1 1 On prfut citer des projets de loi pour la discussion desquels il oe s'est présenté dans certaine seciion qu'un seul membre, qui s'étant vu seul plusieurs fois, a fiui par voter seul, tandis que sa section devait se composer de seize de ses collègues absens. Ou oublie tout-à-fait que l'institution de la discussion prélimiriaiie n'est point sans but utile, surtout dans un pays où les projets n'ont pas subi le creuset d'un conseil d'état, et où ils ne sont souvent que l'œuvre impro visée d'un Seul fonctionnaire. C'est dans les sections que les hommes spéciaux, plus profonds qu'éloquens, donneut leur opinion dans le calme de la raison, c'est là que peuvent être présentées ces considé rations qui ne sont pas de nature être émises en séance publique, c'est là seulement qu'on est même d'examiner avec maturité les détails de rédaction, les calcula, les statistiques sur lesquels on passe presque toujours legè- remeul eu séance publique. Si les réuuions des seclious étaient plus nombreuses et mieux suivies, on ne verrait point certaius députés biSer leurs opinions sur des faits entièrement faux, les discussions publiques seraient beaucoup moins étendues. Ou ferait beaucoup mieux et beaucoup plus vite. La chambre des représentaus a adopté les modifications proposées par la section centrale sur le débit des boissons. L'ameude encourue a été fixée de 16 3o fr. Le second vote de la loi est renvoyé vendredi, les naturalisations vendiedi et le jury lundi. La chambre s'est ajournée vendredi. On écrit de Paris, i3 février Le Moniteur algérien du 3 février publie une ordonnance royale du i5 janvier, rendue sur le rapport du ministre dts affaires étran gères, portant pour article unique L'Exequatur accordé le 24 août t83y au sieur Garavini, en qualité de consul des Etats Unis Alger, est retiré. M. Garavini avait été choisi par Abed-el- Kader ponr son oukilou représentant Alger, et il a fait tout récemment une excur sion au camp de l'émir. Nous résumons comme il suit l'exposé dès motifs du projet de loi sur les ventes l'encan Ce projet était devenu d'autant plus urgent que l'ai rêté du roi Guillaume, dé férant chaque ville ou commune le soin de régler, dans l'intérêt des habitans, les ventes publiques de marchandises neuves, a été jugé par la cour de cassatioo, comme étant en opposition avec la loi des patentes. Depuis lors les ventes l'encan se sont multipliées, et ont fait un tort grave au commerce. Le ministre de l'intérieur pense que ce projet est de nature remédier au mal. En voici les dispositions Art. t. Les marchandises neuves ci-après désignées ne pourront être vendues publi quement l'encan par quantités moindies que celles déterminées au présent article; savoir t° Les objets de quincaillerie et de mercerie, par grosses et douzaines; a" les étoffes de tissus de toute espèce, par pièces entières ayant cap en tête; les étoffes ou tissus qui ne seraient pas par pièces entières, par lots de 40 aunes au moins; 3° la bonnet- terie par deux douzaines de pièces; 4° 'a porcelaine, la faïence et la poteriesavoir les assiettes par six douzaines; les plats par douze pièces; et tous les autres objets de la même nature, par six douzaines; 5° la chapellerie par douze pièces; 6° la cordon nerie par douze pièces; 7° les fils et rubans par grosse et douzaines, suivant l'usage du commerce en gros. Art. 2. Les dispositions de l'article précé dent ne soot pas applicables aux ventes publiques occasionnées par faillite, décès ou cessation de commerce, pourvu que ces ventes aient lieu dans les maisons mêmes des faillis, des décédés ou des cessans-commerce. L'officier de vente sera tenu de faire, au Secrétariat de la régence, au moins qùàtre jours avaul celui fixé pour la vente, ration en double expédition, conslatMf la quantité et la nature des objets, le nombre et i'auuage des pièces qu'il se propose de vendte; l'un des doubles lui seia remis avee le visa. 11 11e pourra comprendre daDS la déclaration qu'il est tenu de faire, des objets ou marchandises u'appartenaus pas la bou tique ou magasin des faillis, des décédés ou cessans-comroerce. Art. 3. Toute contravention aux disposi tions qui précèdent, sera puuie de la confisca tion des objets exposés ou mis en vente, et en outre d'une amende de 5o fr., qui sera prononcée solidairement charge du pro priétaire de ces marchandises, de l'officier public qui fait la vente, ou de celui qui eu a la direction. - Voici un certificat qu'a délivré le maire d'uDe commune du département de l'Aisne, et dont la rédaction se distingue par une naïveté peu commune et Nous, maire de la commune de certifions que la nommée nous déclare qu'elle l'intention d'aller fixer sa résidence eu la ville de Saint-Quentin, s'il était possible, et en d'autres lieux du département de l'Aisne. Ladite posséderait ou jouirait de toutes les qualités requises concernant les bonnes mœurs, et l'on ne peut lui reprocher d'autre vice que celui de se livrer la prostitution, laquelle elle s'est vouée. En foi de quoi nous lui avons délivré le présent certificat. Signalement Taille moyenne, etc., etc., et ud embonpoint. On a vu dans le feuilleton sur Ru- beus "de VIndépendant du 5 février comment M. E. R. a prouvé que le livre publié par M. Ëoussard était apocryphe. Le Journal du Commerce d'Anvers en cite une preuve nouvelle assez concluante Dans l'une des lettres, dit-il, que Ru- bens est censé écrire l'abbé de Gembloux (page 64), on annonce l'envoi de plusieurs estampes, deux entre autres de Rembranl La Mort, séparant deux combattons et le portrait de Rembranl dessinant. Mais dans les nombreux ouvrages qui traitent de {'œuvre de Rembrant, la première de ces gravures n'est aucunement mentionnée. L'au tre, Rembrant dessinant, existe et nous en avons un exemplaire sous les yeux; mais elle porte la date de 1648; le précieux et exact ouvrage de Barlsch sur l'œuvre de Rubeus indique également que celte estampe fut gravée en 1648. Or, Rubens est mort Anvers le 3o mai 1640. Il n'a donc pu mentionner ni envoyer une gravure qui oe fut composes que 8 ans plus tard. Extrait du Journal de Bruges. Sur l'avis inséré, daos l'un de nos derniers numéros, relativement au typhus, ou, tout au moins, fièvre typhoïde, l'autorité est intervenue, une enquête a eu lieu. Ea voici le résultat pris, saus doute, en grande partie, dans les rapports que publie le Journal de Bruges, du i4 La maladie qui règue Wyischaele, est une fièvre maligne typhus, qui, depuis plus de trente ans, reparait, de temps eu temps, daus les environs, et y fait, chaque fois, des ravages; c'est la même qui, il y a quelques aunées, enleva beaucoup d'habitants de Dickebusch et de Vlamer- linghe cette fois-ci, une tteDtaiue de Wylschaete y ont déjà succombé; cent cinquante autres en ont été, plus ou moins, atteints. Cette maladie s'est propagée dans la commune de Voormezeele notammentchez la veuve du fermier Pierre-Jeau Dieryck, qui eu est rétablie l'un de ses fils et la Servante sont convalescems un autre fils et une fills, dans un étal très-alarmant un troisième fils en est décédé, le douze du courant; ua quatrième fils, une belle- fille et uue nièce, qui ont soigné ces malades, sont retournés leurs domiciles, atteints eux-mêmes de la maladie. Bruxellesi5Jévrier. Nous avons en recours, pour vérifier l'exactitude des faits, un administrateur de la Société de commerce, et nous affir mons qu'il résulte très-formellement des explications qu'il a bien voulu nous donner, non-seulement que la Société de commerce n'a fait récemment aucune démarche pour acheter des cbaibontiages dans l'arrondis sement de Liège ou partout ailleurs en Belgique, mais que même elle a pris la résolution de refuser son concours toute opération semblable. (Émancip.) Le froid a recommence. 11 a for tement gelé celte nuit. Ce malin 9 beuies, il y avait 5 degrés de Réaumur au-dessous du 0. On lit dans la correspondance par ticulière de Bruxelles du Journal des Flandres D'ici quelques jours. M. Dechamps va lire son rapport sur les pétitions rela tives la reforme électorale. A propos de l'augmentaiion des droits d'entrée sur le café, conformément au projet de loi ministériel, quelques députés sool déterminés demauder qu'on favorise les arrivages directs. La section centrale s'est réunie, il y a trois jours, sous la présidence de monsieur Raikem, pour la question de l'instruction primaire. Il parait qu'on est loin d'êtres

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2