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- Quelques journaux ont annoncé pré
maturément ce que nous croyousqu'une
somme de soixante mille francs avait été
affectée l'érection d'un monument au
chanoine Triest si nous sommes bien
informés le projet de ce monument n'est
pas encore arrêté.
naturellement les premières auxquelles cet
mark afin de procurer plus de sûreté
]a navigation dans la passe dangereuse de
Drogden entre les îles .d'Amak et de
Sallholm, et surtout afin d'indiquer sûrement
l'endroit où l'on entre dans ce courant,
en venant de la Baltique, a fait établir,
la fin du mois d'octobre 1837, un fanal
flottant servant de bateau de pilotage la
pointe S.-O. de Qvartus-Grande près de
Drogde. Le Moniteur donne la description
et les autres détails.
- On écrit de Gand, 9 novembre
L'affaire des nommés Luyts, Sislermans,
van der Meiren et Chaubérl sera appelée
lundi prochain devant le tribunal correction
nel. Ils sont prévenus t° d'insultes envers
deux fonctionnaires et le caporal de poste;
3° d'iusultes et de résistance la garde
qui les a arrêtés; et 3° de sévices commis
sur des bourgeois.
- La section centrale s'est réunie le 5,
pour la lecture du rapport dé M. Dumon-
ceau sur le budget des voies el moyens
qui sera imprimé el présenlé sous peu
la chambre. Tout fail craindre que le budget
des dépenses au lieu d'être voté en premier
lieu ne le sera qu'après le budget des
voies el moyens.
- Le travail de la commission sur les
sucrée a été retardé par la longue absence
de M. Berger. Maintenant qu'il est arrivé,
on espère que la besogne marchera.
- Une société vient d'être fondée
Bruxelles, avec la permission des autorités,
entre d'anciens soldats de Napoléon dans
le but de se réunir, de s'aider quelquefois
et de s'honorer toujours. La société s'as
semblera les lundi et jeudi, chez Verkeer,
la Maison Perte, au coin de la rue
de Flandre, de 6 8 heures du soir. La
rétribution mensuelle sera très-légère et la
société se charge de rendre les derniers
honneurs ses membres avec la solennité
qui convient aux funérailles de guerriers
qui ont vu le Kremlin et les Pyramides.
(Belge.)
- On écrit de Paris, 9 novembre
M. le comte Gonfalonéri est depuis avant-
lrier Paris. On assure que M. Gonfalouiéri
a été reçu hier par M. Molé, ei que M.
le président du conseil lui a donné l'assu
rance que sa tranquillité ne serait plus
troublée.
L'intention du noble réfugié est de passer
quelques jours Paris dans le plus pro
fond incognito, puis de se rendre Mont
pellier ou Pau pour y passer l'hiver.
- Il ne reste plus que 56 nominations
connaître.
La situation électorale connue ce matin
sé résume dans les chiffres suivaus 4°3
nominations sur lesquelles 3oo anciens dé
putés el io3 nouveaux, dont 16 avaieut été
autrefois députés. Les doctrinaires et les
légitimistes oui éprouvé des pertes assez
sensibles. Commerce.
- Mme la comtesse de Damiémont est
attendue Bone; elle veut accompagner en
France les restes de son mari. Un bateau
yapeur sera mis sa disposition,
FRANGE.
Fansi3 novembre.
Le comte de Rossi l'époux de la cé
lèbre cantatrice), M11» Sondag actuellement
ambassadeur de Sardaigne Francfortvient
de nouveau d'être nommé ambassadeur près
la cour de La Haie. r
- Mous recevons de Constanline la des
cription suivante d'une fêle donnée dans le
harem du bey.
- On a publié la dépêche télégraphique
suivante
Bordeaux le 4 novembre.
Le général Esparléro était le 20 Bri-
viesca d'où il annonce que don Carlos
était rentré dans les provinces basques par
la vallée de Ména. Il ajoute qu'il va réta
blir les communications de l'armée du Nord
el prendre ses dispositions pour assurer le
succès de la campagne d'hiver.
- On écrit des frontières de la Navarre,
le 4 novembre
Une junte de chefs supérieurs el de mem
bres de la junte gouvernementale de Navarre,
s'est réunie le 3i octobre Estella. Elle
a adressé une représentation don Carlos,
dans laquelle il était dit que les soldats
navarrais el des provinces basques ne vou
laient sous aucun prétexte retourner en
Caslille ils veulent se rendre iudépendans
de la couronne d'Espagne, conserver leurs
fueros el rétablir leurs juutes républicaines
telles qu'elles existaient autrefois. C'est par
suite de cette réunion que des généraux
carlistes el de la junte gouvernementale,
dont la représenlatiou a déplu don Carlos,
le général Moréno a été démis de s5n em
ploi, ainsi que quelques miuistres les gé
néraux Villaréal et Simon Torré ont été
arrêtés et conduits au château de Guébarra,
où se trouve déjà Gomez etc. - Sentinelle
des Pyrénées du 6.
ALLEMAGNE.
Francfort, i5 novembre.
On écrit de Cobourg le 3 novembre
Hier soir il y a eu réc plion la cour; une
nombreuse réunion de messieurs el de dames
eu grand costume de gala remplissait de bonne
heure les vestibules les galeries et les salles
du château qui avaient été brillamment illu
minées. Dans la salle d'audience du duc ré
gnant, construite tout récemnent et décorée
dans le goût le plus exquis se trouvait
la famille priuciére et au mdieu d'elle la
jeune duchesse de Wurtemberg, a qui
devaient être présentés successivement les
ministres, les fonctionnaires publics, les col
lèges municipaux, le clergé les chefs des
corps enseigoans etc. Les dames étaient
honneur était réservé vinrent ensuite
les messieurs d'après les rangs de la hié
rarchie. S. M. le duc régnant s'était chargé
lui-même de faire connaître la jeune du
chesse par leur nom et leur qualité tous
ceux qui étaient présentés et celle ci avait
toujours quelques paroles flatteuses lenr
adresser. Ces allocutions se faisaient en
français et avec une grâce qui lui a gagné
tous les cœurs. Après la réception il y a
eu un dîner de cent Couverts. - Gazette
d'Augsbourg.
- On écrit de Stutlgard, le 19 octobre:
Nous nous attendons pour le mois de
janvier la visite du duc Alexandre de
Wurtemberg et de sa jeune épouse. On dit
encore que le duc résidera l'été prochain
pour assez longtemps soit Stutlgard, soit
Louisbourg, car il est certain que des raisons
concluantes l'oul engagé ne pas entrer
au service militaire de France. Plus tard
S. A. demeurera également Gotha - Jour
nal de Francfort.
CRÉATION n'UNE SECTION D'iNFANTERlE,
A L'ÉCOLE MILITAIRE.
Ordre du jour.
Bruxelles, le 28 octobre 1837.
Le ministre de la guerre a l'honneur de
porter la connaissance de l'armée, qu'à
l'effet de pourvoir, dans le moindre délai
possible, aux emplois de sous-lieutenant
vacans dans l'arme d'infanterie il a l'in
tention d'attribuer une partie de ceux qiii
existent des militaires qui seront appelés
recevoir, l'école militaire, une instruction
spéciale, propre a les mettre même de
mériter, après examen, le grade de sous-
lieuteuaul el de l'obtenir aussitôt qu'ils
satisferont d'ailleurs aux conditions de
l'article 2 de la loi du 16 juin 1836, sur
l'avancement.
Pour atteindre ce but, il désignera pro
chainement un officier supérieur, qui sera
chargé de lui soumettre le plan des études
et des travaux de cette section de l'école
militaire.
Cet officier supérieur recevra la mission
de constater, dans les divers régiments d'in-
fantetie, le nombre des militaires de ces corps
susceptibles d'être admis suivre les cours de
la section le ministre de la guerre en arrêtera
la liste définitive, sur les renseignemens qui
auront été recueillis, et qui lui permettront
de juger le parti le plus avantageux prendre
dans l'intérêt même de chacun de ces mili
taires.
Les sous-officiers devront être âgés de
moins de 28 ans, les caporaux de moins de
23 et les jeunes soldats de moins de 21 ans,
pour se présenter, afin d'être compris parmi
les candidats.
Le ministre de la guerre croit devoir faire
observer que la présente mesure motivée par
des circonstances qu'elle est destinée faire
disparaître, ne sera point renouvelée elle n'a
pour but que d'activer l'instruction d'un
