#58 VILLE D YPRES. ficwciiaÇ îe> (eu fawStc-Occideutoio eio So foo m-. ai54 et 2i55.) MERCREDI, 3o MAI, i838. XXli Année.) B E L G I Q U E. Ynu, 3o mai. i. Ebratcm. C'est abusivement que, dans le dernier numéro, j£vis\ rubrique Yphes, on a imprimé <c Fête-Dieu. Lisez Ascension. Le voysgeur européen qui, le premier, s v 'V'-V": ;v K T 1 X j* -x .- j SV 4» L'abonnement ce Jocrsal est, pour les tilles et arrondissemens de Courtrai et d'Yprès, de fr. 5 par trimestre,' ët; de' tr. 6 pour toute la Relgique, Tranr de port parla poste. Prix des Insertions en. Petit-Romainij et. par ligne et toutes celles au-dessous de b lignesse paient un franc. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du l au 3i mai, 4 heures. FERMETURE DES PORTESs DE LA VILLE. i Du i au 3i 9 heures. 1 1 J FERM. DÉFINITIVE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 31 mai11 heures. Par arrêt du 17 mai, la cour de cassation a décidé que l'art. 56 du code pénal, sur la récidive, après uo crime commis, n'était pas applicable i celui qui, accusé d!tto vol domestique, n'avait été condamné qu'à la peine d'emprisonnement, en vertu de l'arrêté du 9 septembre, 181On se rend difficilement compte, moins de présupposer une espèce de monomanie de condamnations aggravantes, comment une jurisprudence si claire, si logique et si rationnelle, ait eu besoin de la sanction de la cour régulatrice! Nous avons, deux reprises diffé rentes eten dernier lieudans notre n° ai38, 3t mars dernier, appelé l'attention de qui. de droit sur la fièvre typhoïde qui sévit dans quelques communes environ nantes, et, notamment, ff^ytschaete. De nouveaux reoseignentens nous mettent même, et, en même temps, nous imposent le devoir de revenir là-dessus; en un mot, de dire que le typhus n'a pas cessé dans ces localités. La mortalitéWyt- sc.baete, par suite de la typhoïdes'élève déjà, pour les cinq premiers mois, i838, au-delà de 80!... Notez qu'année com mune, la moyenne u'est que de 100. Nous appelons toute l'atteotion de ceux qui ce devoir incombe, sur ce qui précède. w On.écrit de Paris, 26 mai Le général Haxo va mieux, nous dit-on. Par précaution, cependant, il a été résolu que le peintre Delacroix ferait son portrait pour le grand tableau historique de la prise d'Anvers. -, soit allé Torabouctou, René Caillé, vient de mourir. M. Jomard a publié une lettre daqs laquelle il propose d'élever uu mo nument a son mémoire. M. Brown, courrier d'Angleterre, est arrivé hier Paris avec des dépêches qu'on dit fort importantes sur les affaires de Belgique. M. Brown part aujourd'hui (26) pour Bruxelles. Les Débats .disent que les diffi cultés entre te ministère et les compagnies qui s'offrent exécuter les chemins de Paris au Havre par les plateaux, et de Paris Orléans, oot été aplanies. D'après des nouvelles de Madrid, du 19, la commission de l'emprunt, assemblée pour délibérer sur les propositions de MM. J. Laffittei et C*, les a rejetées l'unanimité. Le procès d'Huber a été termine hier. A t heure 1/2 les jurés entrent en dé libération. A 4 heures 3/4 un coup de sonnette fait connaître que la délibération est ter minée; la cour prend place, et uo profond silence s'établit. M. M.ac-Avoy, chef dn jury, donne lecture du verdict. Il est négatif sur toutes les questions en ce qui concerne les accusés Leproux, de Vauquelin et Valentin. Huber est déclaré coupable de complot, c'est-à-dire d'avoir concerté et arrêté avec plusirurs personnes le projet de détruire ou de changer le gouvernement, ledit complot ayant été suivi d'actes commis pour en préparer l'exécution. Laure Grouvelle est déclarée coupable des mêmes faits (mouvement général dans l'auditoire), sans la circonstance aggravante d'actes commis pour en préparer l'exécution. La même déclaration est rendue l'égard des accusés Steuble et Vincent Giraud. Annat est déclaré coupable d'avoir par? ticipé au même complot. Marques de surprise.) Le jury déclare la majorité qu'il existe des circonstances atténuantes..l'égard des accusés Laure Grouvelle, Steuble, Vincent Giraud et Annal. M. le président donne l'ordre de faire amener sur les bancs les accusés Leproux, de Vauquelin et Valentin, et rend l'or donnance d'acquittement. Les accusés Laure GrouvelleHuber, Steuble, Vincent Giraud et Annat sont amenés par les gendarmes. M"* Laure Grouvelle, qui sait déjà que le verdict' est affimatif son égards'avance d'un pas ferme sa place et sourit sou défenseur. M*' Favre se précipite dans ses bras et l'embrasse én versant d'abondantes larmes. M* Arago presse la maiu d'Huber et t'em brasse avec effusion. Plusieurs parens et amis des accusés s'élancent vers eux, et sont repoussés du banc par l'ordre de la cour. Huber j d'une voix étouffée Nous devions nous y attendre avec de pareils hommes. Hubert écoute sans sourciller la déclaration affirmative en ce qui le concerne mais au moment où il entend la lecture de la déclaration affirmative l'égard de M"* Laure Grouvelle, ou le voit fouiller sa poche. Les gardes, qui suivent tous ses mouvemens, se précipitent sur lui. Oo entend l'un d'eux s'écrier Il a un canif! (Mou vement d'effroi général.) Une lutte longue et violente s'engage entre l'accusé Huber et ses gardes. Laurà Grouvelle se précipite sur lui et unit ses efforts ceux des gardes municipaux pour désarmer son coaccusé; les avocats* de la cause joignent leurs efforts physiques les plus énergiques allocutions. v Un garde municipal parvient afin, e-près de longs efforts s'emparer dt» cunif.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1