tiûixwia.î 3c fix? S"fixu3te-Occi3cuta,fc ew 3c o VILLE D'YPRES. (N° ao85.) (XXI«e Année.) MERCREDI, 27 SEPTEMBRE, 1837. BELGIQUE. Ytiu 37 septembre, ^3* Les journées anniversaires de Sep tembre nous ont été annoncées, de la manière accoutumés, au son du carillon et de la grosse cloche. Nous ne sachions pas qu'il y ait eu des réjouissances particulières, l'occasion de cette solennité comœémorative de l'indépendance de la Belgique.... Il y aurait beaucoup, trop même, dire là- dessus. Ce n'est ici ni le tempsni le lieu opportuns - On écrit de Vienne11 septembre Nous apprenons d'assez bonne source que quelques troupes autrichiennes ont fait un mouvement en avant vers le midi de l'Italie. Celte nouvelle avait déjà été annoncée il y a quelques jours par lettres particu lières; mais il ne parait nullement avoir de rapport avec la demande d'intervention dans le royaume de Naples qu'on attribue ce gouvernement. On parle aussi d'un congrès de ministres 3ui doit avoir lieu Vienne dans le courant u mois d'octobre. Lé bulletin du choléra, publié Rome, porte les cbiflres suivans Le 7, il y a eu 186 nouveaux cas, 110 guérisons, 140 décès, 1940 malades restés eu traitement; le 8, 159 nouveaux cas, 138 guérisons, ga décès, 1879 restés en traitement. - On écrit de La Haie20 septembre Le Handelsblad saisit l'occasion de l'ouverture de la prochaine session des états-généraux pour se plaindre de nouveau du statu quo. Il est résulté des derniers rapports des députations provinciales, dit ce journal, que les circonstances du temps ou plutôt le statu quo a une influence extrêmement nuisible sur l'étal des finances du royaume, des provinces et des villes sur l'état des secours aux indigeoS, qui s'empire par tout; sur le rétablissement des digues et défenses de mer, qui se trouvent presque partout dans une situation défavorable; enfin sur les progrès et l'amélioration néces saire de l'enseignement public. Ici les circon stances du temps o'ont pas encore permis de commencer l'amélioration utile d'une grande route; là on est obligé d'accorder aux babitans des diminutions sur les contri butions communales, e^ce en surchargeant les autres. Ailleurs on se plaint des charges qui pèsent sur l'agriculture. En Zélande on proclame la nécessité d'uoe révision plus exacte de la délimitation des frontières des communes situés dans la Flandre orien tale et occidentale, travail qui n'a pu s'achever encore, vu les difficultés de s'ar ranger avec les autorités des communes limitrophes dans la Flandre orientale. Dans presque toutes les provinces le nombre des miliciens est trop petit et pour ainsi dire épuisé, pour fournir convenablement les contingens des levées de la milice. Dans le Brabant septentrional 5a hommes n'ont pu être fournis parce que la classe de celte année, dans certaines communes, n'offrait pas assez de jeunes gens aptes au service; en Zélande leur nombre s'est élevé 12, en Frise 4en Overyssel 3en Groningue 3, en Drenthe 1. Comme on sait, la tévision si urgente de la loi fondamentale, de la loi sur l'art de guérir, de celle sur renseignement public, de celles sur la milice et les schulleryen sur le tarif des impor tations et exportations et de plusieurs autres lois a été ajournée également par suite des circonstances du temps. - A l'inauguration du chemin de fer, section de Louvain Tirlemont, assemblée du banquet, on a remarqué, entre autres, les toasts suivans Par M. Charles Luesemans, avocat J'ai l'honneur de vous proposer un toast un illustre étranger qui a bien voulu honorer de sa présence notre fête nationale A M. Odilon-Barrot, la gloire de la tribune parlementaire et du barreau de France! Soyons convaincus que si nos droits pou vaient jamais être remis en question, la Belgique trouverait en lui un défenseur de plus. M. Odilon-Barrot a répondu L'accueil que je reçois en Belgique me ferait oublier que je suis étranger parmi vousmessieurs si le toast que l'on a bien voulu porter ne me le rappelait. Nous suivons en France avec un bien vif intérêt les grandes épreuves que vous tentez avec une noble persévé rance. La fête qui nous réunit en cette journée est une preuve des progrès que vous avez accomplis dans l'ordre industriel. L'établissement des chemins de fer, dont les premiers sur le continent vous avez donné l'exemple, deviendra un nouveau et utile lien entre la Belgique et la France. L. M. le roi et la reine sont arrivées le ai au soir Laeken. - La reine d'Angleterre vient de remettre en vigueur un antique usage de toilette qui avait été abandonné; elle a restauré les paniers et les robes longue queue pour les dames de la cour. - MM. Arago et Odilon-Barrot n'ont pas voulu quitter Bruxelles avant d'avoir vu tout ce que l'industrie belge a produit en fait d'améliorations. Le savant académicien et le célèbre orateur avaient promis d'aller visiter le nouveau remorqueur que construit M. Dietz mais, pressés par le temps, ils n'ont pu tenir cette promesseet ils ont cependant voulu juger des perfectionnemens apportés la traction par les voilures ar-i ticulées. Hier ces deux messieursaccom pagnés de M. le colonel Chapelier, directeur de l'école militaire, de M. Quetelet, directeur de l'Observatoire et de deux autres personnes L'abonnement ce Jodmcal est, pour les villes et arrondissemens de Courlrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franr. de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. a OUVERTURE DES PORTES r de la ville. Du I au 3o septembre 5 heures FERMETURE DES PORTES DE LA ville. Du i au 3o septembre, 8 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du K au 3o septembre11 heures Bruxelles a5 septembre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1