lesquels M. Jomardmembre de l'Institut de France, assistaient celle solennité. Le relevé des projets et propositions de loi présentés la chambre des repiésentaus pendant les session^ précédentes, vient d'être dressé par ordre de MM. les questeurs. Le tableau qui en a été fait en comprend quatre-vingt, encore restons-nous ce chif fre en ne comptant que pour un le projet sur les circonscriptions cantonales qui se divise en neuf parties les propositions relatives au changement de classe de divers tribunaux et les (rois projets concernant le règlement définitif des comptes de i83o- i83a, autrement nous serions arrivés une centaine de projets pour arriéré des sessions précédentes. D'autre part cependant nous devons faire remarquer que plusieurs de ces projets ou propositions doivent être fondus les uns dans les autres, tels sont ceux sur la pèche du gouvernement et de M. Donny 1sur les iius et étoupe (de MM. de Foere et Desrnet sur les routes (de MM. de Puydt et d'Hoffschmidt.) Tous ces projets sont daus un degré d'examen plus ou moins avaucé. Sur vingt d'entre euxles rapports ont été faits et pourraient être presque immédiatement dis cutés. En voici la nomenclature dans l'ordre de la présentation des projets Projet de loi sur les pensions militaires; convention pour l'encaisse de l'ancien cais sier-général; organisation de l'école militaire; indemnités circonscriptions cantonales notariat; sûreté publique; jury; rachat du canal de Charleroi; établissement d'une {«lace de guerre police du roulage sur es chemins vicinaux; pensions des profes seurs mis la retraite, questions des sucres; créances arriérées au département de la guerre séparation de commune. Propo sition relatives aux légionnaires aux biens de fabiiques d'églises; aux crimes et délits militaires aux routes et aux mines de 1er. Bruxelles ,12 octobre. L. M. le roi et la reine partirent, le 10, 4 heures pour Paris. - Les collèges des districts électoraux de Mons et de Diekirch sont convoqués pour le 3o du présent mois, l'effet d'élire chacun un membre de la cbambre des re présenta ns. - Moniteur. - Le 9, après midi, plusieurs curieux se sont rendus au cabaret du Pont de Laeken, pour voir un navet-monstre d'un mètre de circonférence, du poids de quatorze livres. Il a été cultivé Néder-Over-Heerobeek. - On parle d'un chemio de fer de Louvain au camp de Béverloo par Diesl, ce serait une construction des plus utiles pour la dé fense du pays, puisqu'elle permettrait de réunir en quelques heures une armée sur l'extrême frontière. Il paraît au surplus qu'on va poursuivre les travaux des forli- cations de Diest. - Nous le disons sans détouron est injuste l'égard de la ville de Verviers. Depuis plus d'un an, on nous fait espérer que les travaux du chemin de fer sont sur le point d'être commencés sur la section entre notre ville et Liège, et il n'en est rien. On a beau représenter que cette section est infiniment plus difficile que les autres exécuter, que les ouvrages d'art et les expropriations y présentent beaucoup plus d'obstacles qu'ailleurs, rien ne se fait. (Nouv. de yerviers - Il est, dit-on, question chez van Gend et Briard, d'exploiter tous les embranche ments des chemins de fer et de correspondre partout avec les différens départs des wag- gons; par suite de l'exécution de ce projet, le nombre de voitures existantes serait doublé ainsi que celui des employés ses diverses messageries. - Daus la dernière séance de la Société de Langue et de Littérature Flamande (section de la Flandre occidentale établie Bruges, une commission de trois membres a été nommée, chargée de reviser les dif férens systèmes d'orthographe et de les réduire, d'après les principes reconnus, a un système général. Ce travail sera présenté la Société et revêtu de son approbation; il sera communiqué au gouvernement, avec les motifs qui ont dicté celle résolution. Il sera aussi publié par la voie de la presse. - La Gazette de Hanovre publie sur les rapports de la Suéde et de la Norvsége une correspondance qui peut paraître assez singulière. - On écrit de Paris, 9 octobre Le gouvernement a fait publier les dépêchfs télégraphiques suivantes Toulon, le 5 octobre, midi. Le t*r, les trois premières brigades ont passé la Seybouse avec Mgr le duc de Nemours et le général Damrémont, une partie de l'artillerie et du convoi d'admi nistration. Le temps était beau. Le reste devait partir le lendemain avec la quatrième brigade. On espère être réunis sous les murs de Constanline le 6. La santé du 12« et de la ville s'améliore sensiblement. Trois cents chevaux et 200 artilleurs venant de Marseille ont débarqué le 2, et se sont dirigés sur le camp. - On lit dans le Courrier Belge Une députation de Diekiech, composée de MM. Jurion, bourgmestre; de Gerlache, commissaire d'arrondissement; Simons, mem bre de la députaliou permanente, laquelle se sont joints MM. Metz, représentant et le co lonel de Puydt, a été reçue par le roi en audience particulière le 9 de ce mois. La députation a exprimé les vœux du pays relativement aux communications projetées, et notamment aux roules de Bastogue vers Trêves et de Stavelot Diekirch elle a trouvé, dans le roi, une bienveillance éclairée, pour les intérêts du Luxembourg, qui lui fait espérer la réalisation des projets dont elle a réclamé l'exécution. Cette dé putation a eu également un long entretien avec M. le ministre des travaux publics. - On écrit de Bruges, 10 octobre MM. Jullienet Perlau, membres de notre conseil communal, qui se sont rendus Bruxelles pour demaûder au ministre des travaux publics l'érection de la station du chemin de fer dans l'intérieur de la ville de Bruges, sont de retour en ville. Selon ce que nous apprenous, ils ont complètement réussi dans leur mission M. le ministre leur a fait un fort bon accueil, et leur a donné l'assurance qu'il enverrait incessam ment des ingénieurs pour inspecter les lieui, et qu'il attendait leurs rapports. - On écrit de Gand, le 10 octobre Outre les autorités civiles et militaiies qui ont été rendre visite M. le bourgmestre, une députation de la Société royale des Beaux-Arts est allée complimenter M Miune- Bartb sur sa nomination. A la tête de la députation était M. van Huffel, président de ladite Société et père de l'avocat de ce nom. - On écrit de Paris, 10 octobre Nous apprenous que la duchesse de St-Leu a demandé en mourant que ses rester mortels fussent transportés Huel (près Paris), et déposés près de sa mère l'impératrice Joséphine. Hortense-Eugénie de BeauharnaiS, du- chese de Saint - Leu, était née Paris le 10 avril 1783, et était par conséquent âgée de 54 ans. Fille du général Beauharnais, qui a été président de l'assemblée Consti tuante, et de Joséphine Tascher de la Pagerie, depuis impératrice, elle devint la fille adoptive de Napoléon. Mariée pour des motifs politiques au prince Louis Bonaparte, elle monta avec lui sur le ttône de Hollande. De cette union peu heureuse sodI nés plusieurs eufans. Napoléon avait voulu adopter le fils aîné mais le priuce Louis s'y opposa. Cet enfant, objet alors de tant d'affection et de tant d'espérance, fut moissonné en 1807 par le croup, maladie fort peu con nue alors des médecins. Le second fils fut baptisé par le pape, pendant son séjour Paris. Celui-là est mort les armes la maiu pendant l'insurrection de la Romagne. On n'a point oublié les événetaens où son troisième fils, le prince Louis, a figuré l'année dernière Strasbourg. Pour venir donner des soins sa mère, et venir re cevoir ses derniers soupirs, il* lui a fallu affronter bien des dangers en revenant d'Afrique et en se rendant incognito en Suisse, où la diplomatie menaçait encore de le poursuivre. De cette famille qui a éprouvé de si grandes vissicitudesil ne teste que ce prince proscrit et son père dont la santé est tout fait altérée depuis longtemps. - Corresp.) - Le bruit s'est répandu ce matin que ta gouvernement vient de recevoir par dépêche télégraphique de TouIod la nouvelle de l'arrivée de nos troupes sous les murs de CoDStantine le 5 octobre dans la soirée. La marche de nos troupes n'aurait pas été inquiétée un seul moment. Mais ou aurait trouvé la ville bien mieux fortifiée que la première fois que nos troupes l'ont attaquée. - Le journal ministériel publie la dépêche suivante Bayonne8 octobre, 6 heures et demie du matiu.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2