ANNONCES. (4) jeur publié par vicomte Antaset qui a tait tant de bruit Le 18 septembre i8Î7 qui peut être •assimilé sous tous les rapports la journée du i*r décembre i84° montre au monde que le Portugal produit encore des héros car si l'une de ces journées a rendu nos ^aillaos ancêtres l'indépendance, en les déli vrant d'un joug étrangeret en faisant du Portugal une grande nationl'autre moDtre le progrès des lumières puisqu'elle nous fait recouvrer nos anciennes immunités, au mépris de l'infâme politique et de la dangereuse influence de l'or par lequel le cabinet d'une puissante nation, qui, par sa situation isolée, assujettit tout le monde, cher che, comme il l'a fait précédemment, cor rompre notre patriotisme, et nous somme d'obéir ses caprices, comme il pourrait le faire vis-à-vis d'une colonie qu'il a conquise.» Ce langage était clair et l'ambassadeur anglais a jugé nécessaire de demander une explication immédiate. A la suite de cette démarche le gouvernement a adressé sur- le-champ lord Howard une note dont des copies furent envoyées tous les membres du corps diplomatique. Celte note désavoue dans les termes les plus explicites, les ex pressions fausses et insultantes de l'ordre jour il y est dit qu'il sera fait une enquête rigoureuse pour découvrir par quelle voie Celle pièce prétendument émanée du vicomte Antas est parvenue aux journaux qui l'ont publiée. Le gouvernement la traite d'apro- cryphe fabrication. En attendant le dénou- meull'explication sera rendue aussi publi que que l'a été l'insulte.- Correspondance du Mornig- Chronicle. ALLEMAGNE. Francforti5 octobre. Le sénat de Francfort a reçuil y a quelques jours, de la Diète, une note dont la rédaction énergique annonce une résolu tion bien arrêtée. La Diète déclare dans celle note qu'elle consentirait une diminu tion de la garnison fédéralesi les autorités chargées de la police pouvaient fournir des garanties suffisantes pour le maintien de l'or dre public. Il faudrait par conséquent que des changements fussent effectués dans les hauts emplois de la policedont la haute direction serait mise eo contact d'une ma nière plus intime avec la police fédérale. On prétend qu'à l'avenir les frais d'entre tien de la garnison seront payés par la ville, Néaumoins rien jusqu'à présent ne garantit la vérité de cette assertion. La note a pro duit une grande sensationet le sénat n'y a pas encore répondu particulièrement. Toutes les propositions de la Diète seront acceptées. - Ou écrit de Berlin, le 4 octobre On est fort curieux de connaître le résultat des délibérations qui ont lieu actuellement au sein de la diète germanique relative ment la nouvelle loi sur la presse adoptée par le gouvernement prussien. Il paraît qu'on ne s'était pas attendu aux objections assez nombreuses que cette loi a rencontrées dans l'assemblée de la diète et l'on croit main.enant que la diète apportera des modi fications importantes l'ensemble de la loi. Dans ce cas cependant la Prusse promulguera la loi dans sa rédaction primitive pour les provinces prussiennes seules; de manière que la soumission de la loi aux délibérations de la diète doit être considérée comme une simple déférence qui n'empêche pas l'étal auteur du projet le mettre exécution. 11 est cependant désirer que la question de la presse si longtems pendante puisse être ré glée pour tous les états confédérés, quoi qu'il soit certain que pareille loi est fort difficile faire. Quant aux nouvelles dis positions sur la censure, elles ne renferment rien de nouveau elles ne sont que le ré sumé des ordonnances existantes sur cette matière. - Mercure de Souabe. VARIÉTÉS. POÉSIE.- Deux Odes par le Sergent LANCLOU. Polta nascitur, orator fit. (i) Poète ni; par l'art, et peut être, orateur. Nous nous étions proposé de faire un assez long article, un compte-rendu détaillé, sur la récente publication de M. le sergent Lanclou. Mûres réflexions faites, nous nous bornerons a ce peu de mots. D'ailleurs, les belles Odes du sous-officier-poèle ne sont-elles pas entre les mains de tout le monde? Cette fois-ci, du moins, les souscriptions n'ont pas fait défaut au talent. Il y a plus mêmeet nous le répétons cette publication étaittout a la fois, une belle œuvre et une bonne- œuvre, La philanthropie marchait de front avec le talent. De telles enseignes ne sauraient être trompeuses! Disons, donc, que les Odes le Soldat au tombeau du général Durutte et Frédéric de Mérode sont au bénéfice des indigens. - Un mot encore, et nous fi nissons. De soi-disant Aristarques et de prétendus connaisseurs, se sont ingérés de censurer, de ravaler même la poésie des Odes. Les uns se sont laissés aller h d'oiseuses, h d'insignifiantes vétilleries; les autres, au flagrant délit de mauvais-goût.... pour n'en pas dire davantage. N'en est-il pas, de ces soi-disant hypercriti- ques ou connaisseurs, qui n'ont pas reculé devant la brioche - modèle d'avancer que l'auteur avait publié mieux que ça dans le National!... Ab unodiscite omnes; puis, écrions-nous avec l'auteur de la Mé~ tromanie Voila de vos arrêts, messieurs les gens de goût! - Une personne, qui est dans l'intimité de M. Lanclou, nous communique, l'instant, quelques strophes qu'il a cru de voir supprimer dans l'Ode Durutte. Ces vers n'étant pas connus, nous croyons faire chose agréable h nos Lecteurs, de les leur soumettre. Si c'est une indiscrétion, elle porte son excuse avec elle l'k-propos de la citationet sur tout la beauté des vers. On en jugera. (i) Plutôt Rhetor (rhéteur.) STROPHES 14-18supprimées. Amenant l'ouragan, et chassant le zéphyr, Mil huit ceut douze était sur le poiut de iinir; Les ailiers aquilons sifflaient au Borysthène, Et vers le Pout-Euxin mugissait le mistral Malheur donc tous ceux qui, bravant leur haleine, Iront près de l'Oural!... Vers Wilnavers Grodno cheminait une armée, Quipar Napoléonvenait d'être formée.... Les Cosaques du Don, les Baslirs d'Astracan, Du Caucase effrayaient les ohacals et les rennes; Au cou de son coursier l'hetman passait les rênes. Et partait de Casan. EntendsNapoléonl'orage qui s'apprête Là-basil s'amoncelle (a) une grande tempête! D'hiverner Moscou l'espoir est décevant Voilà ce qu'au héros conseillait la prudence; Mais lui, de ses guerriers voyant l'impatience, Leur a dit En avant! Et mille bataillons, la mâle parole Du vainqueur d'Austerlitzde Marengo, d'Arcole, Franchissent, la fois, le rapide Niémen.... Durutte, tu guidais ces vaillantes cohortes, Qui de Moscou bientôt eurent pris le chemin, Et fracassé ses portes!... Les Russes sont vaincus!... Ils ont fui vers l'Oural 1 Tout coup, des brigands, qu'un bagne répudie, Dans le cœur de Moscou lépaudenl l'incendie Les palais, les bazars, les temples, l'arsenal, Sont autant de brasiers; au Kremlin, qui s'écroule, Le plomb bouillonne et coule!... C'est vraiment dommage que l'auteur ait cru devoir sacrifier ces belles strophes, au but principal de l'Ode. - Concluanthonneur au talent de M. L.! gratitude h sa philan thropie! Et vous, Aristarques et connaisseurs, h l'œuvre Nous verrons ce que vous savez faire, vous!!! (i) Nous conservons l'orthographe usuelle vulgaire de cette espèce de gentili slave-tartare. (3) C'est tort, et anomalement, que l'Académie écrit Amonceléetc., et Achèteetc. BEBI6T. Jacobus-Ludovicus Lap, vtinkelier en vendilie houder. Groote-Matkt, n° 3, te Yperen, beeft de eer het Publiek te ver- wiitigen, ter behoudenis en staving van zyne goede repuiatie, naem en faem, dat dm heer Piionon - Grignyzynen pro- prietaris of huismeester, ofschoon h y hem niels schuldig was dan de loopende zes maendm, eu na een buisgrbruik van 16 jareo, voor eene achtersiellmg van 10 dagm, en zonder eenig hoegena<md voor- afgaeode advies, den huissier Dumord met twee garde» heeft toegezonden, waerop er dadelyk betaling is gebeurd. Eenieder oordeele over het gedrag van dito sieur Pirooon-Grigoy. 327. - 1. Elk zeggehet voord. YpresImprimerie de Lambin-Mortier Grand'-Placevis-à-vis la Grand'-Garde.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 4