VILLE D YPRES. (N01 209a et 2096.) SAMEDI, 4 NOVEMBRE, I857. '(XXI1»* Année.) /j^outuaf foo 9Tau3te-0ccic)ewtafo eio 3e> ftXj> L'abonnement i ce Joduhal est, pour les villes et Il arroudissemens de Courtrai et d'Ypresde fr. 5 par trimestreet de fr. 6 pour toute la Belgiquefranc de port par la poste. Pria des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignesse paient D un franc. OUVERTURE DES PORTES db la ville. Du 1 au 3j novembre, d 5 ip heuret. FERMETURE DES PORTES pb la ville. Du 1 au 3o novembre, 6 17a heures. FERM. DÉFINITIVE DES POETES db la tille. Du I au 3o novembre10 heures. BELGIQUE. Yrtu4 novembre. Le Propagateur ne paraîtra qu'une fois, celle semaine, cause de la solennité de la Toussaint. - Dimanche, 39, octobre M. Unbehauen, Compositeur, élève du célèbre Huramel, - dont la Musique regrette la perte récente, - a donné un graud concert vocal et in strumental. Ce concert a été des plus brillans. L'orchestre était dirigé par M. G. Keyser, chef de la Philharmonie. Divers artistes et amateuis, de cette ville, se sont fait entendre 1 M. Unbehauen est uo pianiste très- distingué. - Ces jours derniers, M. le général de brigade Magnan, commandant la brigade d'avaot-gardeinspecteur d'infanterie, est Venu passer l'inspection du dépôt du 5* rég* de ligne. Ou attend, sous peu de jours, M. le général de brigade de Narp, après sa tournée d'inspeciiou Anvers, où se trouve actuellement le 8* rég(, pour iospecter le dépôt de ce corps. Ces inspections partielles et ces tournées partielles, opposées l'ancien système d'inspections oous paraissent sous plus d'un rapport, susceptibles d'améliorationet surtout de plus de concentration. - Un des correspondans de la Société Montyon et Frauklin de Parisest ac tuellement en tournée de souscription Ypres, notamment pour les a Portraits et D Histoire des Hommes Utiles, Bienfaiteurs de l'Humanité, publiés et propagés pour et par ladite Société. Ou sait que MM. les professeurs A. Jarry de Mancy, fondateur-directeur, et J.-F. Le Breton, (1) Flûte, M. l'avocat Boedt; chantMM. Dubayon, de Schodt, et MU* Moluberger -, piano, M. Ferbtlie. éditeur, sont la tête de ces estimables publications, dont la réputatioo, comme oeuvres littéraires et typographiquesest faite, et dont le haut intérêtd'ailleurs est, non - seulemeut international, mais eu ropéen et universel car les grands-hommes utiles appartiennent au monde, la civili sation tout entière. - Ou lit dans la Gazette d'Augsbourg: Par notre correspondant de Pétersbourg nous recevons l'instant les détails ci-après sur des combats sanglans qui ont eo lien entre les Russes et les Tscherkesses du mont Caucase. Les troupes russes sous le commande ment du lieutenant-général Waljaminow ont attaqué diverses reprises les Tscherkesses dans le voisinage d'Acbilta. De deux côtés on a combattu avec un acharnement extra ordinaire et avec la plus grande valeur. Le dernier combat a duré malgré une pluie battante au-delà de 34 heures,et quoique vainqueurs, les Russes étaient tellement épui sés qu'ils ne purent poursuivre L'ennemi mais se retranchèrent dans leur camp près d'Acbilta. Le château de Schamils appartenant l'un des chefs de Tscherkesses a été pris d'assaut par les Russes après une défense désespérée. Dans cet assaut ainsi que dans les engagemens qui l'ont précédé, les Russes ont faits de grandes pertes. Ils ont appris et apprendront encore ce qu'il en coûte de vou loir toute force subjuger un peuple qui veut rester libre. - Le Times publie la traduction de deux lettres assez currieusesl'une adressée aux parlementaires circassiens par le généal russe Wiliamineffla date du 38 mai 18^7, et la seconde est la réponse des Circas siens. Nous sommes loin d'un garantir l'an- thenticité ce ne serait pas la première fois que le Times aurait public des correspon dances apocryphes. a La lettre du géoéral russe n'est qu'une longue suite de menaces pour engager le* Circassiens cesser toutes relations avec l'Angleterre, la France et les antres puis sances européennes, et ne reconnaître d'autre souveraio que l'empereur de Russie sous peine de voir leuis vallées détruites par le fer et le feu et leurs moutague» ardentes en poussière. La réponse des Circassiens prouve qu'ils se sont peu émus de ces menaces. Pour eux la nation la plus puissante, c'est l'Angleterre, qui ne les a jamais trahis et a toujours été la protectrice des Musulmans. Ce n'est que lorsque la Russie aura rasé les forte resses qu'elle a construites dans le pays qu'ils consentiront traiter avec elle; et c'est au gouvernement auglais que la Russie doit désormais s'adresser, si elle veut traiter. Les menaces les effraient peu et si les hom mes venaient leur manquer, ils iraient, plutôt que de se soumettre aux Russes, fouiller dans les entrailles des mères pour armer contre leurs ennemis, les en fans qui ne sont pas encore nés. - Achmet a consenti ne pas inquiéter les blessés français qui retournaient Ghelma en reconnaissance de l'eovoi des médecins français aux malades arabes. Au moment où le général Damrémont fut tué, le duc de Nemours dit avec sang-froid ceux qui l'entouraient: Messieurs le roi avait prévu le cas qui vient de se préfenter, S. M. nomme le général Valée général en chef de l'armée en remplacement du comte Damrémont. - S'il faut en croire le PolitiqueM. le ministre de la justice serait disposé pré senter côté de la proposition de M. Verhaegenun projet de loi destiné aussi améliorer la position des membres de l'ordre judiciaire préparé depuis quelque temps et dont la situation financière du pays aurait saos doute seule empêché jusqu'ici la présen tation. Ce iprojet présenterai! sur la pro-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1