appartenantes des propriétaires belges ont été admises celte aunée la saillie des étalons du barnas de l'étatl'année dernière, i,og3 iuooens seulement.y a,vaient été reçues. Ainsi nombre est plus grand chaque année et il augmente avec la confiance des éleveurs fondée sur le beauté des produits obtenus par le croisement de nos races ehevalines avec des étalons choisis de la race anglaise. - Un soldat hollandais pr otestant, nommé Abraham Kruller, et Caroline Avent, du Hanovre aussi protestante convertis par les soins de M. rv«q Geersdael*, vicaire- aumônier viennent de faire abjuration pu blique du luthéranisme Charleroientre les mains de M. Raoultdoyen de celte ville. - Voici ce que M. le docteur Coremans écrit en réponse l'article d'un journal qui l'avait accusé de ne point être conséquaut ses opinions Je suis ep Belgique pour le ministère, parce qu'il vent siucèremenl conserver tou tes nos libertés et que j'ai la plus intime conviction qu'aucun autre n'offiirait autant de garantie la nation pour le maintien de ses libertés, de la paix et de la tranquil lité au milieu de oous. Je suis ministériel en Belgique comme mon très-honorable et bon compère Daniel O'Connell l'est en An gleterre. Je ne pourrais agir autrement saos me mettre en contradiction avec tous mes écrits, saos mériter le reproche d'être un eunemi acharné de tout repos de vouloir révolutionner par habitudepar passe-temps. Si les électeurs de Diekircb voulaient ef fectivement m'accorder leur confiance jus qu'ici je d'ai point fait de démarches cet égard), je ferais tout mou possible pour m'en montrer digne pour défendre leurs intérêts et je verrais comme chacun avant tout dans cette élection, une preuve que l'esprit germanique n'est pas éteint en eux. L'allemand, ma langue littéraire, est aussi leur langue ils savent lire juger mes écris je ne suis donc pas mort pour eux je vis Diekircb commej'ose le dire partout où l'on parle, où l'on pense, où l'on sent la manière allemande Bruxelles x6 octobre. On nous avait induit eu erreur au sujet de la nominaliou de M. Bongaerts qui aurait été chargé de lier des relations avec ditférenies îles de l'Amérique méridionale et dans l'Inde, etc. Une personne même d'être très-bien informée nous assure que M. Bongaerts n'a jamais demandéqu'il De lui a jamais été offert de missioo com merciale. - Uoe Société vient de se former sous le titre de Société civile pour l'agrandis sement et l'embellissement de la capitale de la Belgique. Cette Société est formée entre la Société Générale, la Société de Commercela Société Nationale et ta Société de Mutualité Industrielle. Le but de la Société nouvelle est la fondation de nouveaux quartiers soit l'intérieur soit l'intérieur de la ville de Bruxelles, et notamment d'un quartier entre les portes de Louvaio et de Naraur, lequel prendra le nom de Quartier-Léopold. Le capital de la Société est de cinq raillons. La So ciété est administrée par un conseil composé de sept administrateurs assistés d'un se crétaire. Les administrateurs ue jouissent d'aucun traitement. - Une Société de chœurs populaires s'est organisée depuis peu Bruxelles, et forme les ouvriers, adultes ou enfans, l'exercice de l'art le plus propre adoucir l'âpreté des moeurs incultes. Le concours publie, la fuitç duquel deux médailles ont été décernées aux meilleurs ebanteurs, a présenté les récultats les plus satisfaisans. t La Société des chœur» populaires est dirigée par plusieurs artistes d'un taleqt remarquable et notamment par M. Auguste Gaussoio, jeune compositeur de mérite. - Nous apprenons que le projet de mo dification au tarif du timbre comprend entre autres dispositionsla création de pa piers pour les billets de commerce de 5oo a5o fr. le timbre de ces derniers ne serait que de quinze centimes sans addi tionnels. - Indépendant. - Depuis plusieurs mois le Lynx avait publié des articles qu'il intitulait Turpitudes et où il signalait divers faits qui se seraient passés dans l'administration de l'armée. D'a- prèscequ'i! a publié le aJ août, une somme de .1040 fr, montant d'un jour de solde du i4e régiment de réserve aurait été passée ea compte, et celle somme n'aurait cependant pas été payée la troupe. M. L. Bourdeau, auditeur militaire du Brabanl, a écrit ce sujet l'éditeur du Lynxune lettre dans laquelle il est dit qu'aucune preuve l'appui du fait énoucé dans le susdit article n'ayant été amenee par les investigations les plus minutieuses, le susdit éditeur fut cité comparaître devant le juge d'instruction pour fouruir ces preuves. Le Lynx ayant refusé l'insertion de cette lettre, c'est le Moniteur qui la publie la demande de M. l'auditeur. Le Lynx a annoncé cependant qu'il ferait des ob servations sur celle lettre si le Moniteur la publiait. - L'Echo du Luxembourg annonce que M. le docteur CoremansBelge et littérateur allemand, l'un des rédacteurs du Conservateur Belgese portera can didat Diekircb. Nous ne savons jusqu'à quel point ce brut peut être fondé, mais ce qu'on pourrait prédire avec quelque certitude, c'est que cette candidature échouera, car la lutte électorale semble jusqu'à piésent ne devoir être sérieuse qu'eutre MM. Watlet et de Puydt. - Ou écrit de Paris, i3 octobre: On sait qu'il a été question depuis quel que temps de la caodiialure de M. de Châ- leauhriaud Sl-Maio, et du refus qu'il avait fait de sa préseution aux suffrages des élec teurs. M de Chateaubriand vient d'écrire ud journal une lettre, pour expliquer son refus. - Plusieurs journaux ont annoncé que M. l'archevêque avait interdit la musique dans les églises. Le prélat n'a porté aucune défense cet sujet. Ce qui a pu donner lieu ce biuit, c'est M. l'archevêque, un des jours que de la dernière retraite, dopnani après chaque discours, comme il le faisait souventdes avis sur le sujet traité par le ptédicaleur, parla de quelques abus qui avaient pu s'in troduire dans la musique des égliseset recommanda d'éviter tout ce qui pourrait ressembler une musique profane et théâ trale et tout ce quiloin de favoriser la piété ne pourrait que la contrarier et la troubler dans son désir de s'unir aux prières et aux cérémonies de l'église. - ^4 nu de la Religion. - Ou écrit de Dijon que dans les pays où la vendange est terminée la fermentation du raisin, est très-bârive, ce qui ferait bien augurer de la qualité du vin. La récolte est aussi plus abondante qu'on De s'y at tendrait. - Voici la dépêche publiée hier soir Bayou ue, 1 a octobre. 4 heujesdu malin. Madrid7 octobre. fj'ambassadeur de France M. le minis tre des affaires étrangères a Les nouveaux ministres de la guerre et de la justice n'ayant pas acceptéont été remplacés par le maréchal de camp Ramonet et par M. Mantavigildéputé. Le cabinet est ainsi définitivement constitué. a Bien de nouveau du théâtre de la guerre. Madrid jouit de la plus tranquillité. - Une lettre de la Catalogue du 3, publiée dans le Phare de Bayonne porte que le barou de Meer est entré Berga où il aurait fait piisonoiers quelques membres de la junte carliste. Les journaux de Barcelone jusqu'au 3, que nous venons de recevoirne contiennent pas cette nouvell. Ils disent seulement qu'une grande partie des troupes du barou de Meer couvrem le Pauadàset une autre partie les avenues de Prioiato l'effet de protéger les vandanges qui constituent la richesse de Ces pays. - Une lettre de Burgos, du 6, publiée dans un journal du matinporte que le prétendant a mauifesté hautement l'intention de ne quitter la Sierra de Letma que pour revenir de nouveau sur Madrid. Les puissan ces du Nord lui ont envoyé tout récemment encore de nouveaux secou* s ei il est hors de doute qu'un riebe Américain de Covar- rubias don Lucas Barbadtllo, lui a rerois, par ordre sept miilioos de réaux en argent comptant. Les forces de don Carlos ne s'élèvent pas plus de neuf mille hommes. Le curé D. Géromino Méiino s'est remis la tète des bandes castillanes et est descendu jusqu'à Torduel qui est une lieue de Lerroa pour inquiéter les avant-gardes d'Espariéro. Ce qu'il importe d'observerc'est que le gros de l'expédition, loin d'avancer vers le nord a fait un mouvement le 4 au malin, vers Quintamar et Teyaza. Il y a peu de jours, l'armée de doo Carlos était 0 Saint- Domingo de Silos c'est-à-dire 24 lieues de Madrid; maintenant elle n'est plus éloignée que de 14 lieues.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2