre-signé des actes illégaux), et enfin l'avertissement que lui a donné un monarque révéré par toute l'Allemagne, ont dû démontrer au roi tout l'attachement que les Hanovriens portent la constitution fondamentale du pays. - On écrit de Rome, le 7 septembre Le choléra diminue, on s'aperçoit que cette maladie n'est pas aussi contagieuse qu'on l'avait cru, et le peuple commence a se tranquilliser; le Saint-Père sort main tenant plus souvent en voilure, ce qui fait toujours bonne impression sur le public, d'autant plus que les cardioaux aussi rer commencent se montrer. - On écrit de Messine, le ig août r C'est surtout Syracuse que les plus graves excès ont été commis l'occasion de l'apparition du choléra. Cette ville a été justement punie le rang de capitale de la province lui a été enlevé 00 l'a transféré la ville de Nolo. Toutes les autorités civiles et militaires s'y sont ren dues. A l'avenir la province de Syracuse portera le nom de Vallé di Noto. TRÈS-BONNES D'ORIGINE PATRIMONIALE BIAIS©» m ©IBMfcAïll©» SITUEES A VOORMEZEELE et WYTSCHAETE, Appartenantes aux mortuaires de Catherine- Thérèse TVyckaert et de Marie-Brigitte TVyckaertveuve de François Note, A VENDRE PUBLIQUEMENT, AVEC CNE PRIME DE MISE-A-PRIX. On expose en vente publique, avec autorisation du Tribunal de première instance Ypres en date du 8 septembre 1857, par-devant monsieur le Juge-de-Paix des cantons réunis Ypres (ouest) et Elverdinghe, les biens dont la désignation suit i COMMUNE DE WYTSCHAETE. Premier Lot. - Une partie de terre labour de la contenance suivant titre de 55 ares 72 centiares et d'après le plan cadastral section D. n° 808 de 54 ares 80 centiares c. 14 V. située Wytschaete 10 minutes nord-est de Messines aboutissant de levant la terre du sieur Charles de Coninck-Claeis Wytschaetej de midi celle de la veuve d'Antoine Duquesnoy Ypres de couchant le chemin appelé Toereloere- straetjen menant au grand chemin deComines, et de noord la terre de M. Eugèue de Keyser Messines.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2