VILLE DYPRES. (XXIme Année, y (N° 2106.) SAMEDI, 9 DÉCÈMBRE, 1837. fou cFfaut)te-0oci3eatoiie> cto 2e> Lj> L'abonnemei>t ce JooitML est, pour les Tilles et arrondissemens de Courtrai et dTfpresde fi. 5 par trimestre, et de fr. 6pour toute la Belgique, friut- de port par la patte. frit des Insertiaos en Petit-A«tiaiutj et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES BE LA TILLE. Du i ou 3i décembre, 5 tp heures. FERMETURE DES PORTES be LA TILLE. Du i au Si décembre, i 6 ip heures. FEBM. DÉFINITIVE DES PORTES le la tille. Du mil décembre, i to heures. BELGIQUE. Tmu, 9 décembre. V3» Dans son sur avant-dernier n% de jeudi, 3o novembre passé, nn malin, un trop malin petit journal de Bruxelles, parmi upe virulente sortie, et un redoublement de sarcasmes et d'imputations charge de M. Gachard, ar chiviste général, polémique que oous ne saurions, d'ailleurs, que désapprouver» semble, néanmoins, se complaire tant la force de la vérité a d'ascendant et da puissan ce! rendre une non équivoque, une élac- tante justice aux utiles et consciencieux tra vaux archéologo-historiques de notre mo deste archiviste yprois, M. J.-J. Lambin. En présence de tels faits, c'est-à-dire, quand, dans la capitale même, ef par l'organe le plus saiirique de la Presse, on rend, M. Lambin, la justice qui lui est due, il y aurait, de notre part, nous, plus qu'un oubli, plus que de l'ingratitude, ne pas en prendre acte nais il est de ces convenances, de ce devoirs littéraires avec lesquels ou ne transige, ou plutôt que l'on, ne transgresse jamais, squs peine de se voir tanceT la face lé reproche, le reproche trop justement mérité, d'im puissante jalousie ou de haineuse envie si pas davantage encore! Du reste, le modeste et respectable archiviste d'If près, hâtons-nous de Le dire, l'honneur de notre jeune Belgique littéraire, - est apprécié, est jugé toute sa valeur ses pairs du jury ont prononcé le vercdkt;et; lai aussi, il peut hardiment dire, - il ne le fera pas, mais nous le faisons pour lui, avec lé grand tragique français - Je né dois qu'à moi seul toute ma renommée! D'ailleurs, la justice avant tout, ea tout et -pour tous. (i) Attention*. Nous sommes loin de prétendre soulever iciloin de l'établir, le moindre parallèle ad hominum. - A l'adjudication qui a en lien, le 3 dtk Courant, au ministère de la guerre, Bruxel les, de divers objets nécessaires l'équipemenl de l'armée, en i838, oo remarque ceux ci- après désignés, adjugés M. Vandoren, rue de Lille, Ypres, savoir Un lot dé 5,aoo chemises au rabais moyen de 7 l{4 p.~°]«V-- Un lot de 5,ooo mètres de toile doublure, au.rabais moyen de 7 qfi °[o. --La concurrence étçit grande, et il parait qu'enfin le ministère de la guerre éprouve le besoin, seoi l'urgeuce d'entrer dans de meil leures voies.... - Oo écrit de Gœttingue, îe 37 novembre La réaction entre les zélateûrs de la réforrpe parait déjà avoir commencé. Plu sieurs professeurs distingués de notre uni versité et de ce nombre MM. Cooradi, Gieseler, Jduhlenbrucb, Lucke, RibbentrOp et Herbon se sont opposés la protesiâ- rion des sept professeurs et ont déclaré hautement qu'ils s'engageraient signer le serment d'hommage; quelques-uns ont même déjà signé spontanément ce sermeut. Ce sont M. le procureur de chancellerie, docteur Buchhorst, connu par ses voyages au Levant et dans les étàts barbaresqttes M. le procureur Beckirrami, fils du pro cureur dé ce nom; M. le docteur Kircbner et M. le docteur Fricke. La nouvelle répandue par la Gazette univ. de Cassel, et suivant laquelle notre magistrat aurait protesté contre la patente du i4' novembre est sans fondement. - Ou écrit de Lisboaoe, le 39 novembre Les débats des cariés sur la modification de la constitulion de 1830, sont terminés, et elle sera incessarameut publiée. Ou crai gnait que les volontaires de Lisbonne qui éiaient opposés loule modification, ne se réunisseut pour se déclarer contre tout changement, mais aucune manifestation pu blique de mécontentement n'a eu lieu. Les guérillas chanisies et miguéiistes paraissent être dispersés, et le pays est tranquille. Les ebassenrs qui aveiepf été envoyés dans le Tras os Montés sont re venus Oporto. - La chambre des représentai» a repris le 6, la discussion du budget de la justice. Le chapitre relatif aux prisons a été adopté sans changement. - Un terrible événement plonge dans le deuil cinq familles de Mortnoul. Un ouvrieÉ fumeur allant faire du feu dans un endroit de la houillère de M. Lalieu (Jules), où depuis deut ans on n'eu avait fait, le feu grisou pnt l'instant et se répandit dan9 La houillerie, dix hommes périrent, dont du père et ses tx*ois fils. - D'après ce que rapporte le Belge, il parait que les officiers de la maison mili taire du toi, Peiception d'un seul, qtti rétracta depuis sa signature ont refusé de souscrite pour le Concert de M™- Gordon, tandis que le roi a fait prendre lai-même t5 30 cartes. - On écrit de Parts, 5 décembre Aujourd'hui, a eu lieu l'église de l'hôtel des Invalides, le service funèbre en l'honneur des morts de Constantine. Ea entrant par l'esplanade dans le jardin da l'hôtel ou voyait une immense tenturo noire qui encadrait le portail principal du premier bâtiment; sur cette tenture se dé tachait en lettres blanches l'inscription sui* vante Au général de Damrémont et aux braVes morts souS les murs de Constanline, octobre 1837. A midi, le canon des invalides a annoncé l'arrivée des princes; le duc d'Orléans, les ducs l'Aumale et de Montpensier ont pris place el la messe a commencé. Ce'.te messe de M. Berliot a produit, dans quelques parties uo effet admirableles chœurs surtout exécutés par les artistes d« l'Opéra, ont obtenu un immense succès.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1