VILLE D'YPRES. 1/ j 15 E L G Q V MERCREDI, 10 JANVIER, i838. Année.) «ittiiaf de ùu S"iau3ïe-0ccii)cit(dfiy eio De» foo I rrrap q j>jl ,,,fl Al I.'a": innemcnt ce Jocrkal estpour les villes et ssemens de Courlrai et d'ïpres, de fr. 5 par ruUeie, et de fr. 6 pour toute la Belgique, fraur depor par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne A toutes celles au-dessous de b lignes, se paient ur frai OUVERTURE DES PORTES ne la ville. au il janvier, 5 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du au 3i janvif 4m 6 ija heures. Y mis, io janvier Slique Dans l'incendie de la fabrique de Vi ihoegaerden, Bruxelles, l'ecclésia- ue qui s'esi distingué, en sauvant, au il i sa vie, plusieurs personnes qui se i liouvajenl dans le plus grand danger, est M* Eilors y premier vicaire de la commune ||le M^lenbetk. -- C'est RI. Charles De- wter, g*ajde champêtre de Berchem-Sie- gathe, qui au péril de sa vie, a pénétré àus le bineau déjà livré aux flammes, et n a retira un collre-fort en fer, reufer- atil une forte somme en numéraire, et ide ®^je's de grande valeur. "'reitun rassemblement considérable nde encombrait la rue de Bouche, dans la direction de l'Arsenal. C'était M. Rabau, bns9eur, qui fesait une copieuse distribution de pains detant sa demeure. Cette œuvre phi lanthropique s'est prolongée jusque fort avant dagè l'après-midi. Déjà plusieurs fois le même Tiidustriel a donné des preuves semblables de 'sa générosité. - Un enfant ayant disparu sous la glace b Poperinghe, en a été retiré sans vie, malgré de prompts secours. P r Les journaux de Buérios-Ayrès, fin Septembre, annoncent que le nom de notre compairioié Albert Grisar a traversé les mets. Les dilettaoti de Buénos-Ayrès vont si loin dans leur enthousiasme, que, récem ment encore, ils ont demandé, grands cris, la romance de la Folleaprès la chute du rideau de leur théâtre. C'est bieu le cas de dire, en présence de ce qui se passe, en Belgique, l'égard des Arts, et surtout des Lettres -- Nul n'est pro- cc pbéte dans son pays. - L'affaire de l'archevêque de Cologne est plus ardue, plus épineuse, qu'au pre mier aperçu, l'ou ne serait porté le croire. Toutefois, et sans préteudre décider ici celte hqute et grave question, toujours est-il vrai que les mesures violeutes, coer- .citives, qu'a cru devoir prendre le gou vernement prussien, sont, de leur nature, et surtout en fait de religion, blâmables et mauvaises. D'un autte côté, le gouvernement n'étant pas sans dioit, dans les matiag<s dits mixtes, ét en cas de dissidence des époux, de régler la matière, il est, du moins, conforme aux sains principes, que les fils aieut suivre je culte du péie, et les filles, celui delà mèie, les parens libres, d'ailleurs, de s'entendre et d'agir, cet égard, en toute liberté, et les enfaus, devenus majeurs, de suivre, en fait de croyance et de dogme, l'impulsion de leur conscience; Une haute tolérance mutuelle eût aplani, aplanirait encore bien des dif ficultés, si, toutefois, elles sont aplanissables, en ce sens que la cour de Rome recon naisse le droit civil régulateur du gouver nement prussien. - Ces jours derniers esi décédé Bruxelles M. L'Ortye, ancien secrétaire de S. M. l'empereur d'Allemagne au conseil privé, ancien secrétaire-général près de la direc tion des affaires du culte catholique romain, et ancien directeur des archives sous l'ancien gouvernement,' chevalier de l'ordre du lion Belgique. Il était âgé de 84 ans. - On écrit de Paris, 3 janvier L'adresse de la chambre des pairs a été volée par i3o voix coulre 12. - A la chambre des députés, séance d'aujourd'hui, il a été donné lecture du projet d'adresse. La discussiou a été fixee lundi. - Oo a distribué le rapport de M. Nothomb sur les faits du ressort du mi nistère des travaux publics, auxquels ou attribue le renchérissement des houilles. M. le ministre des travaux publics pense que ces faits sont, ou étrageis l'admi nistration, ou dénués de fondement, ou d'une influence très-secondaire. - On écrit de Bayonne, 3 janvier La nouvelle de la mai elle d'une partie de l'expédition carliste vers la basse Na varre et la Ribéra sous les ordres de Basilio Garcia était exacie. Ce corps composé de bataillons castillans et en plus grand nombre d'Aragonais et de Valenciens a été atteint par les troupes de la reine Rlendavia entre Viana et Lodosa et défait complète ment, s'il faut eu croire le premier rapport parvenu Bayonne hier soir. On dit que presque toute la cavalerie de celte eo'oune, ayant été acculée sur l'Ebre, a péri. Ou est encore sans détails officiels, mais ils ne peuveul tarder ai river. Ou ne sait même pas si le général en chef, qu'on a dit retenu Logiouo par une grave indispo sition, s'est trouvé en personne cette affaire de Rlendavia, ou si c'était un de ses lieutenans. Le projet de Basilio Garcia, combiné,je sans doute avec l'entreprise manquée de }m Cabréra dans les environs de Sarago>se,le devait être de forcer le passage de l'Ebre Lodosa; car dans cette saison, le fleuve n'est plus guéable depuis RJiiaude il au- dessus cette ville. Il paraît qu'aucune bataillon basque ou navarriais n'a pris part celte affaire, la majeure partie de ces troupes ayant fait, en même temps, un mouvement dans la Vallée du Nord de la Navarre. D'un auire côté, l'on apprend que les autres bataillons castillans qui s'étaient mis en mouvement sous le commandement de Rlériuo et du marquis de la Rovéda en même temps que Basilio Gatcia opéiaii le sien vers la Navarre, se sont avancés jusqu'à quelques lieues au-delà de l'Ebre par Fiiaset Colla— Petlala,- mais une marche rapide du général Firmiti Iriaité, qui de Rlédiua del Pomar, dons la Vieille-Castille, s'avance leur

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1