^outw«xf t)o feu 5"fxxitBïC-Ocoi^culafo eio 3e> foo VILLE D Y PRES. (N° 2i4o.) SAMEDI, 7 AVRIL, (XXIme Année.) SH-- On lit ce qui suit dans l'Émancipation, r>° g4, s avril Nous apprenons que OUVERTURE DES PORTES de la ville. Z7u i av 3o avrilci 4 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Z7u i au 3o avril8 heures. FERM. DÉFINITIVE DÈS PORTES de la ville. Du au Zo avril11 heures. L'^boanement ce Journal est, pour les villes et arroiidissemens de Courtrai et d7 Y près, de fr. 5 par trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de G ligues, se paient un franc. BELGIQUE. Yprbs 7 avril. On lit ce qui suit dans le Courrier Belge, ii° 93, a du courant Le sergent Lanclou. Ou écrit d'Ypres que le sergent Lanclou, auteur du Soldat au tombeau du général Durutte, et de Frédéric de Mérode (i), qui ont révélé, chez ce militaire, un talent poétique peu commun, tient,en portefeuille, plusieurs autres poèmes d'un mérite incontestable. e sout a Les Cent-Jours, poème; .Coustantinepoème; Naclovel, toème dans le genre de Jocelyu, etc. - Uu littérateur nous assure queno- obstanl leur qualité de poèmes indigènes 3), ces ouvrages sont d'un mérite in- oi'.JSlable. Il est désirer que le sergent anclou obtienne, du ministère, une par- elle des sommes destinées aider l'im- ression des productions nationales. e zèle bienveillant, officieux, de la rédaction u Courrier Belgel'a, celte fois-ci, ntraînée trop loiu car nous nous croyous torisés dire que le sergent Lanclou 'est pas de ceux quidirectement ou in- ireclemeut, briguent ce que l'on désigne ara subsides!...» Nous ajouterons, nous, peudanl, que, si, de proprio motu un le quelconque venait encourager le lent, il y a aurait de la cc sauvagerie repousser cet encouragement, qui, du stehonore tout autant le Mécène que j poète 1) Deux Odesau bénéfice de la classe nécessiteuse. Le Propagateur en a rendu compte dans le temps et liveises reprises. u) Meici du compliment!... Ce qui n'empêche pas la ne Belgique littéraire de marcher en avant, et de voir citer des noms de poètes, français et flamands, ne pâlissent guère devant eux de la plupart de s voisins. l'assemblée géoérale de la Société Biblique belge et étrangère doit avoir lieu, le mardi, 3 avril prochain, cinq heures du soir, dans la grande salle du Waux- Hall, au Parc. On y fera le rapport des travaux de la société pendant l'année 1837- i338. Ce local a été choisi, afin de donner la plus grande publicité au but et la marche de cette société, qui u'a et ni ne veut avoir rien de caché. Observateur. Uoe lettre particulière, de Vienne, dit, entre autres choses, l'occasion des inondations d'Ofen et de Pesth Des milliers de maisons se sont écroulées, et nous nous attendons, aussi, apprendre que des milliers de personnes ont péri!!! Voici les dernières nouvelles de Vienne, sur les suites si désastreuses de l'ioondation en Hongrie Il ne nous arrive pas de lettre de la Hongrie qui De coutieooe de nouveaux détails qui font frémir. Uoe foule de personnes s'étaient réfugiées sur les toits de leurs maisons, portant des flambeaux allumés dans la main; mais, biemôt, flambeaux, toits et hommes ont disparu dans les flots!... Alt-Ofen a, pour ainsi dire, entièrement disparu. La détresse y a duré trois jours. On ne saurait, jusqu'à préseut, désigner le nombre des personnes qui ont péri. La ville royale libre de Grau a. éprouvé un sort presque semblable. C'est abusivement que dans uotre dernier numéronous avons désigné le dépôt d'optbalmistes de Namur. Il s'agirait, au contraire, de transférer, Ypres, le dépôt d'ophtbalmiques du camp de Bé- verloo. 3; Les débat*(t), dans l'affaire du Lynx, viennent de coaissepcer, lundi, a du cou rant. Il y a une foule de témoins, de part (1) Nous croyons inutile de les reproduire, vu leur interminable longueur, moins d'incidens remarquables. Nous ferons connaître le verdict du jury. et d'autre. Le ministère public, M. Ch. de Bavay, avocat général, auquel on ue peut refuser du talent, de l'éloqueoce même, aura fofte partie car les défenseurs du Lynx, Me Adolphe Roussel surtout, manient la parole avec non moins de facilité et d'avaniage. Cependant, quelle que soit la dépense de mots sonores, de phrases ronflantes, dont, certes, on ne se fera faute, la seule logique des faits, cette massue terrible, cette tête de Médusedé cidera dans cette lutte juridique.... 11 serait diflicile, dangereux, peut-être, et téméraire, de prévoir l'issue de ces débats. Toutefois, si, dans le cours de la lutte orale, il ne surgit pas, eu faveur du journal accusateur, rois eu présence de l'acte d'accusation d'autres preuves que celles émises dans les Turpitudesnous ne croyons pas que la feuille jaune foncé s'en retiresaine et sauve!.... Au fond, il ue suffit pas d'accuser, de faire du scandale, de déblatérer, sur les toits, contre tels et tels personnages il faut prouver!... C'est là la condition sine quâ non, le terrible cercle de Po- pilius Nous verrons comment le Lynx en sortira.... Certesdos sympathies ne lui sool pas acquises; elles ne sont pas acquises non plusil s'eu faut de beaucoup, de cerlaius personnages les deux plateaux de la balance sout parfaitement égaux le vieux Jury (1), la Justice du Pays, eu décidera.... Nous nous rallions, d'avance, son verdict!... M. le colonel Maurice, l'un des plus braves et des plus anciens officiers supérieurs de l'armée, commaridaDtde la place d'Oslende, vient d'y mourir, il y a quelques jours lie 2). Ostende étant, d'un côté, commandement d'armes de ir« classe, et, de l'autre, eu quelque sorte, résidence royale, uul doute que de nombreux postulans ne sollicitent (i) Nous (lisons le vieux Juiy, et pour plus d'une cause.... On suppléera noire silence!.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1