la nouvelle publiée par Onpartydige que la régence d'Arnhem aurait résolu de ne pas faire insérer d'annonces dans la Ga zelle de Nimèguemais de les faire pu blier comme auparavant par la Gazelle d'Arnhem. - Ou écrit de Gand, 30 octobre Hier, 5 heures du soir, le barreau de Gand a célébré par un bauquer la noipi- pation de M. l'avocat Mirine aux fonctions de bourgmestre de ootre ville. La réunion était fort nombreose, et les vaste salons de VHôtel de la Poste suffissent peiue aux souscripteurs qui p'y pressaient; tout le barreau, l'exception de huit dix membres, avait voulu prendre part ce témoignage public d'estime et d'amitié donué M Minne. Le banquet était présidé par le bâtouuier de l'ordre des avocats, M. van Eolerdael; vis-à-vis de lui était le bourgmestre ayant sa droite M. Hausrtcieur de l'université et sa gauche M. l'avocat Wan- naar, ancien membre du congrès national. M. van Boterdaei a porté le premier toast peu près dans ces termes A notre ami et digne confrère, M. Minne, bourgmestre! Nous faisons des vœux pour qu'il ne se sépare pas du barreau que depuis nombre d'années il a honoré de sou beau talent. A ce toast, qui a été accueilli par une double salve d'applaudissemeus, M. le bourg mestre a répondu Je remercie sincèrement mes honorables confrères du témoignage d'a mitié qu'ils me donnent en ce moment. Je fais également des vœux pour pouvoir exer cer encore longtemps ma profession sous le patronage de notre digne et honorable bâ tonnier M. van Boterdaei, et je ne désire rien tant que d'entretenir des relations amicales et journalières avec mes confrères. Ces paroles ont été vivement applaudies. Un toast a été ensuite porté M. van Boter daei en ces termes A notre respectable confrère et bâtonnier van Boterdaei qui, par son talent et les vertus qui le distinguent si éminement, a su se concilier notre estime et notre amitié! Puisse-t-il encore longtemps être le chef de notre ordre! Un autre toast a encore été porté M. le recteur de l'université Haus. Les marques les plus sincères d'estime et d'amitié ont été données individuellement par tous les cou- vives M. Minne Barih. - La Société Liégeoise pour l'encourage ment des beaux-arts vient d'adresser aux artistes belges étrangers une circulaire par laquelle ils sont invités d'avance préparer les œuvres qu'ils destineraient pour la pro chaine expositiou de la Société qui aura lieu au mois d'avril prochain et coïncidera pro bablement avec l'ouverture de la secliou du chemin du fer aboutissant Liège. - M. Delvaux, professeur ordinaire de chimie l'université de Liège, a annoncé sa classe que l'état de sa sanié l'obligeait de renoncer l'enseignement. Ses adieux tou- chans oui vivement affecté ses élèves qui perdent eo lui un homme de mérite, la science et au zèle duquel chacun s'accorde rendre hommage. - L'Organe du Commercejournal de Cologne, s'occupait dans un de ses derniers numéros de l'état commercial d'Anvers, et s'efforçait de développer les avantages qui rejailliraient sur ce port s'il et. il décidé port franc. - La chambre des représentai a continué le ai la discussion du projet de loi modi- ficatif du tarif des douanes, et n'a encore pris aucune résolution sur l'article bonneterie. Bruxelles a3 octobre. TVois enfans tombés dans le viel Escaut, Gaud étaient près de se noyer lorsque la dame Marie van Maldeghemépouse du sieur Colpart, de ladite ville, voyant le dau- ger que couraient ces trois malheureux s'élança dans la rivière pour leur porter secours, et parvint, au péril de sa propre vie les retirer sains et saufs. Par suite de Cet acte de dévouement cette dame a fait une maladie dont elle n'est pas encore ré tablie. - Aujourd'hui a commencé circuler Anvers une pétition adressée la cham bre des représentants pour demander qu'il soit mis un terme la hausse non discon tinue des charbons de terre. J. du Comm. - Voici ce qu'on lit dans le Garde national de Barcelone du 11 M Véhilsbarbarement assassiné dans la salle où s'était réuni le collège électoral du ac district dans le momeut même où il exerçait l'acte le plus sacré de la sou veraineté nationale est mort dans la nuit d'hier la suite des blessures reçues dans ce lieu qui devait être inviolable. Cet hor rible attentat a rempli de frayeur et de cont- lerualioo tous les bons libéraux et est le sujet de toutes les conversations. A la terreur panique inspirée par cet assassinat, il faut ajouter la disposition qu'on remarque dans un grand nombre de per sonnes quitter celte capitale comme l'ont déjà fait plusieurs capitalistes et autres élec teurs des districts dont les opérations ont été suspendues le 9 et le 10 parce que la sûreté inviduelle était compromise. Les élections continuent dans tous les districts. Les bureaux même des premier et deuxième districts ont été organisés, le 11, malgré l'alarme qu'il y a eu de nouveau dans le dernier. - Sur l'ordre de M. le ministre de la jusiice, M. le procureur du roi près le tribu nal de première instance de Bruxelles a requis une instruction sur le fait de fraude signalé par M. Dumorùer, la séance de la chambre des représeutans du 19 de ce mois. M. Du morùer sera assigné a comparaître devant M. le juge d'instruction, et iuvité déposer la singulière pièce dont il a donné lecture. Le public saura enfin, quel est le fraudeur en matière de bonneterie, qui prend M. Dumor ùer, législateur, pour conffileDt. - Mgr l'archevêque vient d'autoriser M. le chanoine Scheppers ériger Ma- lines un institut des Frères de St-Fincenl de Pauldont le but est l'enseignement des pauvres et le soiu des malades et des prisonniers. Ou espère les plus heureux. résultats d'un premier établissement de ce genre dans notre diocèse. - Cons - Un jeune français, M. X., du département de l'Indre, se trouvant hier soir Malioes, au milieu de la nuit, s'est précipité tout vêtu, au secours d'uu malheureux qui se noyait dans la Dyle et a eu le bonheur d'entirer le sieur Hindricks; ils allaient périr tous deux, par l'impossibilité de sortir dn précipice où ils se trouvaientquand les cris attirèrent quelques personnes leur aide; le bourgmestre s'est empressé d'aller remercier le courageux jeuue homme et lui a fait les offres les plus obligeantes que celui-ci n'a pas cru devoir accepter. FRANCE. Paris, aî octobre. On lit dans le Toulonnais du i5 octobre: Ou vient de nous communiquer une lettre de Tunis, du 11, dans laquelle nous avons puisé les nouvelles suivantes Des Arabes de Constantine ont quitté cette ville la nouvelle de l'approche de l'armée française; ils se sont réfugiés d'abord dans les tribus voisines, puis Tunis. Ils annoncent que la plus grande agitation régnait dans la ville la population est en butte au mauvais traitemens des Turcs auxiliaires qui agissent comme s'ils étaient dans une ville couquise; ils commettent les plus grandes exactions et maltraitent les individus qui sont soupçonnés d'avoir de la fortune et le désir que les portes soient ouvertes aux Français. Un assez grand nombre de familles se sout réfugiées prés du désert, emporlaut tout ce qu'elles ont pu arracher aux Turcs de l'ioiérieur de la ville et aux cavaliers d'Achmel qui se tiennent au dehors. Le mécontentement est son comble. Ou pense que Constauliue pourrait se défendre assez longtemps et que l'armée française a besoin d'élever des relrancbemens sur le front de bataille faisant face la campagne pour résister aux attaques vives et fréquentes des Aiabes. Quaut Achmet, il ne s'enferme pas dans la ville; il tient la campa gne avec une armée de 13 i5,ooo hommes, dont 3,ooo fantassins réguliers. - Les journaux en sont encore se disputer sur la question de savoir si Couslanùue est pris ou nou. Ceux de Toulon donnent plusieurs détails qu'ils disent avoir été fournis par un Arabe. Les jouruaux ministériels disent que rien n'est parvenu au gouvernement depuis la nouvelle de l'arrivée de nos troupes sous les murs de celte ville. Le 18, dix heures, Mm< la duchesse Alexandre de Wurtemberg a déjeuné chez elle avec la reioe et la reine des Belges. A midi, S. M. et les princesses ont assisté la messe dans la chapelle du château. A une heure et demie, le roi, la reine et toute la famille royale sout sortis en char- à-bancs, et oui fait une promenade dans la bois de Versailles. Le duc d'Aumale et le duc de Monipeusier escortaient cheval la voiture de S. M. Le soir, il y a eu concert italien la cour. On a entendu Mll° Grisi, Duprez, Tamburiui et Lablacbe. Aujourd'hui les acteurs de l'Opéra comique joueront sur le

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2