VILLE D'YPRES.
(N° 2122.)
SAMEDI, 5 FÉVRIER, i838.
(XXIme Année.)
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L'abouneaic^t"j ce JqxlSÏHAi. est, pour tes villes et
arrondissemens de Courlrai et d'Ypres, de fr, 5 par
trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgi"s*^C',inr
de port par la poste. ,j.
Prix des luseïlions en Petit-Romain, Vct. par
ligne; et toutes celles au-dessous de6 lignes,se paient
un franc. v
OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 18 février, 4 ip heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du I au is février, 7 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
db la ville*
Du 1 au 28 février, 10 heures
BELGIQUE.
Yïkes, 5 février.
^3=* Au vote définitif, au sénat, sur le
loi relative l'Ecole militaire, par 23 voix
contre 20, il est remarquer que, con
trairement sod vote sur l'art, l", amendé,
c'est-à-dire, avec la majorité, M. - Béke-
Bëke s'est rallié la miuoiité, et a voté,
en conséquence, avec M. Malou - Ver-
gauwenCependant, la proposition de
celui-ci pour la majoration du traitement
de l'aumônier, porté de 1,200 francs
2,000, avait passé.... Nos deux honorables
sénateurs auraient-ilspar hasard, voté le
i rejet des amendemens faits par la majorité
du sénat, cause des intérêts bien entendus
des élèves et des professeursvisiblement
négligéspour ne pas dire sacrifiés, dans
le projet de loi?... Si cela est, nous ap
plaudissons au vôte négatif émis pour ces
messieurs.
Nous croyons faire plaisir, nos
Lecteurs, en leur communiquant quelques
détails ultérieurs sur l'enterrement du sergent
van Lieredu dépôt du 8e de ligne. Les
voici Une discours, analogue la
triste cérémonie et rédigé par M. le sergent
Auguste Lanclou (i), a été prononcé, sur
la tombe de leur collègue, vieux et ho
norable sous-officier, par M. le sergeut
Roulleau, du 8e régiment. Tous les sous-
officiers de la garnison, infanterie, artillerie,
chaeseurs cheval, assistaient, en corps,
aux funérailles de van Liere. La cérémonie
funèbre achevée, sur l'invitation faite par
les sous-officiers du 8®, et1â contre- invitation
sponlaoée de ceux des autres corps, ces
MM. se sont réunis, fraternellement, au
nombre d'une centaine, au Qalon d'Apollon.
(1) Si avantageusement connu par ses belles Poésies.
La plus franche, fa plus expansive cor
dialité a présidécelte réunion, qui, en
quèlque sorte, en présence des honneurs
militaires, des consolations religieuses rendus
un brave,Revêtait un caractère solennel,
et rendait, not*. moins solennellement, té-
moignage du bon esprit, de la sincère
confraternité qui animent les défenseurs de
la Patrie, et, notamment, les divers corps
de sous officiers; ces corps, sabulternes,
il est vrai, mais si juslemeut appréciés par
lè Grand-Homme qui n'est plus Mes
sous-officiers, c'est le noyau, c'est l'espoir
de l'armée!!! disait Napoléon. -
Il paraît que l'on recrute, de nouveau,
Lille Nord, France), pour la légion
étrangère. Déjà un grand nombre de mi
litait es (on le porte même près de 70
apparieuaos.au dépôt des Etrangers, en
garnison icisont allés s'enrôler Lille
ce qui leur aura été d'autant plus facile,
que la Lys étant gelée, ils auront pu,
aisément et sans encombre, atteindre les
frontières, et, de là, passer en France.
Il est probable que ces enrôlemens se font
pour l'Espagne, ou pour l'Algérie, où,
de nouveau, ce qu'il paraît, l'émir Abdel-
Kader se pose hostile et menaçant.
M. le sous-inlendant militaire de
Glimes vient d'arriver ici. Il est chargé,
en secoud, du contrôle de l'hôpital militaire,
et des dépôts et corps de la garnison, et,
sans doute, de celui de la garnison de
Ménin. M. l'intendant provincial, ou l'officier
supérieur comptable en faisant fonction,
conserve, ce qu'il paraît, la haute sur
veillance dtsdits contrôles.
La société royale de Sl-SébastieD,
nous en avons parlé dans le précédent
numéro), a fait, le 3t janvier, une dts-
tribution de 2,200 pains, de 3o centimes,
la classe nécessiteuse. La même société
a l'espoir de pouvoir, sous peu, 'faire
uue nouvelle distribution de 8 900 pains.
Honneur, et gratitude ces MM. les
archers sociétaires, ainsi qu'à la philan
thropie de uos couciioyéns en général!
Aux noms de MM, les commissaires-
quêteurs pour les classes nécessiteuses, cités
dans notre précédent n° 2t ai, il faut ajouter
ceux de MM. Léopold de Plorisonevice-
chef-homme; Lapierre, roi; César
Cardinal-Rabau quartier-maître; van
de Casteele - Pysonier greffier
Edouard Cardinal- RabauLouis de
Poorterf erhille et Tybtrghien - van
Houlte t sociétaires. Ces MM. se sont
distingués par le zèle et l'activité louables
qu'ils ont déployés faire réussir l'œuvre
philanthropique dont il s'agit.»
On lit dans un journal de Dublin
Une circonstance qui montre combien M.
O'Connell est déchu dans l'opinion populaire
qui l'avait élevé si haut, a eu lieu sur la
place de la Liberté, le 18 du mois. Les
ouvriers des diverses manufactures réunis
sur celte place qui est la Spitalfields de
Dublin, avaient habillé un maunequin danç
la forme du grand agitateur, et après
l'avoir laissé pendu un certain temps, ont
allumé un grand feu et l'out brûlé eu
dansant autour et en poussant les cris les
plus discordans.
M. Parquin s'est désisté de sa can
didature dans le 6« arrondissement de Paris
en faveur de l'honorable M. Laffitte.
On écrit de Berlin, 25 janvier
Les dernièies nouvelles de Borne sont
très-satisfaisantes, et l'on doit s'attendre
un arrangement favorable dans les affaires
de Cologne. M. Bunsen, notre envoyé
Borne, a été reçu par S. S. de la manière
la plus amicale et la plus prévenanteet
le pape, l'étonnement de tous, a confirmé
le chapitre réuni Cologne.
On écrit de Rome, 18 janvier
On sait aujourd'hui qu'à la fin de la
lettre que le pape a adressée au chapitre
