A VENDRE ANNONCES. Autorité de Justice. 4 BIEN PATRIMONIAL. TOUTE UNE Alveringhem, Loo et JFulveringhem ARRONDISSEMENT DE FURNES, FLANDRE OCCIDENTALE. VENTE A défaut de pouvoir apprécier une laDgue qu'ils igoorent complètement, ils la traitent purement et simplement de jargon défaut de pouvoir juger du Génie de la nation par ses institutions, ils èn dicideul par l'air que l'on respire, ou par la boisson des cabarets, ou par l'enseigne des boutiques, quelle subitilité! Ainsi tantôt l'on assure gravement l'Europe émerveillée qu'en franchissant la limite du territoire eu deçà de Valeucienoes, l'air s'épaissit, d'où il suit nécessairement aux yeux du feseur français que les Belges sont dépourvus d'intelligence, et qu'il doit craindre d'arriver en pays d'ours blancs; tantôt c'est la descrip tion d'un pot de bière, bu la baie la borne d'un relais de porte, qui sert en même temps de description du pays. Aujourd'hui, nous ne savons quel M. André Delrieu nous apprend par le voie du Siècle qu'il a honoré la Belgique de sa présence, et qu'il s'y est livré une lésie d'inves tigations d'une immense portée. - Il a no tamment vu que toutes les hôtelleries de Flandre et de Brabant portent pour enseigne: ici l'on applique des ventouses et l'on boit de la bonne bière ce qui prouve incon testablement, dit-il, l'enfance de l'art chirurgical daDS ces contrées. Il serait curieux de savoir où ces enseignes existent, car nous n'en navous jamais rencontré uoe seule de ce genre, et nous sommes per suadé que les lecteurs seraient dans le même embrrras d'en trouver une. Le visiteur reproche aussi aux Belges de gâter tous leurs monumens antiques en les ba digeonnant, et il en conclut qu'il n'ont pas plus de goût en fait d'architecture, qu'en toute autre chose.-- Quelle Cathédrale, quelle maison de ville antique a-t-ou vue badigeonnée? Nous lisons avec étonnemeni dans h même récit, que l'on voit dans une église déla brée de la ville d'Ypres, un tableau re présentant tous les personnages du concile de trente, et dont toutes les têtes sont des portraits. Ne seroil on pas tenté de croire qu'il existe Ypres ou en Belgique des églises délabrées on pillées, attestant le van dalisme des habitans, comme qui dirait l'abbaye de Sl-Berlin St-Omer, et pen dant longtemps Paris Si-Germain l'auxer- rois et ie palais de l'archevêché? La vérité est qu'il n'existe Ypres ni église délabrée ni tableau du genre que l'iDdique le malencontreux conteur. On n'y montre aux français du calibre du voyageur du Siècle que la trace d'un foo- taiue qui fesait l'admiration des étrangers, et que l'administration française, aussi mal avisée que lui, a détruite. Faut-il démentir cette autre vision du quidam, que l'on célébré annuellement Ypres un service pompeux en l'honneur de Jansenius? La Gazette de France, organe d'nn parti rétrograde, se met aussi de la partie. Elle a appris quelque part qu'une orgie de paysans auloil eu lieu dans la Campine, et qu'on y aurait promis une sent d'argent au plus fort mangeur. Cela est caractéristique, dit la Gazette. Mais uo cabarelier des en virons de Gand promit une recompense semblable passé deux ans ses pratiques le Journal de Flandre rapporta le fait et le signala la police personne ce qu'ou assure, ne se rendit l'invitation du proxénète gastronome, personne n'entreprit non plus de le défendre, pas même le Messager de Gandet il en resta pour ses frais d'annonce. Cela n'est-il pas bien plus caractéristique? Il est étonnant que des niaiseries insigniGantes, souvent de pure in vention, comme celles que nous verons de rapporter,, soient étalées avec une certaine emphase, et renues dans les colonnes des journaux de la Capitale de Franceèt qu'il se trouve des hommes qui en signant de pareils articles, loin de craindre d'en assumer le ridicule, y trouvent au contraire un aliment leur vanité. VENTE PUBLIQUE SUR LICITÀTION DE DEUX BELLES tobre i838, par Antoine Dewulf, moyennant 4oo francs, outre les contributions par an; ce prix est également susceptible d'augmentation. Cette vente sera faite en l'hôtel de la Noble Rose Furnes, la trs séance pour la Mise-à- firix aura lie.u le Mercredi 4 Octobre 1857, et a 2* pour l'Adjudication Définitive le Mercredi 25 du même mois, respectivement deux heures de relevée. 221. - 4. A PROXIMITÉ DE LA PLACE, D'ORIGINE PATRIMONIALE, SITUÉES X Et i5 ares 78 centiares 1 c. 5o v. de fonds et terres en dépendant oc cupée sans bail par J.-B. DELPORTE pour y mettre main au Ier octobre i838. Conformément au vœu da la loi du is Juin 1816. Lundi 16 octobre 1837 4 heures de relevée chez le sieur Pierre Beun, aubergiste sous l'en seigne de Sainte-Anne Cominesil sera pro cédé par gain de mise-à-prix la vente de Une Maison avec ses dépendances et commo dités et i5 ares 78 centiares 1 c. 5o v. de fonds et terres en dépendant, tenant du levant et du nord aux enfans Spinnewyn, du midi et de couchant M. Volbrecht. On procédera l'adjudication dudit bien aux lieux et heure susindiqués, le lundi 3o octobre 1837 suivant. Le notaire COURTENS de Comines est chargé de cette vente. 223. - 3. Le notaire GHEWY résidant Furnes vendra publiquement. SOCS ALVERINGHEM ET LOO. i° Une belle Ferme avec le nombre de 20 hectares 33 ares 55 centiares, consistant en lieu- manoir, pâtures, prés et terres labourables, sise Alveringhem et Loo, tenant particulièrement aux propriétés de M«n® Struye Ypres et du sieur Ferdinand Demolder Alveringhemoc cupée sans titre de bail et avec droit de jouis sance jusqu'au premier Octobre i838, par Michel Debaenst, moyennant 961 francs 4^ centimes outre les contributions par an; ce prix est sujet augmentation. SOUS WULVERINGHEM. 2° Une autre belle Ferme avec le nombre de 6 hectares 62 ares 5 centiaresconsistant en lieu-manoir, pâtures, prés et terres labour, sise Wulveringhem, tenant particulièrement aux propriétés de MM. Decoster Ypres, le comte Debethune Tournai et du sieur Laurierc Wulveringhem, occupée sans titre de bail avec droit de jouissance jusqu'au premier Oc PAR Jeudi 19 Octobre 1837, h 11 heures du matin, sur la ferme et terres occupées par Pierre Delaey, cultivateur k Staden, il sera procédé k la vente publique x° de tous les meubles et effets mobiliers, consistant en tables, chaises, pendule avec sa caisse, coffres, marmites, pots de fer, assiettes d'etain et de faiance, cuves, cuvettes et tous les ustensiles aratoires. 2° Deux vaches k lait, et un veau et 3* 1 bonnier 3 a verges 3o aunes de pommes de terres. Cette vente se fera en argent comptant. 226. - 1. Qu'on se le dise. YpresImprimerie de Lambin-Mortier Grand'-Placevis-a-vis la Grand'-Garde.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 4