Sa désistement et de l'engagement de payer Voici ce qu'écrit ce sujet h/l'Eman- cipalion une personne que ce journal dit être en position de savoir ce qui se passe, et dont le caractère inspire toute confiance A MM. les membres de la chambre les frais. M. l'avocat général de Bavay n'en a pas moins persisté soutenir l'accusation qui a été de nouveau combattue par MM" Roussel et Stévens. A deux heures moins un quart, les dé bats ont été clos, et après uu quart d'heure de délibération, le jury a rendu un verdict négatif sur la question unique qui lui était posée. Cette question reposait sur les cinq articles du Lynx relevés dans l'acte d'ac cusation. En conséquence van den Plasa été acquitté et la partie civile condamnée aux dépens. A l'ouverture de la séance de la chambre des représeutans, M. le président a donné lecture l'assemblée de la réponse du roi l'adresse; elle est ainsi conçue Messieurs, il m'est toujours agréable de recevoir l'expression des vœux de la chambre des représentans. Les babilans de la Belgique, par leur patriotisme et l'ai— lâchement qu'ils m'ont témoigné, ont tous acquis des droits ma plus vive sollicitude. Que la chambre continue montrer dans ses délibérations du calme, de la dignité et de la confiance; c'est ainsi qu'elle agira le plus efficacement dans les véritables in térêts du pays. L'impression de cette réponse a été or donnée. La chambre a ensuite adopté sans dis cussion le projet de loi relatif la procédure en cassation et plusieurs projets accordant la naturalisation ordinaire divers officiers de l'armée. On écrit d'Alger, ai avril L'expédition dirigée par Abd-el-Kader contre Achmed-Bey, et placée sous le commandement d'El Barcani, bey de Mes- déah, a éprouvé un échec. Les Buriabess qui habitent les confoins de la province de Constauline se sont opposés au passage de l'armée; il s'en est suivi un engagement assez meurtrier, on parle de a 3oo têtes coupées aux troupes d'El Barcani. Il paraît toutefois que cet échec n'a point déterminé la retraite du corps expéditionnaire. On écrit de Boue, 14 avril Acbmed est toujours ao lieues au Sud de Constanline; il a conservé un corps de a,ooo hommes qui le protège contre les attaques de ses ennemis. Dans la province de Constantine, comme dans celles d'Alger et d'Oran, il existé deux partis bien séparés le parti arabe et le parti maure dans lequel se confondent le Kabayles, les Coulouglisles Turcs, etc. Les cheiks arabes ont envoyé des émissaires Abd-el-Kader pour lui demander son appui dans le cas où la France voudrait encore leur imposer Acbmed. Bruxelles3 mai. On a déjà démenti ce qui avait été dit au sujet d'explications donner par mon sieur l'évêque de Liège. Aujourd'hui l'on dément ce qu'on a dit de Mgr l'archevêque de Matines, qui l'administration de l'ar- chevêché de Cologne aurait été déléguée. Cette assertion est de toute fausseté. Le primat de Belgique n'a eu aucune part ce qui s'est passé dans les provinces rhénaues, il n'a reçu aucune mission cet égard, il ne s'est immissé dans aucuue des affaires dont on fait si grand bruit. Si l'on résumait toutes les inculpations que certains journaux de l'Allemagne et de la Hollànde ont dirigées contre le clergé et quelques individus recommandâmes de la Belgique, on formerait une macédoine aussi ridicule qu'odieuse. Nous nions hau tement et sans arrière-penséetoutes ces anecdotes conlrouvées, toutes ces historieles perfides qui ne pourraient en ce moment avoir d'autre effet que de désunir, d'affaiblir la confiance et de nous laisser désarmés au jour du danger. Parmi les nombreux rapports faits sur des demandes en naturalisation, M. Lejeune a présenté celui sur la requête du général Mellinel, qui réclame la grande naturalisation. Le rapporteur donne l'extrait d'une brochure ayant pour titre Notice biogra phique sur le général Mellinet Voici le résumé de cet extrait Après avoir commandé la jeune garde Waterloo, il fut exilé par Louis XVII l, et vint se réfugier Bruxelles. Aux glorieusses journées de septembre l'artillerie de Bruxelles et de Liège étant abandonnée de ses chefs et dépourvue de munitions, il s'est dévoué au salut de ses camarades, et est parvenu par des efforts multipliés repousser l'ennemi dant la journée du a6 septembre. A ce premier fait d'armes, ont succédé les victoires de WaelhemConlich, Vieux- Dieu, Bercbem et Anvers, et les combats en avaul de Maestrichtque les services qu'il a rendus l'indépendance naotinale sont connus de toute la Belgique et de l'Europe. On ne peut douter de l'importance et du prix qu'il attache au titre et aux droits de citoyen belge, et que son désir le plus profond est d'achever sa longue carrière Bruxelles, dont les citoyens l'honorent de leur estime et de leur affection. Les rapports qui se trouvent au dossier se bornent dire que la part active qu'a prise le général Mellinet aux glorieux combats de la révolution, est de notoriété. Chambre des représentans. - Séance du i«. (Présidence de M. Raikem.) La séance est ouverte t heure et un quart. Il est donné lecture d'une lettre de M. Pirson, qui déclare adhérer au vote émis hier, sur l'adresse proposée par les repté- sèutans du Limbourg et du Luxembourg. Les conseils communaux et un grand nombre d'habitans des communes de Kehlen, Berlrange et Mamersprotestent contre tout morcellement du territoire dans le traité intervenir avec la Hollande. Voici le texte de la pétition des représentans. Messieurs, le bruit de la prochaine séparation de notre province avec la Bel gique nous cause tous une vive in quiétude. Se pourrait-il qu'après avoir été unis aux Belges depuis plusieurs siècles; qu'après les avoir aidés secouer le joug pesant d'une domination passagère, qu'après avoir prodigué pour eux notre sang et nos fortunes, ils puissent nous repousser au moment où il s'agit de jouir du fruit de tant de sacrifices et être assez lâches pour nous remettre sous la puissance d'un maître qui ne saurait jamais "se concilier notre amour, pour ne nous laisser en perspective que des vexations de tout genre; cela ne se peut pas; car, vous, messieurs, vous vous y opposerez de tout votre pouvoir. Cela ne se peut pas! car le g mars 183r le régent, au nom de toute la Belgiquenous a donné l'assurance que nos fi ères des autres provinces ne nous abandonneraient jamais. Cela ne se peut pas! car déjà avant, Berchem, Waelhem, et après au pont d'Etlelbruck, nous avons contracté des en- gagemens de confraternité qui doivent rendre impossible la dissolu'ion de notre union. Le traité de 34 articles, imposé dans des circonstances malheureuses, eu t83r, refusé alors par la Hollande, ne doit plus lier la Belgique de i838. A vous, messieurs, d'effacer la tache de faiblesse faite la Belgique par l'ac ceptation précipitée de l'unique traité de Londres. Le roi vous aidera, s'il est vrai que la question de notre province soit pour S. M. une question personnelle et d'honneur. Suivent les signatures.) LES ON DIT DU COMITÉ SECRET. Voici les renseignemens que nous avons recueillis sur le comité secret d'avaul-hier Après l'évacuation des tribunes, il paraît que M. le mioistre des affaires étrangères a donné des explications sur le fait passé Strassen. Il a lu, dit-on, un rapport du général de Tabor, confirmant les détails déjà connus; puis il a communiqué la chambre les pièces suivantes i° Une lettre du général de Tabor au général Dumoulin, commandant la forteresse fédérale, par laquelle il proteste contre un acte d'hostilité qui n'avait nullement été provoqué, attendu que la fête de l'instal lation du bourgmestre de Strassen a eu lieu dans les formes et suivant les cou tumes ordinaires, et qu'il est d'usage en pareil cas de planter des arbres et de les orner de drapeaux tricolores; a° Une circulaire de M. le général Dumouliu, commandant en second de la forteresse fédérale, aux bourgmestres des communes du rayon stratégique pour leur interdire toute démonstration du genre de celle qui a donué lieu l'expédition du 35 avril, manifestation "qu'il qualifie de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2