position de M. Verhaegen une différence
d'environ 100 ooo fr. eu moins quant au
surcroît de dépense qui en résulterait.
r M. G. Morelau nom des administra
teurs de la Société du Luxembourg, a fait
imprimer et disliibuer une réponse l'article
.de i fjcho du Luxembourgreproduit dans
Independent et plusieurs autres journaux
par lequel le gouvernement était iuvité
mettre la société judiciairement en demeure
de déterminer les travaux puisqu'elle ne
voulait en céder la reprise au gouvernement
qu'au prix d'énormes avantages en faveur
de ses administrateurs. Orces avantages,
que R1. Morel représente comme d'une na
ture très-équitable, avaient été stipulés par
M. van Gobbelschroy l'un des fondateurs,
de la société en id34i alors secrétaire in
time du roi et fort peu de temps après
ministre de l'iutérieur.
M. Morel reproche au gouvernement
belge de ne pas avoir vivement poursuivi
les voies judiciaires qui eussent comblé le
désir de la société et pour couper court
toute incrimination ultérieureil déclare
que les administrateurs sont prêts céder
toute l'entreprise au gouvernement belge
sous la seule couditiou du remboursement
estimatif des travaux accomplis jusqu'à pré
sent. - M. le ministre de l'intérieur aura
Certainement s'expliquer devant la chambre
sur ce nouvel état du litige.
- La cour d'assises de Paris s'est occupée
le 29 oct. de l'affaire des nommés Bianchi,
GuyotCordiel Teslélin éludians en mé
decine et Fiévet peintre en bâtimens
prévenus de s'être rendus coupables d'une
proposition non agréée de complotayant
eu pour but de changer l'oidre de succes-
sibilité au tiôue etc. Après dix minutes de
délibération, le jury a rendu un veidicl
d'acquittement.
- Le Journal des Flandres annonce
la mort du vénérable centenaire M. le
curé de Moerzéke, chevalier de l'ordre
Léopold. Il était âgé de toa ans 4 mois
et 8 jours, et avait conservé jusqu'à sa
mort l'usage de toutes ses facultés; il était
né Hamme le 18 juin, fjiS. Le 14
juillet, 176a il fut nommé vicaire Moer-
zéke,'et, le 17 août, 1780, curé de la
même paroisse.
- Une correspondance particulière de
Bone annonce que la mère et les femmes
d'Achmet, bey sont tombées au pouvoir
des Français. Cette capture serait de la
plus haute importance et nous désirons
vivement que la nouvelle se confirme. Car
Ce seraient des otages qui forceraient le
bey détrône capituler, et qui le dis
suaderaient sans doute de toute tentative
d'hostilité contre les Français.
- Le colonel Combes, tué sous les murs
de Consiantiue, est né Feurs, près Lyon.
Son vieux père, ancien militaire, réside
aujourd'hui Roanne.
- Ainsi qu'on pouvait s'y attendreles
journaux tories n'ont pas laissé échapper
l'occasion de déplorer 1 esprit d envahis
sement de la France propos de la prise
de Constanline.
Le Morning- Chronicle et le Globe
gardent le sileDce; mais le Courrier vient
en aide au ministère
On sait que les journaux tories sont
dans l'usage d'exploiter tout ce qui peut
tendre stimuler l'esprit de rivalité soup
çonner d'abord, puis insulter, voilà leur
tactique. S'ils pouvaient parvenir soulever
contre la France les appréhensions nationales,
et s'ils trouvaient daDS les ministres whigs
trop de sagesse pour se prêter de vieilles
préventions, ce ferait Je fois pu nouveau
sujet de plainte M un entre moyen de
succès.
Depuis sept ans, la France est maîtresse
des côtes dans celte partie de l'Afrique.
Si uous n'avons pas eu souffrir par suite
de cette occupation, sans doute les déve-
loppemens qu'elle donnera la colonisation
dans l'intérieur ne peuvent rieu nous faire.
Elle a fait d'un repaire de pirates, ennemis
des h°nnétes marchands, un port civilisé
et ami. Tout es^ai pour faire revivre des
antipathies nationales, entre les Anglais et
les Français, sera, nous l'espérons, aussi
inutile qu'il est criminel; mais ceux qui
désespèrent de pouvoir réussir allumer
dans leur partie le feu de la guerre civile,
pour s'élever au pouvoir sur des monceaux
de cendres, veulent sans doute essayer leurs
forces et se faire la main eu allumant une
guerre a l'étranger.
Bruxelles a novembre
On nous écrit de Luxembourg que ce
sont les fonctionnaires eux-mêmes qui ont
sonné les cloches pour la mort de ia reine
de Hollande le clergé s'étanl refusé de les
faire sonner en l'honneur de la défume qui
n'était pas catholique. On uous annonce
également que les fonctionnaires devront
tous porter le deuil cette occasion.
- M. le baron de Stassart vient d'inaugurer
UDe nouvelle loge maçonnique Gaud.
- Nous avons annoneé que M. Jebotte
avait achevé le projet d'une borne monu
mentale pour remplacer la borne milliairequi
se trouve Matines; en voici la description
Les quatre grandes villes de la Belgique
sont représentées par autant de figures de
femmes en relief, qui se groupent autour
du buste du roi. Les attributs respectifs
qui entourent les quatre grandes cités les
personnifient clairement, et les fout reconnaî
tre d'abord. Bruxelles, siège du gouver
nement, est revêtue des insignes de la
royauté; Liège, la ville de l'industrie, a A
ses pieds un faisceau d'armes et un modèle
de locomotive; Anvers, centre du commerce,
est caractérisée par les divers signes de la
navigation; Gand, la ville des fabriques et
la capitale des plantureuses Flandres, par
divers produits de sou sol fertile et de ses
manufactures.
- On écrit de Munich
Le cabinet anglais vient de charger son
représentant notre cour de demander for
mellement le rappel de M. Rudbart, pour sa
conduite envers sir Edmond Lyons. S. M.
bavaroise aurait, assure-t-OD, adhéré A cette
demande, dans l'espoir, sans doute, d'obtenir
par cette concession l'appui de l'Angleterre
pour un nonvel emprunt pour la Grèce.
FRANCE.
Paris2 novembre
C'est le comte Ernest de la Pagerie,
neveu de Joséphine, qui est chargé de
conduire en France les restes de la fille
de Joséphine, pour les inhumer dans le
cimetière de Rueil, auprès de ceux de
l'impératrice des Français.
«- Déjà les architectes prennent les mesures
aux Invalides pour la cérémonie funèbre
qui y sera célébrée le jour où l'on y
déposera le corps du général Damrémont.
Celle cérémonie aura lieu, dit-on, vers la
mi-novembre. Toute l'armée et la garde
nationale seront conviées cette solennité
patriotique. L'exposition publique dans une
chambre ardente durera plusieurs jours.
- Ou lit dans le Constitutionnel
Nous conservons Constanline; cette ville
deviendra le siège du gouvernement de la
province; les autorités y résideront; elle
aura une forte garnison, et un camp sera
établi dans son voisinage. Le port de Stora,
si célèbre du temps des Romains et le
principal'enlrepôt de la Numidie, sera rétabli;
on y créera les élablissemens nécessaires
a maiine, et l'on y fondra une ville. La
distance de Boue Constanline est de 36
4° lieues; il n'y en a que aa de Stora,
qui deviendra le port de Constanline. Une
route sera tracée entre ces deux villes, et,
pour sa construction, l'on profitera d'une
voie romaine qui, d'après les rapports UDa-
cirnes des indigènes, est dans un étal parfait
de conservation. Sur cette route, qui traverse
une vallée remarquable par la fécondité de
sou territoire et l'abondance de ses eaux
on établira de dislance eu distance des
villages de colons européens. Stora deviendra
ainsi l'entrepôt du commerce de la province.
Guehlma sera fortifié et aura une garnison
permanente. La plaine de la Seybouse et
le littoral jusqu'à l'a Galle, seront concédés
et colonisés. Celte plaine magnifique de la
Seybouse sera assainie au moyen de canaux
de dessèchement. Bone est la première po
sition agricole de la colonie, et l'on se
rappelle que le membres de la commission
d'Afrique avaient été tellement frappés de
ses avautages, qu'ils avaient proposé d'y
transporter le siège du gouvernement de
dos possessions.
- Il résulte de tous les renseignement reçus
au sujet de la position et des forces du bey
de Coustantine que le dessein de ce chef est
de s'appuyer autant que possible sur les
Kabyles du canton de Bougie qui tiennent
pour lui, ce qui aurait aussi l'avantage d'é
loigner de nos bases d'opérations les troupes
qui seraient euvoyées coolre lui. Mais le bey
ne peut plus compter sur les Arabes des
tribus, et il y a tout croire que les Kabyles
seuls lui restent. Il ne peut plus avoir la
moitié des chevaux qu'il avait avant la prise
de Coustantine, et les Kabyles De lui seront
plus de grande utilité en campagne. La pri
vation de £en-Oussa est une perte pour lui.