industrie suffit aux besoins. Au cas con
traire c'est aux dépens du pays qu'on fa
vorise les fabricans indigènes, Nous n'avons
que 32 locomotives pour le service du che
min de fertandis qu'il en faudrait 44 au
moins. Faute de s'adresser eu Angleterre
pour compléter ce nombrele service souffre
et se désorganise el la recette n'est pas la
moitié de ce qu'elle pourrait être. - (Belge.)
- Par le seul port d'Anvers, il est sorti
pendant le mois de septembre pour une va
leur de quatre-vingl-dix-sept mille huit cent
vingt-deux francs de livres imprimés la
valeur des exportations par terre doit encore
dépasser celles par mer; les principaux dé
bouchés étant vers la Hollande, l'Allemagne,
l'Italie. Il y a aussi accroissement du débit
l'intérieur. - Commerce.
- Le Journal des Flandres propos
de la rentrée des élèves du séminaire de Gand,
dit que tous les premiers de rhétorique de
4ous les collèges des Flandres viennent d'en
trer ce séminaire.
- On adjuge aujourd'hui Maldeghem,
entre Gand et Brugesles travaux pour la
défense du pont de Pailleposition mili
taire très-importante.
- A propos d'une nouvelle Société métal
lurgique fondée Siolberg par MM. J.
Cocker iilFerdinand Pirlot, Gustave Lam-
binonel George-Preslon,/a Gazette d'yiix-
la Chapelle fait les reflexions suivantes
Nous contemplons avec étonnement et
avec admiration les progrès gigantesques que
l'industrie fait dans le pays le plus voisin du
nôtre la Belgique. Ses actifs habitants ont
atteint dans les dernières années un déve
loppement industriel dont les résultats, ame
nés par des institutions sages el éminemment
favorables au déploiment de toutes les for
ces d'un jeuna état, el par de prudentes as
sociations justifient les prévisions les plus
hardies.
- Un journal du malin publie la lettre
suivante eu date de Logronole a5 sep
tembre
a Un officier d'état-major du baron Caron
delet arrive de Vallidolid il a quitté hier
le général après le combat. L'affaire a été
très-sanglante, les carlistes se défendaient
dans les rues. Mais notre infanterie les a cul
butés la baïonnette jonchant les rues
de leurs cadavres. Lorsque les carlistes se
débandèrent, les quatre escadrons de notre
cavalerie ayant tourné la villeles pour
suivirent jusqu'à Aranda de Duéro. Au mo
ment où l'officier a quitté Valladolid on
avait ramassé plus de 200 prisonniers et
l'on comptait plus de too carlistes tués et
.blessés. Notre perte n'a pas été grande
comme cela arrive toujours une armée
victorieuse.
Les 3oo vétérans de Valladolidenfer-
ornés dans le château qui avaient résisté qua-
*ve jours aux attaques des carlistes, ont
-salué avec joie notre armée.
Zariatéguy n'était pas de sa personne
nu combat de Valladolid; on le dit Siguenza:
la colonne carliste quia été battue el dispersée
par le baron Caroudelet, était commandée
par le colonel Antonio, surnommé Yécuyer
cause de son habileté conduire un cheval.
Les fuyards se sont dirigés vers Osma;
on est persuadé que, ne pouvant rejoindre
Zariatéguy, ils se sauveront dans les mon
tagnes de Soriase ralliérrt aux troupes de
la junte de San-Léonardo.
Le baron Carondeletaprès avoir fait
reposer ses troupes, doit se porter sur Hes-
quéra pour atteindre l'autre partie du corps
de Zariatéguy, si elle n'a pas fait sa jonc
tion avec le prétendant; et si cette jonction
est effectuée il se retournera vers les troupes
carlistes entre Burgos et Soria.
Le brigadier Ulibari a reçu l'ordre de
marcher directement vers San-Léonardo, de
partager sa division en deux colonnes et de
poursuivre l'ennemi. Le général Lorenzo
appuiera son mouvement avec 3,ooo hom
mes. Le baron Carondelet ordonne au chef
de bataillon Zurbano de veiller la sûreté
de Logrono et Iriarté d'échelonner sou
corps sur l'Ebre.
- La disposition de la loi française du
2 juillet t836, qui assimile les pierres
dites écaussines d'Antoing, de Tournai el
de Soignies, biutes ou simplement équarries,
aux matériaux bâtir, n'était pas exactement
observée dans certains bureaux de la douane
française, et ce fait a donné lieu des
plaintes et des réclamations de la part
de nos maîtres de carrières du Hainaut.
Nous apprenons que l'administration fran
çaise a reconnu que les difficultés faites
notamment par les bureaux de Maubeuge,
de Jenmont et Coursobre, pour l'admission
des écaussines ci-dessus désignées au droit
des matériaux bâtir, provenaient d'une
fausse interprétation de la loi, et des ordres
ont été donnés pour ramener cet égard
les employés la stricte exécution de la loi et
pour faire cesser les difficultés suscitées
l'entrée en France de nos pierres. - (Mo
niteur.)
- Samedi dernier, une nombreuse société,
dans laquelle on remarquait nos principaux
artistes se trouvait réunie le soir chez M. de
Bériot, pour assister la répétition d'un
opéra en un acte dont les paroles sont de M.
Gustave Vaèz et dont la musique est éga
lement l'œuvre d'un de nos compatriotes. M.
Thénard et Mlle G. s'étaient chargés des deux
rôles principaux qu'ils ont parfaitement
chantés. Toutes les personnes qui ont assisté
cette soirées'accordent faire l'éloge de
la partition de M. Z.et lui prédire le
succès le plus brillant. On espère que l'ad
ministration de nos thréâtres s'empressera de
monter cet ouvrage.
Le roi vient de faire adresser M. Arendt,
professeur et premier bibliothécaire de l'U
niversité Louvainune bague en brillans,
en témoignage de satisfaction pour le zèle
et le succès avec lesquels ce professeur a
entrepris de défendre dans son ouvrage
Belgische Zustandel'indépendance el
la nationalité de la Belgique.
- Le comte Jean de Papadopolichef
de la première maison de banque de Venise
qui a été nommé consul de Belgique dans
ce port au mois de juillet dernier, a prêté
serment le i5 septembre courant entre les
mains du baron O'Sullivan de Grass, ministre
Vienne. M. Papadopoli jouit de l'estime
et de la considération générales, et les intérêts
de notre commerce ne pouvaient être mieux
confiés.
- On écrit de Paris, 3 octobre
Le ministère publie les dépêches suivantes:
Bayonne, le 39 septembre i836, 3
heures j 12.
Le général Carondelet a écrit au com
mandant de Burgos que le 24 il a attaqué
Zariatéguy el l'a chassé de Valladolid. Ce
dernier a essuyé une perle considérable
artillerie et munitions, tout a été repris.
Bordeaux le 3o septembre 1887
midi et demi.
c Le général Carondelet, après avoir
battu complètement Zariatéguy qui assié
geait le fort de Valladolid, est entré dans
cette ville le 24 au soir. 11 a délivré la
garnison du fort et repris l'ennemi 16
pièces d'artillerie avec une grande quaulilé
de munitions de guerre. Les carlistes parais
sent avoir essuyé une perte considérable en
morts el en blessés. Cet événement a produit
un grand effet dans la Vieille-Castille.
«Bayonne, le 3o septembre 1837, 7
heures du soir.
Les carlistes ont eDvahi, le 28la vallée
d'Ahescoa odi désarmé tous les uationaux
brûlé beaucoup de maisons el le village de
Garaldaet sont revenus Burguété le 29,
menaçant Val-Carlos et les autres points de
communication entre notre fronlére et Pam-
pelune.
- On écrit de Logronole 37, que les
carlistes se concentrent Tolossa et Echarri.
O'Donell aura le commandement de la ligne
de l'Ebre.
Les lettres de Bayonne annoncentd'après
l'arrivée d'un courrier extraordinaire de Ma
drid, que, le 23 le général Espartéro était
arrivé Arcoléa poursuivant le prétendant,
qui cherchait se jeter dans les montagnes
de Soria. - (Indicateurde Bordeauxdu 29.)
- Une lettre d'Oloron, du 37 porte que
le prétendant est désespéréet que loin
de prétendre se retirer Cantaviéja où il
a de grands approvisiounemens, il tentera
de passer en Navarre le gouverneur de
Saragosse a cependant envoyé un courrier
au baron de Meer pour l'iuviter marcher
sur Cantaviéja avant que don Carlos n'y
arrive avec son armée; Oraa est Torrès
et sera peut-être Téruel avant que les car
listes n'y arrivent.
- Ou écrit de Bayonne 39 septembre
Le partie modéré paraît d'avoir l'empor
ter en Espagne dans la plupart des collèges
électoraux.
- Les journaux de Madrid du 34 ne
nous portent rien de bien intéressant. On
remarque toujours peu de concours aux
élections.
Un courrier d'ambassade parti de Madrid
le 36 septembre, a apporté un supplé
ment de la Gazette officielle du s5
publié dans la soirée et qui contient la pièce
importante qui confirme avec détails les nou
velles succinctement annoncées par le télér