'"iyritfte de'l'archevêque de cologne. Chambre des représentais. Séance du 37. - Extra». (Présidence de M. Ratkem.) Fit A ACE. ainsi qu'à d'autres ecclésiastiques. La fixa tion d'une pareille condition est évidemment UDe nouvelle ordonnance qui eomme telle fie peut sfe pasSer de l'approbation du sotrvèraiu. En outre, pour la signature dont on fait la condition d'admission a la dignité ne Confesseur,'elle lèse profondément les 'droits des individus, et mérite en consé quence d'être l'objet d'un examen sérieux. De plus le 18e article de ces thèses contient une dispositionqui interdit même' en matière de discipline, tout recours au souverainpour cause d'abus du pouvoir archiépiscopal, disposition visitablemenl eu opposition avec les droits du souverain. Eu quatrième lieu la conduite de Mgr l'archevêque dans l'affaire des mariages mixtes n'est pas moins illégale et accom pagnée de circonstances encore plus ré voltantes. Mgr l'archevêque n'a pas craint 4® faire ressortir principalement, en passant néanmoins sous silence la véritable situation des choses, 'ce grief comme étant la cause principale de menaces que le gouvernement lui a fait faire, et d'agir ainsi dans le but d'exciter les esprits. Cette conduite fait peser Sur lui une responsabilité d'autant plus grave, que déjà en elle-même elle le fend coupable d'un grand abus de la bonté ét de la faveur royale. Avant son élection, je fus chargé de lut demander formellement s'il était d'intention d'accepter et de faire èxécnter loyalement la convention du 19 juin i8i4 sur 'eS mariages mixtes proposée par l'archevêque de Colognecomte Spiegel - de Désenbergpuis approuvée par S. tVl. et laquelle, l'invitation de son respectable prédécesseur, les évêques de Paderbnrn, de Munster et de Tièves avaient accédé. Il lui fut dit qu'il dépendrait de sa dé claration relativement cette convention que S. M. consentirait ou non son élection. En réponse cette demande, l'archevêque déclara par écrit Qu'il se garderait bien de ne pas maintenir cette convention faité et exécutée dans les quatre vicariats dénommés en conformité du bref du pape Pie Vlll, et même, si cela était faisable, de l'attaquer ou de la renverser, et qu'il l'appliquerait selon l'esprit d'amour et de paix. - V ta On écrit de Colognea 1 novembre Les dissensions qui s'étaient élevées entre l'archevêque Clément-Auguste et le minis tère ont pris une fin rapide. Déjà le di manche dernier avant-hier les postes oui été renforcés dans la soirée eo ville et aux portes et pendant la moitié de la nuit des patrouilles parcouraient toutes les rues Tout est resté tranquille et l'on a pensé que ces mesures de prévoyance étaient superflues. Hiersix heures du soir ces mesures ont encore été déployées sur un pied plus large et l'on crut qu'elles avaient lieu cause de ta fête patronale de l'archevêque laquelle devait être célébrée par des illuminations et promenades aux flambeaux on crut qu'on ne vonlait pas l'empêcher, mais prendre seu lement les précautions nécessaires. Mais bientôt on apprit les véritables mo tifs de ce déploiement de la force armée. Depuis 6 heures du soir toute les portes de la ville furent gardées par des détache- mens considérables de troupes. Ou ne laissa entrer ni sortir personne, pas même des fonctionnaires publics ou des hommes d'af faires. Des détachemens d'infanterie encore plux nombreux se mirent en mouvement des officiers parcouraient au galop les rues; des canons fuient mis en position et les forces principales se concentrèrent vers la rue Géréou où se trouve le logement de l'ar chevêque. Les autres troupes furent con signés dans leurs quartieis On apprit en suite que le président supérieur et le général commandant étaient arrivés de Coblence Cologne et qu'ils se trouvaient chez M. de Drosie-Vischeritig avec d'autres hauts fonc tionnaires de nolie ville. La foule se porta alors en masse vers le palais épiscopal pour voir et entendre ce qui se passerait ruais il était trop tard tou tes les tues élaieul fermés; des canons étaient braqués sur tous les points et les canonniers se leuaienl auprès mèche allumée. Déplus de forls détachemens d'infanterie étaient là pour couvrir l'ai lilletie. Ou enleudil alors le cor net d'un postillon et une voiture 4 che vaux s'avancer devaiit le palais. Déjà le btuil s'était répandu qu'on allait arrêter l'archevê que et la foule des curieux allait eu aug mentant mais personne ne songea preudre parti pour le prélat quoiqu'on eût fait de lui le plus grand éloge les jours piécédens et que tout le monde ne rêvât la veille qu'illu mination et promenades aux flambeaux. Cette fois le bruit d'arrestation s'est con firmé. Les hauts fonctionnaires fit eut savoir par ordre du roiau prélat sa destitution et lui laissèrent l'alternative de sortir de hou gré de son palais ou de se laisser contraindre. Il a naturellement préféré de s'éloiguer vo lontairement et il se mit eo voilure. On lui laissa quelques iusians pour faire emballer sa garde-robe et entre 7 et 8 heures du soir la voiture où il se trouvait et qui était escortée par l'artillerie cheval sortit par la porte de Gétéon. Au surplus il a quitté fort tranquillement son palais et il s'est encore informé si les bougies placées dans les laniernes de sa voiture laquelle il a donné la préférence sur la voiture de poste biûleraienl pendant toute la nuit. On ne lui a cependant pas permis de parler M. Micti <ëlis son chapelain celui- ci fut également amené dans une autre voiture et par une porte différeule. Les papiers de i'aichevéque ont été mis sous le scellé une forte gaide fut établie au palais et l'on croit encore que piès de cinquante per sonnes plus ou moins compromises seront misse eu état d'arrestation ou au moins qu'on informera contre elles. Ses partisans sont dans les plus vives inquiétudes ils cherchent repousser tout souvenir de leur protecteur de la veille et ils jettent des regards crain tifs vers l'avenir. - Gaz. des Postes. L'ordre du jour appelle la suittte de la discussion du projet de loi concernant l'éfcolo militaiie. La discussion continue sur l'art. 3. M. de Laughe a déposé un amendement ainsi conçu Je dmande que les mots la langue flamande soient retranchés de la nomenclature qui suit les mots il peut être donné en outre des cours et portés Celle qui sùit les mots renseignement com prendra. M. Piison J'ai formulé uo amendement qui peut -être sera considéré comme un projet nouveau que la chambre voudra examiner séparément. Je demande la chambre la permission de lui lire ce projet. Art. i«. L'université de Gand est sup primée. Hilarité prolongé**. Art. a. Elle est remplacée par une école polytechnique et une école militaire. Les neufs derniers articles sont retatifs la police de l'établissement que voudrait voir former M Pirson au moment où il lit les dernieis articles de son projet qui ex citent une hilarité continuelle, M. Desma- net de Biesmes l'interrompt et demande la parole pour uo rappel au règlement. M. Uesmariet de Biesmes Ordinairement pour les projets qu'on veut présenter il y a une forme suivre, c'est de les déposer sur le bureau et d'attendre l'autorisation des sections pour eo donner lecture. M. Pirson Je retire mon ameiidetaeDt. Après une courte discussion la clôture est prononcée. On met aux voix l'amendemebt de M. de Langbe deux épreuves sont déclarées dou teuses, et l'on procède l'appel Dominai. Le résultat de l'appel nomiual est 71 vo- tarrs, 37 oui, 34 non, en conséquence l'amendement de M. de LaDgbe est adopté* ACTES DU GOUVERNEMENT. Par arrêtés royaux, du a5 de ce mois Le sieur vauder Ghole-Huyghe, négociant Bruges, est institué juge au tribunal de commerce de celte ville. Considérant que le choléra a cessé de ré gner dans le port de Marseille et dans les ports du littoral de l'Italie, les mesures sani taires prescrites par nos arrêtés des 37 août et »4 septembre derniers, cessent d'être ap pliquées l'égard des provenances du port de Marseille et du littoral de l'Italie. Des arrêtés du ministre de l'intérieur et des affaires étrangères nomment des méde cins- véiérinaires Merchrem, Ebeo-Emael (Limbourg), Lens, Courtrai, Ypres, a Fauquemonl (Limbourg.) Parts27 novembre. On écrit de Toulon, le 33 novembre: C'est ce matiD qu'a eu lieu la cérémonie funèbre en l'honneur du lieulenant-généial Damrémoul, mort sous les muts de Cou- stanline. 1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2