(Extrait du Moniteurdu 16 décembre.) régime «les condamnés et des aliénés, voilà les questions qui demanderont un examen approfondi. Quant au complément de l'am nistie, la révision des lois de septembre, la réforme électorale, ce sont des sujets d'amplification qu'on peut réduire facilement des proportions modestes. - On lit dans l'Echo de Luxembourg On nous écrit de Luxembourg, la date du jeudi, i 4 décembre M. Servais, arpenteur, vient de recevoir l'ordre de se transporter demain, vendredi, dans le (irunenwald afin de procéder au mesurage de la coupe que le roigrand-duc se propose d'y faire exploiter. Celle nouvelle nous vient de source cer taine: ainsi pendant que notre gouvernement perd son temps négocier, le grand-duc, appuyé par la confédération, pose les pre miers actes de possession sur le territoire du Luxembourg. Nous ne croyons pas, quoi qu'en dise l'Echo de Luxembourg, que la moindre voie de fait soit eommise dans la foiêt de Giuuenwald; nous avons la plus entière cou- fiancé au contraire qu'à l'beure qu'il est les ordres qui peuvent avoir été dounés cet effet sont bien près d'être révoqués. t Indépendant. - Des voyageurs venus de France pré tendent qu'à Longwy une partie de la garnison s'apprête comme si elle devait se mettre en campagne. - Echo.) - La cbambre des représentons s'est réunie, le 18, une heure. Elle a volé l'unanimité des 59 voix et sans aucune discussion le projet des concessions de péages. M. Zoude a présenté le rapport de la commission d'ioduslrie sur la question des sels. La chambre en a ordonné l'impression. M. le ministre des finances a présenté une série d'amendemens au projet de la section centrale, relatif la législation sur les sucres la discussion générale a été immédiatement ouverte sur le projet de la section centrale. A trois heures, on avait entendu M. Siuils, qui demande le maintien de l'état de choses actuelet M. Pirmez en faveur du projet. Bruxelles, 18 décembre. On écrit de Gand, 17 décembre La chambre du conseil près le tribunal de première instance, séant Gand, a décerné, le i4 de ce mois, une ordonnance de prise de corps contre Désiré Versaert, ex-commis- greffier eu la même ville, fugitif ou latitant, prévenu de s'être rendu coupable en t834, i8J5 et i836, et dans fexercice de ses fonctions, d'un grand nombre de faux et de concussionainsi que de la suppression destruction ou soustraction d'une quantité considérable d'actes déposés au greffe du tribunal susmentionné. En outre des réserves ont été accordées au ministère public, pour poursuivre l'inculpé, le cas échéant, du chef de plusieurs abus de confiance et escroqueries. M Chambre des représentons.- Séance du 15. - Extrait. Présidence de M. Raikem. Il est procédé l'appel nominal 1 heure. M. Cornéli présente le rapport de la commission des pétitions sur la pétition de la ville de Bruxelles, qui demande que l'état vienne au secours de la ville pour les indem nités dues par suite des pillages, ainsi que sur, plusieurs pétitions d'autres villes relative la même question. La ville de Brdxelles, représente que ces actes sont la suite de la révolution. Mais la commission ne croit pas que les mouvemens populaires et les actes de dévastations aient rien de commun avec la révolution; la nation a revendiqué ses droits, mais elle repousse des actes qu'elles voudrait voir effacer de son histoire. La commission cependant reconnaît qu'on peut faite valoir beaucoup de considéra tions politiques en faveur des villes qui ont souffert des pillages, et surtout en faveur de la capitale dont les habitans ont rendu les plus grands services et aux efforts desquels la révolution doit son ezistence. Dans cet état de choses la commission vous propose le renvoi MM. les ministres de l'intérieur et des travaux publics de la pétition de la ville de Bruxelles et le dépôt au bureau des renseignemens de celles de Mous, Gand, Verviers et Ypres. M. de Langhe Je demanderai M. le rapporteur pourquoi celte différence de conclusions. M. Cornéli C'est parce que la ville de Bruxelles a fait la révolution pour toute la nation, tandis que les autres villes n'ont fait que s'y rallier. La chambre renvoie toutes les pétitions MM. les ministres de l'intérieur et des travaux publics, et en ordonne l'impression ainsi que celle du rapport. actes du gouvernement. Par arrêté royal du 16 décembre Prenant en considération que les popu lations de diverses villes se sont prêtées avec le plus grand zèle l'exécution des mesures prescrites pour la réorganisation de la garde civique; voulant récompenser ceux d'entre les officiers dont les efforts ont le plus contribué amener ce résultat. Sont nommés officiers de l'ordre Léopold MM. E. le baron Vanderliûden d'Hoogh- vorst, général en chef des gardes civiques de la Belgique; le général de division A. - L. Nypels, commandant supérieur de la garde civique- de Bruxelles, Sont nommés chevaliers divers officiers supérieurs, officiers et gardes de la garde civique, les lieutenans de vaisseau J. Eyck- holt et A.-D.. T. Neuwens, ainsi que le sieur-P.-J. Heyvaerl, membre de la com mission de secours, Bruxelles. Enfin, un grand Dombre de nominations d'officiers et de chevaliers, dans les divers corps de l'armée service de santé compris. FRANCE. i Paris18 décembre. Il faut se défier de la plupart des dé tails qne publient les journaux sur les plans arrêtés par le sieur Louis Hubert, pour mettre exécution son infernal projet. La police paraît s'être convaincue que la machine n'avait pas encore été exécutée et qu'Hubert n'en était encore qu'aux pourparlers avec les mécaniciens anglais qui devaient être chargés de confectionner l'instrument de mort. Il est donc certain qu'il ne pouvait pas avoir l'intention de rien entreprendre pour le jour de l'ouverture des chambres, et qu'il avait ajourné ses projets. Ou a su par les deux premiers inter rogatoires que Louis Hubert a subisqu'il n'avait jamais vu la plupart des peisonnes qui se trouvent compromises par les lettres qu'oo a trouvées sur lui. Ou croit qu'il a été mis en communication avec les autres accusés par un individu dont Hubert aurait persisté taire le nom. La police prétend que tous les rapports de L. Hubert lui étaient tellement connus* qu'on avait eu connaissance de son voyage Vasselonne (Bas-Rhin), où il avait ré alisé une comme d'argent destinée pour suivre son funeste projetet même des propositions qu'il avait faites dans ce sens des manufacturiers alsaciens. Hier, 5 heurs, Hubert a subi un long interrogatoire au parquet du procureur du roi; ses réponses ont donné lieu quelques nouveaux mandats d'amener, et quelques perquisitions ont encore eu lieu ce malin. Du reste, Hubert ne paraît pas fort triste de la mésaventure. Il prétend que le plan de la machine qu'on a trouvé sur lui n'avait aucun but politique et qu'il lui avait été confié par un ouvrier- anglais pour faire de nouvelles démarches auprès du ministère de la guerre, auquel il avait déjà été présenté. ALLEMAGNE., Francfort, 17 décembre. On écrit de Berlin En ce momeot 00 imprime l'institut royal typographique plusieurs milliers d'ex emplaires d'un manifeste contenant l'exposé juridique de l'affaire de l'archevêque de Cologne, baron Droste de Vischering. - On écrit de Gœtlingue, 7 décembre Une petite brochure publiée Hambourg sous le titre d'Examen politique du ma nifeste royal du t*' novembreet dont le conseiller Aibrecht est, dit-on, l'auteur a obtenu ici uu tel succès qu'au bout de huit jouis on ne pouvait plus s'en pro curer uu exemplaire daus aucune librairie.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2