La navigation de l'Escaut est interrom pue par suite des glaces qui se trouveut au bas de la riviere. Le brick américain Famé et un kolï banovrieu, sortis hier des bassins, doivent y renier la marée de cet aptes midi. L'administration du pilotage leur a tefusé des pilotes pour les descendre. Le conseil de surveillance de la Société générale d'imprimerie et de librairie Scribe Tecment et compagnievient, dit-on, de convoquer une assemblée générale des action naires. On sait que cette société est en découfilure constatée depuis plus de trois mois. Les actionnaires et autres intéressés auront avant tout examiner si le conseil de surveillance a rempli son mandat, si les statuts ont été observés par d'autres mandataires qu'ils désignaient spécialement comme pou- Tent garantir une bonueet loyale action. La Nouvelle Gazette de Wurzbourg comient dans sa correspondance del'lsar, la nouvelle suivante Suivant des renseigne- mens exacts, le ministère de Prusse a fait distribuer aux cours allemandes un mémoire lilhographié, en deux volumes, pour sa jus tification dans l'affaire de Cologne. Jusqu'à présent on tient encore ce document secret, Comme touit écrit qui concerne la même affaire; Cependant, d'après sa nature, il ne pourra pas lodgtemps éviter la publicité. Le Francfurter-Journal parle au jourd'hui d'une mauière plus explicite tou chant la felraiete de M. de Galen, qu'il dit rappelé et allant recevoir vraisemblablement sa démission de toute fonction dans l'état. Le Moniteur publie les lois volées ré- cemmeul sur les séparations de communes. Un ouvrage qui doit vivement piquer la curiosté des artistes et des gens de lettres est en ce moment sous presse Bruxelles c'est une correspondance de Rubens, recueillie par un de nos compa triotes. Les originaux sont écrits en français, en italien ou en latinsuivant la qualité des personnages auxquels ils sont adressés. NoltS apprenons que l'affaire de la Société du Luxembourg, contre le gou vernement, a été retirée du rôle. La navigation entre Anvers et Bruxelles se trouve interrompue par la glace, l'ad ministration du chemin de fer ne pourrait- elle passe charger provisoirement du transport des marchandises entre ces deux villes Elle rendrait ainsi un véritable service au commerce, car les moyens de transport par messagerie et gros roulage, sont in* suffisans en ce moment et trop onéreux pour suffire tous les besoins. -» Oberv La oour royale de Paris doit bientôt slatttér suf les contestations relatives la succession vacante de Jean Thierry, dont les journaux ont parlé en 1831 et en juillet dernierqui est évaluée d'après inventaire plus de 56 millions. Les pré- tèndaùs ce colossal héritage doivent se faire connaître au plus tôt. M. Schelleus, curé de Borgt-Lombeek, a interjeté appel du jugement du tribunal coriectionnel qui le condamne a mois de prison, pour outrages envers le juge» de paix Maek et bris de scellés. Bruxellesi5 janvier. S. M. a fait remettre une bague, en richie de diamans, M. Isidore Zérézo, auteur de la musique de II Signor Barilli, qui vient d'être représenté a\ec succès sur notre scène. Cette marque de la munificence royale est une nouvelle preuve de l'intérêt que S. M. porte la culture et au progrès* des beaux-arts. - S. A. le prioce de Ligne se propose d'offrir l'état une copie de ses précieuses archives. Ce prince possède entre autres la correspondance du feld maréchalsou aïeulcelui-là même qu'on appelait le dernier des chevaliers français. On assure qu'un de nos littérateurs les plus distingués va écrire d'après ces documens. la vie de l'ami de Marie-Antoinette et de Catherine, du vainqueur des Turks. - Ou écrit dë Paris, i4 janvier L'adresse a été adoptée en entier la fin de la séance d'hier de la chambre des députés. Voici le résultat du vote Votans, 33a; boules blanches, 3t6; boules noires, 116. M, Salverte a retiré son amendement parce qu'il est bien entendu que le ministère reconnaîi que la couversion du 5 p. cent, est parfaitement juste et légale. - Deux décisions remarquables ont été rendues l'audience du tribunal correc tionnel de mercredi matin Dans la première s'est présentée la question de savoir si, en cas que le préjudice causé par un délit excède a5 fr.l'art. 463 du code pénal peut être appliqué; cet article porte «Si les circonstances paraissent aiténuaules, et si le préjudice causé n'excède pas a S francs, les tribunaux peuvent réduire., etc. Le tribunal, par un jugement longuement motivé, a résolu cette quéslion aifiimati- vemenl. Le jugement est surtout fondé sur ce qu'en cas de blessures graves involontaires pour lesquelles le minimum de la peine est de six jours de prison, l'art. 463 ne pourrait jamais être appliqué, quoique le cas de blessures involontaires semble le mieux comporter l'application dudit art. 463. Dans la secoude affaire on a soutenu qu'une femme assistée de son mari en état de faillite ne pouvait se constituer partie civile sans être assistée du syndic de la faillite; on donnait pour motif que les époux faillis, dépossédés de tout, ne donnaient aucune ga rantie pour les frais en cas de perte de leur procès, et qu'en cas de gain les indemnités devaient tourner au profit des créanciers que le syndic représente et qui ainsi devait se trouver en cause. Ce soutènement a été écarté et les époux faillis ont été admis faire valoir leurs droits sans être assistés-.de leur syndic. - L'état civil pour la ville de Mons, dans le courant de 1837, présente le résultat sui vant 687 naissances, dont 334 du sexe masculin; 353 du sexe féminin; 713 décès, dont 351 du sexe masculin, 361 du sexe, féminin; 155 mariages, et point de divorces. Il est trois heures et demie, l'estafette de Paris n'est pas encore arrivée. - Voici le sommaire de toutes les décisions rendues par la cour de cassation, et qui sont de compétence communale. Uo règlement municipal qui, pour des motifs de salubrité publique, détermine la moindre largeur que devront avoir les rues et impasses nouvelles, est obligatoire même pour le particulier qui construit en entier l'impasse sur sa propriété. Art. 544 du c. civ., 5o, loi 18 décembre 4789; et 3, n° 5, titre 10, loi 34 août 1790. Arrêt du 16 marsi833.) Les dispositions des lois et décrets des 39 floréal an 10s5 juin 1806 et 16 décembre 1811, attribuant aux autorités administratives la connaissance et la répres sion de certains délits en matière dë voirie, ont cessé d'exister depuis la constitution, Arrêt du 39 mars i833. Le loi du 10 vendémiaire an IV, sur la responsabilité des communes, n'est abro gés ni par celle du 3 ventôse en XII, ni par les art. i38a et suivaus du code civil, ni par l'art. 74 du code pénal. Cette loi, dans ses dispositions relatives la responsabilité des communes dans les cas de pillage, a survécu aux circonstances politiques qui l'avaient provoquée et elle est applicable dans tous les temps. Arrêt du 3o avril 1833. La fixation de l'heure d'ouverture d'un marché et la défense de vendre auparavant la marchandise destiuée l'approvisionner, sont dans les attributions de l'autorité com munale, Loi 34 août 1790, lit. IX, art. 3, N° 4i loi 33 juillet 1791, art. 46; const.art. «37.) Un règlement municipal ne tombe point en désuétude par le plus long défaut d'u sage, dû seulement l'absence de toute occasion de l'appliquer. Arrêt du s3 août. La défense de passer avec chevaux ou bestiaux sur les trottoirs qui bordent la grande route dans la tiaversée d'une com mune, est dans les attributions du pouvoir communal. La désuétud" d'un règlement municipal ne peut résulter que d'açtes nombreux et publics qui lui soient contraires. Arrêt du 3o août 1833. Le règlement de police qui soumet une autorisation préalable l'ouverture des bals publics, est dans les attributions du pouvoir - communal L. L. 14 décembre 1789, 34 août 1780, 33 juillet 1791 et 6 mars 1818. Il n'est point abrogé par la disposition constitutionnelle que garantit aux Belges le droit de s'assembler. Arrêt du 19 septembre 1833. Les obligations imposées aux communes et destinées assurer l'une des branches du service public, telle que les transports militaires, ne constituent pas un des objets d'administration communale qui d'après l'art. 108 de la constitution, sont attribués au conseil Communal. Arrêt du 9 janvier 1884.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2