ANGLETERRE.
Les troupes coDSiiiuiioDoeUees sous le
D'après cette dépêche, l'armée cailiste
continue se retirer vers les montagnes,
l'est de la grande route d'Aragon, vive
ment serrée dans sa retraite, ce qu'il
paraît, quoique les avantages remportés sur
son arrière-garde par l'armée de la reine
soient annor.cés d'une manière trop vague
pour qu'on doive les croire bien importans.
Les choses vont se tetrouver au même
point qu'avant l'e x péd il ion de don Carlos
sur Madrid et si le général Espartéro se
borne encore prendre position vis-à-vis
de l'armée ennemie sans l'attaquer avec
vigueur, les carlistes reviendront de nou
veau menacer la capitale.
-La Sentinelle des Pyrénées du 3
dit que la veuie de toute l'argenterie des
églises et des couvens de Pampelune, a
pioduit une somme de 83o,ooo duros (fr.
i,65o,ooo.) Cette somme doit fournir aux
paiemens arriérés des troupes. L'argenterie
du dépôt d'Aranjuèz a été également trans
porté Madrid pour être fondu et trans
formé en numéraire.
- Correspondance du 19 et 2Q septembre
L'armée de réserve doit être promplement
organisée Ëurgos elle complétera donc
ses cadres des recrues de l'Andalousie, 8,000
hommes environ, tes petits détachemens
des environs de Madrid et. les malades d'Es-
partéro: le brigadier Narvaèxct non O'Con-
nel doit présider cette organisation.
FRANCE.
Paris28 septembre.
L'ordonnance de dissolution devait paraî
tre dans le Moniteur d'aujourd'hui; l'on
assure que la publication en est remise au
mardi 3 octobre; le voyage du roi Com-
piègne est, dit-on, cause de ce retard;
l'ordonnance doit être accompagnée d'un
manifeste qui n'est pas encore convenu de
tous points, et que le conseil soumettra
vers la fin de cette semaine S. M.
En attendant, un journal publie ce matiu
une liste de candidats la pairie; il est
bieo entendu qu'il faudra y ajouter les noms
de plusieurs ministériels qui échoueront
devant les élections, on fera une fournée
de pairs ramassés dans la bataille électorale,
et qu'on désigne déjà sous le litre de
consolés.
La diplomatie sera représentée par M.
Horace Sébastiani, notre inutile ambassa
deur Londres; la magistrature, par M.
de Gérando, conseiller d'étal, personnage
administratif; par M. Denoyer, doyen des
conseillers la cour de cassation; l'Institut,
par M. Lacrelelle, par MM. Larrey et
Gay-Lussac; l'armée, par le général Petit,
récemment admis la retraite par M.
Alexandre de Girardin, ex-premier veneur
de Charles X; la marine, par deux vice-
amiraux, MM. de Bergeret et de Mackau;
!e commerce par M. Aubé, ancien président
du tribunal consulaire de la Seine, par MM.
Odier et Joseph Périerrégens de la banque
de France, François Delessert, président
de la chambre du commerce.
Deux pairs des cent-jours, le duc de
3
Padoue et le comte Durosnel reprendront
leur fauteuil au Luxembourg. M. Bour
geois de Jessaint, préfet depuis la création
des préfectureset dont le siège est
Châloiis-stir-Marne, sera aussi récompensé
par son élévation la pairie. Ou cite ensuite
MM. Tirlet, Delort, Meynadier, généraux
aimés A la cour M. Bessières, l'un des mem
bres peu près muets de la chambre des
députés; M. Paillard-Ducléré, beau-père
de M. MontalivelM. Jacqueminot, l'auteur
irresponsable de cette dernière loi sur la
garde nationale qui soulève une si vive
opposition et accumule tant d'impossibilités;
M. Bignon (de l'Eure) qui fait là assez
mauvaise figure; MM. Bérengçr, de Brigode,
Rouillé de Fontaine, de Drée, de Marmier
et Calmoo.
Oo remarque que dans cette lijste non
définitive encore, la chambre des députés
est réprésenté par dix-huit de ses membres.
- M. Octave d'Eslouilly, officier de
cavalerie, qui a joué un rôle important
dans le fameux procès La Roncière, est
mort il y a peu de temps eo Syrie, au milieu
d'un voyage qu'il avait entrepris dans un
but artistque. C'est Beyruthou M. de
Lamaitine a vu moutir sa fille, que M.
Octave d'Eslouillv a succombé une fièvre
causée par l'influence du climat.
- Le ministre fait publier ce soir plusieurs
dépêches télégraphiques. Nous les donnons
dans l'ordre suivi par la feuille du soir.
On remarquera que la plus récente en date
(trop récente même, car elle est datée de
Boideaux le 27, et nous ne sommes qu'au
26), est justement celle qui donne les avis
les plus arriérés
a Bayonne, le 24 septembre 1837,
5 h. i/2*du soir.
Le 6, le général Carondelet avait établi
son quartier général prés de Haro, en atten
dant le général Ulibarri pour marcher sur
Burgos. Pampelune et la Ribéra seraient
ainsi réduites elles-mêmes.
a Les courriers de Madrid jusqu'au rg
oui encore manqué, et les journaux de
Saragosse jusqu'au 21, ne disent rien de
nouveau cependanton croit que la réunion
de Zariaiéguy don Carlos vers Alcala et
Guadalajara est certaine.
Bayonne, le 24 septembre 1837, 8
h. 172 du soir. - Madrid, le 20.
a Espartéro a eu un engagement partiel
avec les factieux qui se soul retirés sur
Rénéra et Tendilla, sur la rive du Ilénarès
douze lieues de Madrid.
Oraa était avant-hier Huété, se diri
geant sur Guadalajara pour opérer sa jonc
tion avec le général en chef, Zariaiéguy a
occupé Valladolid le 18.
Une proposition ayant pour but de
faire déclarer par les cortès que le ministère
actuel ne jouissait pas de leur confiance,
a été rejetée la majorité de trois voix
dans la séance d'aujourd'hui.
Bayonne, le a5 septembre 1837, 8
heures du matin.
Le courier de Madrid manque toujours;
mais un courrier diplomatique anglais,
arrivé par kt route de traverse, a quitté
Madrid le 20. il annonce que les carlistes
occupent Guadalajara, et qu'Espartéro est
Alcala et Madrid, avec les divisions
Lorenzo et Oraa. Madrid était tranquille.
Bordeaux 27 septembre, 2 heures f/2
du matiu.
Les courriers de Madrid des 16, 17
et 18 ne sont pas arrivés; cependant des
nouvelles de cette capitale du 16 n'annoncent
rien d'important; seulement, dans la séance
des cortès du if>, Espartéro avait prêté
serment la constitution.
- M. Stéphane Sony (Fluchut), ingénieur
eu chef, et Emile Péraire, directeur du
chemin de Paris Saint-Germain, viennent
d'être nommés chevaliers de la Légion-:
d'Honneur. M. Emile Clapeyroo, ingénieur
des mines, déjà décoré, a été nommé in
génieur en chef pour la part active qu'il
a prise aux travaux du même chemin do
fer.
- On n'a pas oublié les accusations dont
le maréchal Glauzel fut l'objet relativement
la contribution de Tlemcen; nous ap
prenons aujourd'hui, par des lettres d'Alger,-
que le maréchal vient de traduire ses accu
sateurs devant le tribunal correctionnel de
celle ville.
Bayonne, le a3 septembre 1837, quatre
heures du soir.
Madrid, le 18, onze heures du soir.
L'ambassadeur de France près la cour
d'Espague M. le ministre des affaires^
étrangères.
Par suite de l'entrée d'Espartéro Ma
drid, les carlistes se sont retirés sur Mondéjar,
et Guadalajara, suivis par l'armée Christine,
qui se trouve entre Alcala et celte dernière
ville.
On croit que le prétendant veut se diriger:
sur Siguenza pour rallier lui la colonne
de Zariaiéguy.
Madrid jouit de la plus grande tranquillité.;
Le général Oraa y çst attendu incessamment.
Le mouvement rétrograde des carlistes
du côté de Guadalajara explique le retard
prolongé des courriers de Madrid.
- Les journaux de Barcelone jusqu'au
18 portent que la démission du baron de
Meer a été acceptée. Le capitaine don
Santos San-Miguel a été nommé capitaine-*
général de la Catalogne; le général Narvaèz,
commandant en second, et M. Cambronéro,
chef politique de Barcelone. Le brigadier
Puig restera en qualité de gouverneur de
celte place.
Le baron de Meer est sorti du Bruch
le 16 se dirigeant avec le convoi ïgualada.
Londres, 28 septembre.
Les dernières nouvelles du théâtre de
la guerre nous apprennent que les forces
des chartistes sont concentrées Braga,-
et se composent d'environ 3,000 hommes.-
Elles y étaient le s'attendant être
rejointes le lendemain par le maréchal Sal-
dauha, dont les forces ne sont pas aussi
positivement connues.